Appel aux ami(e)s
L’esprit de Novembre 1954 n’a jamais été aussi vivant, même furtivement, qu’en ce novembre 2009 ! Au point que de même qu’il habita inégalement les Algériens de tous bords, statuts et continents, il a très certainement habité également, pour un moment, notre ami Mohamed Gharbi, moudjahid de la lutte de Libération nationale et chef patriote dans la lutte anti-intégriste, arbitrairement jeté… aux oubliettes du fait de la « déraison » d’un Etat empêtré dans sa « réconciliation nationale ».
Aussi, en cette période où, derrière les clameurs du célèbre « One, two, three, viva l’Algérie ! » les terroristes islamistes, même en apparente situation de repli, continuent de sévir, notamment contre ceux qui, comme lui, les ont combattus les armes à la main durant les années 1990, il est impérieux de tout faire pour ne pas l’oublier.
- Tout faire pour le sortir de l’oubli dans lequel il est enlisé et dans lequel le silence de tous ceux qui ont l’Algérie moderne et démocratique à cœur contribue, malgré eux/nous, à l’enfoncer !
- Tout faire pour le soutenir dans la terrible épreuve dans laquelle il est engagé depuis 9 ans, et ce, ne serait-ce que modestement, tel cet appel que nous vous adressons, avec l’espoir qu’il se sente moins seul dans un proche avenir !
- Tout faire pour que l’offensive annoncée « contre la matrice idéologique du terrorisme » ne se limite pas à la simple – et, dans ce cas, trompeuse – déclaration de circonstance qui ne sert alors qu’à couvrir l’enfoncement bien réel du pouvoir dans l’islamisme politique, mais soit bel et bien déclenchée, avec conséquence, en commençant par la libération de Mohamed Gharbi et le rétablissement de tous les « patriotes » civils et militaires dans leurs droits et leur dignité, pour finir par – pour paraphraser le regretté Mostefa Lacheraf en avant-première de l’hommage que l’Algérie démocratique ne manquera pas de lui rendre en janvier prochain – prohiber activement, tel que l’a fait la Révolution du 1er Novembre 1954, « toute exploitation du sentiment religieux des masses populaires pour (quelque) cause (que ce soit à caractère) politique », notamment en revenant sur « la légèreté (dont a fait preuve) le pouvoir de légaliser des partis islamistes ennemis de la loi, de la Constitution, de la démocratie et de la paix civile et religieuse » ainsi que sur cette autre aberration de classer les intégristes en « modérés » et « extrémistes », oubliant par là même qu’« ils sont tous, potentiellement, de la même virulence… et représentent donc une égale catastrophe pour la société ».
Vive l’Algérie libre et démocratique !
- Oran, le 3 décembre 2009 Le comité d’Oran pour la libération de Mohamed Gharbi
In El Watan 05/12/09
L’esprit de Novembre 1954 n’a jamais été aussi vivant, même furtivement, qu’en ce novembre 2009 ! Au point que de même qu’il habita inégalement les Algériens de tous bords, statuts et continents, il a très certainement habité également, pour un moment, notre ami Mohamed Gharbi, moudjahid de la lutte de Libération nationale et chef patriote dans la lutte anti-intégriste, arbitrairement jeté… aux oubliettes du fait de la « déraison » d’un Etat empêtré dans sa « réconciliation nationale ».
Aussi, en cette période où, derrière les clameurs du célèbre « One, two, three, viva l’Algérie ! » les terroristes islamistes, même en apparente situation de repli, continuent de sévir, notamment contre ceux qui, comme lui, les ont combattus les armes à la main durant les années 1990, il est impérieux de tout faire pour ne pas l’oublier.
- Tout faire pour le sortir de l’oubli dans lequel il est enlisé et dans lequel le silence de tous ceux qui ont l’Algérie moderne et démocratique à cœur contribue, malgré eux/nous, à l’enfoncer !
- Tout faire pour le soutenir dans la terrible épreuve dans laquelle il est engagé depuis 9 ans, et ce, ne serait-ce que modestement, tel cet appel que nous vous adressons, avec l’espoir qu’il se sente moins seul dans un proche avenir !
- Tout faire pour que l’offensive annoncée « contre la matrice idéologique du terrorisme » ne se limite pas à la simple – et, dans ce cas, trompeuse – déclaration de circonstance qui ne sert alors qu’à couvrir l’enfoncement bien réel du pouvoir dans l’islamisme politique, mais soit bel et bien déclenchée, avec conséquence, en commençant par la libération de Mohamed Gharbi et le rétablissement de tous les « patriotes » civils et militaires dans leurs droits et leur dignité, pour finir par – pour paraphraser le regretté Mostefa Lacheraf en avant-première de l’hommage que l’Algérie démocratique ne manquera pas de lui rendre en janvier prochain – prohiber activement, tel que l’a fait la Révolution du 1er Novembre 1954, « toute exploitation du sentiment religieux des masses populaires pour (quelque) cause (que ce soit à caractère) politique », notamment en revenant sur « la légèreté (dont a fait preuve) le pouvoir de légaliser des partis islamistes ennemis de la loi, de la Constitution, de la démocratie et de la paix civile et religieuse » ainsi que sur cette autre aberration de classer les intégristes en « modérés » et « extrémistes », oubliant par là même qu’« ils sont tous, potentiellement, de la même virulence… et représentent donc une égale catastrophe pour la société ».
Vive l’Algérie libre et démocratique !
- Oran, le 3 décembre 2009 Le comité d’Oran pour la libération de Mohamed Gharbi
In El Watan 05/12/09
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