MADRID - L'Espagne a pressé vendredi la militante pro-Polisario Haminatou Haidar de cesser sa grève de la faim, en soulignant qu'elle poursuivait ses efforts auprès du Maroc pour régler sa situation.
Madrid effectue "toutes les démarches diplomatiques auprès du Maroc pour qu'elle puisse récupérer son passeport", mais cela "n'empêche pas que nous lui demandions de mettre fin à cette grève qui lui porte préjudice", a déclaré la vice-présidente du gouvernement, Maria Teresa Fernandez de la Vega.
"Ce sont deux plans distincts sur lesquels nous allons continuer à travailler", a ajouté Mme de la Vega en conférence de presse.
Mme Haidar s'est mise en grève de la faim le 16 novembre, deux jours après avoir été expulsée du Sahara occidental vers l'Espagne par les autorités marocaines qu'elle accuse de lui avoir retiré son passeport marocain.
Son état de santé "est chaque jour plus grave", selon son entourage.
Madrid a proposé de lui accorder le statut de réfugiée politique ou, "à titre exceptionnel", la nationalité espagnole pour qu'elle puisse à nouveau voyager, propositions qu'elle a refusées. Rabat s'oppose depuis fermement à son retour.
Ce blocage "plonge l'Espagne au bord de la crise avec le Maroc", titrait vendredi en Une le quotidien espagnol El Pais.
"Les Marocains courent le risque de défaire le travail accompli depuis 2004", avait averti jeudi une responsable socialiste, Elena Valenciano, à propos du rapprochement opéré par le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero envers Rabat depuis son arrivée au pouvoir.
Les deux principaux syndicats espagnols ont écrit vendredi à M. Zapatero pour réclamer son "intervention urgente" en faveur d'Aminatou Haidar.
"Profondément préoccupés par la situation et l'état de santé" de la militante, ils ont emboîté le pas de plusieurs partis politiques en demandant à M. Zapatero d'employer "toute la capacité diplomatique" de l'Espagne "pour obtenir des autorités marocaines qu'elle puisse renter au Sahara occidental".
Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, a été annexé en 1975 par le Maroc qui l'administre depuis cette date. Rabat propose pour cette région un plan de large autonomie sous la souveraineté marocaine, auquel s'oppose le Polisario, soutenu par Alger, qui réclame un référendum d'autodétermination.
(AFP / 04 décembre 2009 16h39)
Madrid effectue "toutes les démarches diplomatiques auprès du Maroc pour qu'elle puisse récupérer son passeport", mais cela "n'empêche pas que nous lui demandions de mettre fin à cette grève qui lui porte préjudice", a déclaré la vice-présidente du gouvernement, Maria Teresa Fernandez de la Vega.
"Ce sont deux plans distincts sur lesquels nous allons continuer à travailler", a ajouté Mme de la Vega en conférence de presse.
Mme Haidar s'est mise en grève de la faim le 16 novembre, deux jours après avoir été expulsée du Sahara occidental vers l'Espagne par les autorités marocaines qu'elle accuse de lui avoir retiré son passeport marocain.
Son état de santé "est chaque jour plus grave", selon son entourage.
Madrid a proposé de lui accorder le statut de réfugiée politique ou, "à titre exceptionnel", la nationalité espagnole pour qu'elle puisse à nouveau voyager, propositions qu'elle a refusées. Rabat s'oppose depuis fermement à son retour.
Ce blocage "plonge l'Espagne au bord de la crise avec le Maroc", titrait vendredi en Une le quotidien espagnol El Pais.
"Les Marocains courent le risque de défaire le travail accompli depuis 2004", avait averti jeudi une responsable socialiste, Elena Valenciano, à propos du rapprochement opéré par le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero envers Rabat depuis son arrivée au pouvoir.
Les deux principaux syndicats espagnols ont écrit vendredi à M. Zapatero pour réclamer son "intervention urgente" en faveur d'Aminatou Haidar.
"Profondément préoccupés par la situation et l'état de santé" de la militante, ils ont emboîté le pas de plusieurs partis politiques en demandant à M. Zapatero d'employer "toute la capacité diplomatique" de l'Espagne "pour obtenir des autorités marocaines qu'elle puisse renter au Sahara occidental".
Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, a été annexé en 1975 par le Maroc qui l'administre depuis cette date. Rabat propose pour cette région un plan de large autonomie sous la souveraineté marocaine, auquel s'oppose le Polisario, soutenu par Alger, qui réclame un référendum d'autodétermination.
(AFP / 04 décembre 2009 16h39)
Commentaire