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l Espagne pour une "solution reconnaissant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui" (officiel)
MADRID, 04/12/2009 (SPS) La première vice-présidente du gouvernement espagnol, Maria Teresa Fernandez De la Vega, a réaffirmé vendredi que l’Espagne est pour une "solution acceptable pour tous et devant reconnaître le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui dans le cadre des rיsolutions des Nations Unies".
"La position du gouvernement dans le conflit du Sahara occidental est claire. Elle est basée sur la recherche d’une solution qui peut être acceptée par toutes les parties et qui doit reconnaître le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, dans le cadre des résolutions des Nations Unies", a affirmé De la Vega au cours d’une conférence de presse à l’issue d’un conseil des ministres.
La responsable espagnol répondait ainsi à une question sur une possible dégradation des relations entre l’Espagne et le Maroc fortement critiquée par l’ensemble de la classe politique et la société civile en Espagne, pour son intransigeance à contribuer à trouver une solution à la situation de la militante sahraouie Aminetou Haidar.
Cette dernière est à son 19 eme jour de grève de la faim pour réclamer son retour à El Aaiun, la capitale sahraouie occupée, d’où elle a été expulsée par les autorités marocaines à l’île de Lanzarote (Canaries).
Soulignant que toutes les dיmarches avec Haidar et le Maroc n’ont pas encore יtי יpuisיes pour parvenir à un accord, elle a relevé cependant que le gouvernement espagnol insiste encore auprès de la militante sahraouie pour la dissuader de cesser sa grève de la faim.
Nous allons continuer à insister" auprès du Maroc malgré le fait que les dernières démarches n’ont pas donné les résultats escomptés, a ajouté De la Vega qui a souligné que le ministre des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, poursuivra ses contacts avec son homologue marocain pour trouver une solution.
L’intransigeance du Maroc de répondre favorablement aux demandes du gouvernement espagnol, des partis politiques et du Sénat de restituer son passeport à Aminetou Haidar a créer une tension entre l’Espagne et le Maroc.
La presse espagnole, qui a consacré vendredi de larges espaces au "cas Haidar", estime, comme le journal El Pais, que cette affaire "place l’Espagne au bord d’une crise avec le Maroc".
Devant l’intransigeance des autorités marocaines, le ministère espagnol des Affaires étrangères a remis officiellement à l’ambassade du Maroc à Madrid, une "note verbale", leur demandant officiellement de délivrer un passeport à Haidar "afin qu’elle puisse voyager".
L’Espagne a demandé également l’intervention du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, tout en souhaitant aussi celles des Etats-Unis, qui se sont déclarés récemment "préoccupés" par l’état de la santé de la militante sahraouie.
Autre signe de l’intransigeance marocaine, la dernière déclaration du consul du Maroc aux Canaries qui a assuré qu’Aminetou Haidar pourrait recevoir son passeport "dans la demie heure" si elle "demandait pardon au roi du Maroc".
Une déclaration qui a suscité un tollé chez les partis politiques et la société civile en Espagne, qui se sont interrogés sur le degré de démocratie au Maroc. (SPS)
010/BCN/700 042210 DEC 09 SPS
MADRID, 04/12/2009 (SPS) La première vice-présidente du gouvernement espagnol, Maria Teresa Fernandez De la Vega, a réaffirmé vendredi que l’Espagne est pour une "solution acceptable pour tous et devant reconnaître le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui dans le cadre des rיsolutions des Nations Unies".
"La position du gouvernement dans le conflit du Sahara occidental est claire. Elle est basée sur la recherche d’une solution qui peut être acceptée par toutes les parties et qui doit reconnaître le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, dans le cadre des résolutions des Nations Unies", a affirmé De la Vega au cours d’une conférence de presse à l’issue d’un conseil des ministres.
La responsable espagnol répondait ainsi à une question sur une possible dégradation des relations entre l’Espagne et le Maroc fortement critiquée par l’ensemble de la classe politique et la société civile en Espagne, pour son intransigeance à contribuer à trouver une solution à la situation de la militante sahraouie Aminetou Haidar.
Cette dernière est à son 19 eme jour de grève de la faim pour réclamer son retour à El Aaiun, la capitale sahraouie occupée, d’où elle a été expulsée par les autorités marocaines à l’île de Lanzarote (Canaries).
Soulignant que toutes les dיmarches avec Haidar et le Maroc n’ont pas encore יtי יpuisיes pour parvenir à un accord, elle a relevé cependant que le gouvernement espagnol insiste encore auprès de la militante sahraouie pour la dissuader de cesser sa grève de la faim.
Nous allons continuer à insister" auprès du Maroc malgré le fait que les dernières démarches n’ont pas donné les résultats escomptés, a ajouté De la Vega qui a souligné que le ministre des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, poursuivra ses contacts avec son homologue marocain pour trouver une solution.
L’intransigeance du Maroc de répondre favorablement aux demandes du gouvernement espagnol, des partis politiques et du Sénat de restituer son passeport à Aminetou Haidar a créer une tension entre l’Espagne et le Maroc.
La presse espagnole, qui a consacré vendredi de larges espaces au "cas Haidar", estime, comme le journal El Pais, que cette affaire "place l’Espagne au bord d’une crise avec le Maroc".
Devant l’intransigeance des autorités marocaines, le ministère espagnol des Affaires étrangères a remis officiellement à l’ambassade du Maroc à Madrid, une "note verbale", leur demandant officiellement de délivrer un passeport à Haidar "afin qu’elle puisse voyager".
L’Espagne a demandé également l’intervention du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, tout en souhaitant aussi celles des Etats-Unis, qui se sont déclarés récemment "préoccupés" par l’état de la santé de la militante sahraouie.
Autre signe de l’intransigeance marocaine, la dernière déclaration du consul du Maroc aux Canaries qui a assuré qu’Aminetou Haidar pourrait recevoir son passeport "dans la demie heure" si elle "demandait pardon au roi du Maroc".
Une déclaration qui a suscité un tollé chez les partis politiques et la société civile en Espagne, qui se sont interrogés sur le degré de démocratie au Maroc. (SPS)
010/BCN/700 042210 DEC 09 SPS
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