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Où sont passés les harraga ?

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  • Où sont passés les harraga ?

    Les jeunes partent de moins en moins : Où sont passés les harraga ?

    Y a-t-il un rapport direct de cause à effet ? Depuis la double qualification de l’Algérie à la coupe d’Afrique et du Monde, le front de la « harga » s’est calmé. Etrange et provisoire ? Pas si sûr.

    Ce tarissement d’un phénomène qui commençait à prendre des proportions inquiétantes est l’une des conséquences les plus inattendues de ce triomphe. Le sujet a même quitté la rubrique des faits divers. On ne planche plus sur les causes de cette hémorragie.
    Le moment est même venu pour les sociologues et les psychologues de nous dire et expliquer pourquoi ce que des dispositifs juridiques n’ont pu enrayer a cessé par la grâce d’un match de foot. Certes, un petit groupe a voulu prendre la poudre d’escampette le jour où tout le monde était suspendu au résultat du match de Khartoum. Pouvait-on rêver meilleur moment pour s’en aller ?
    On est depuis loin de cette atmosphère où le rêve de partir à ses risques et périls semblait s’être pris de jeunes et moins jeunes rêvant d’un eldorado factice. Les journaux ne rapportent plus ces tristes et parfois tragiques nouvelles de jeunes à la fleur de l’âge qui s’aventuraient au mépris de leur vie. Les gardes-côtes ne sont plus sur le pied de guerre.
    Tout se passe comme si un sentiment de culpabilité s’était insinué dans le cœur et l’esprit de ceux qui se voient désormais comme des ingrats à l’égard de leur pays. Comment et pourquoi bouder un pays qui a su donner autant de joie et de fierté à ses enfants.
    Peut-on vivre en retrait d’un tel mouvement où les intérêts personnels paraissent si dérisoires ? C’est dans de tels moments de liesse et de communion partagées qu’on sent quelque dette à l’égard des siens.
    « On aurait tant aimé être parmi vous », ne cessaient de proclamer ceux qui n’ont pu vivre la fête.
    Le décor s’est radicalement transformé ces dernières semaines. Aux images de jeunes se pressant pour partir se sont succédé celles de grappes juvéniles clamant, drapeau au vent, leur amour de la patrie. Jamais un cri de ralliement autant unificateur et spontané n’a autant retenti aux quatre coins du pays. Les raisons qu’ont certains de vouloir changer d’air n’ont peut-être pas disparu et évaporé par miracle. Pour autant, les jeunes semblent vraiment s’être réconciliés avec leur pays. La victoire d’une équipe de jeunes joueurs comme eux rouvrent la porte de l’espoir. Aux lendemains de la victoire, l’interrogation était la même.
    Pourquoi les Algériens, là où ils se retrouvent, ne feraient-ils pas preuve d’une même volonté pour surmonter les obstacles ? Certes, la victoire dans n’importe quelle compétition n’a jamais réglé les problèmes d’un pays.
    Elle fait pourtant passer un souffle léger et bienfaisant sur ses habitants. Jamais ils n’ont éprouvé moins de raisons de partir. Les pouvoirs publics ont le devoir de s’appuyer sur cette vraie réconciliation des jeunes avec leur pays et ses symboles pour extirper les causes du désespoir qui avaient poussé nombre d’entre eux à vouloir tourner le dos à leur patrie.
    Horizons
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Où sont passés les harraga ?
    Question de climat , il faut que la mer soit calme au moins 24 h pour pouvoir traverser sans risques .
    La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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    • #3
      C’est clair de novembre à Février c'est suicidaire.....

      J'ai pris le Ferry en Novembre en 2006, je n'ai jamais vu d'aussi grosses vagues en Méditerranée
      La calomnie est une guêpe qui vous importune et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement

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      • #4
        Ils sont restés au Soudan
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          Shadok a dit:
          Ils sont restés au Soudan
          Si si si !!!

          C'est tellement vrai çà !!

          Génial comme explication Shadok.

          D'ailleurs, pourquoi on y pas pensé avant ?

          En envoyant par dizaines d'avions charters à Khartoum, notre cher prisidène... a réussi à se débarrasser en 48H d'un grand nombre de harragas !!!

          Et voila comment notre gouvernement a pu régler plusieurs problèmes à la fois (haraggas, cherté et mal vie, manque de popularité,..) en un clin d'œil (48H chrono )!!

          Faut juste se donner les moyens !!

          C'est fort quand même ! Non ?
          Trop beau pour être vrai .....Pauvre-nous !!!

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          • #6
            mdr ..........................trop fort vos palisanteries

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            • #7
              Où sont passés les harraga ?


              ...Euh dans le ventre des poissons?
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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              • #8
                il on changé de cap , cette fois c'est le cap de bonne espérance ,tous au mondial a pieds , la traversseé du sahara sera aussi dur que la mediterannee.
                "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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                • #9
                  ...Euh dans le ventre des poissons?
                  malheureusement , c'est vrai pour un grand nombre de personnes.
                  qu'Allah vienne en aide à leurs familles.

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