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Après Dubaï, attention à la Grèce.

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  • Après Dubaï, attention à la Grèce.

    Les signes inquiétants de faiblesse de la Grèce effraient la zone euro et menace sa stabilité.

    La quasi-banqueroute de Dubaï ravive les inquiétudes de voir des États surendettés et affaiblis par la crise plonger à leur tour. Au plus près de nous, la Grèce donne d’inquiétants signes de faiblesse, qui menacent la stabilité de la zone euro elle-même.

    La Grèce a ceci de particulier que les chiffres y sont fantaisistes. Vingt-huit ans après son entrée dans l’Union européenne, les statistiques officielles y sont encore savamment maquillées pour maximiser les subventions et minimiser les déséquilibres des comptes publics.

    Élu en octobre, le nouveau gouvernement s’est aperçu que le déficit budgétaire avait été outrageusement sous-estimé. Évalué jusque-là à 6 % du PIB pour l’année en cours, le déficit atteindra plutôt 12,7 %.

    La dette publique, elle, est chiffrée par la Deutsche Bank à 135 % du PIB…

    Les agences de notation ont dégradé la Grèce pour tenir compte du risque de voir le pays ne plus rembourser ses emprunts. Résultat : il lui est de plus en plus difficile de placer ses obligations pour financer sa dette.

    En cas de banqueroute, l’Europe viendra-t-elle au secours d’Athènes pour préserver la zone euro ? Les Grecs en sont persuadés. Autant que Dubaï comptait sur le soutien d’Abu Dhabi. Mais, dans les deux cas, rien n’oblige les fourmis à voler au secours des cigales, si ce n’est la crainte d’être entraînées dans un cycle infernal.

    Comme Budapest, il y a un an, Athènes pourrait avoir recours au FMI, si elle acceptait de se plier aux conditions très strictes imposées par l’institution internationale. C’est un danger théorique : l’Union monétaire ne veut pas que le FMI intervienne dans un pays membre. Cela ferait trop mauvais effet et affecterait le prestige de l’euro.

    Alors que faire ?

    La Grèce cherche à placer ses obligations auprès de banques chinoises. L’idée est bonne, même si l’on attend de connaître les conditions en retour. Ce dont Pékin a vraiment besoin, pour diversifier ses avoirs en dollars, c’est d’un marché obligataire européen. La chose n’est pas facile à mettre en place. Il serait temps de s’y préparer.

    En attendant, la Grèce doit mettre de l’ordre dans ses affaires, cesser de trafiquer ses comptes et couper dans des dépenses publiques d’un autre âge. Dans ces conditions, la solidarité fonctionnera. Mais les socialistes au pouvoir à Athènes ne peuvent attendre de cadeaux d’une Europe en crise, qui plus est très largement conservatrice.

    http://www.lefigaro.fr/editos/2009/1...-la-grece-.php

    J’éclate de rire !

    Ce que le journal LE FIGARO n’a toujours pas compris, c’est ceci :

    LE FIGARO écrit : " la Grèce doit mettre de l’ordre dans ses affaires, cesser de trafiquer ses comptes et couper dans des dépenses publiques d’un autre âge. "

    Or justement, si la France va moins mal que le Royaume-Uni, que les Etats-Unis, etc. c’est justement parce que la France a un haut niveau de dépenses publiques : nombre important de fonctionnaires, secteur public étendu, redistribution sociale très développée, aides sociales massives, etc.

    Ces dépenses publiques importantes ont permis à la France de moins souffrir de la crise que les autres pays occidentaux.

    C’est pourtant ce bouclier de protection sociale que Sarkozy veut briser.

    C’est pourtant ce bouclier de protection sociale que LE FIGARO rêve de briser au profit des entreprises d’assurances.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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