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Des dizaines de milliers de manifestants ont envahi des places de Rome et Milan pour protester.
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Les Italiens descendent dans la rue
Des dizaines de milliers de manifestants ont envahi des places de Rome et Milan, samedi, pour réclamer le maintien du droit à l'avortement et la possibilité pour les homosexuels de se marier.
Ces manifestations surviennent deux jours après que le pape Benoît XVI eut condamné le mariage entre conjoints de même sexe et la possibilité pour une femme d'interrompre volontairement sa grossesse.
Elles surviennent à l'approche d'une élection que l'opposition de gauche pourrait remporter, le 9 avril, aux dépens de la droite actuellement au pouvoir.
Au moins 50 000 manifestants à Milan « On ne nous fera plus taire », pouvait-on lire à Milan sur les banderoles portées par les manifestants, dont la police estimait le nombre à 50 000. Les organisateurs estiment pour leur part avoir mobilisé 100 000 personnes devant la cathédrale milanaise le Duomo.
Cet événement initié par des organisations féministes visait à dénoncer la tentative de politiciens catholiques, encouragés par le Vatican, de renverser la loi qui permet depuis 1978 aux femmes italiennes d'avoir recours à l'avortement. Ce sujet est au coeur du débat politique.
« Nous pensions que l'Église [catholique] avait cessé de s'ingérer dans la politique italienne [...] mais au contraire, il y a une terrible résurgence », a déclaré le prix Nobel de littérature Dario Fo, qui participait à la manifestation de Milan. « Ce sont de mauvais signes pour la liberté d'expression », a-t-il souligné.
À Rome, la manifestation en faveur des mariages gais a rassemblé environ 1000 personnes.
Le gouvernement « écoeuré » par ces revendications
Des ministres du gouvernement Berlusconi, qui repose sur une coalition de partis de centre-droit, ont réagi aux manifestations en soutenant la position de l'Église et en dénonçant les manifestants.
« Ces manifestants donnent vraiment la nausée », a lancé le ministre des Réformes, Roberto Calderoli, ajoutant crûment: « Ces choses dégoûtantes ont revendiqué de manière absurde des privilèges sur la base d'un sexe improductif [...], c'est révoltant ».
Le ministre de la Culture, Rocco Buttiglione, a déclaré pour sa part que l'Italie avait le devoir de protéger les jeunes couples hétérosexuels pour favoriser la natalité, pas de s'occuper des couples homosexuels. « Car sans enfant, l'Italie meurt », a-t-il ajouté.
Le taux de fécondité, en Italie, est l'un des moins élevés d'Europe.
Radioacanada
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Les Italiens descendent dans la rue
Des dizaines de milliers de manifestants ont envahi des places de Rome et Milan, samedi, pour réclamer le maintien du droit à l'avortement et la possibilité pour les homosexuels de se marier.
Ces manifestations surviennent deux jours après que le pape Benoît XVI eut condamné le mariage entre conjoints de même sexe et la possibilité pour une femme d'interrompre volontairement sa grossesse.
Elles surviennent à l'approche d'une élection que l'opposition de gauche pourrait remporter, le 9 avril, aux dépens de la droite actuellement au pouvoir.
Au moins 50 000 manifestants à Milan « On ne nous fera plus taire », pouvait-on lire à Milan sur les banderoles portées par les manifestants, dont la police estimait le nombre à 50 000. Les organisateurs estiment pour leur part avoir mobilisé 100 000 personnes devant la cathédrale milanaise le Duomo.
Cet événement initié par des organisations féministes visait à dénoncer la tentative de politiciens catholiques, encouragés par le Vatican, de renverser la loi qui permet depuis 1978 aux femmes italiennes d'avoir recours à l'avortement. Ce sujet est au coeur du débat politique.
« Nous pensions que l'Église [catholique] avait cessé de s'ingérer dans la politique italienne [...] mais au contraire, il y a une terrible résurgence », a déclaré le prix Nobel de littérature Dario Fo, qui participait à la manifestation de Milan. « Ce sont de mauvais signes pour la liberté d'expression », a-t-il souligné.
À Rome, la manifestation en faveur des mariages gais a rassemblé environ 1000 personnes.
Le gouvernement « écoeuré » par ces revendications
Des ministres du gouvernement Berlusconi, qui repose sur une coalition de partis de centre-droit, ont réagi aux manifestations en soutenant la position de l'Église et en dénonçant les manifestants.
« Ces manifestants donnent vraiment la nausée », a lancé le ministre des Réformes, Roberto Calderoli, ajoutant crûment: « Ces choses dégoûtantes ont revendiqué de manière absurde des privilèges sur la base d'un sexe improductif [...], c'est révoltant ».
Le ministre de la Culture, Rocco Buttiglione, a déclaré pour sa part que l'Italie avait le devoir de protéger les jeunes couples hétérosexuels pour favoriser la natalité, pas de s'occuper des couples homosexuels. « Car sans enfant, l'Italie meurt », a-t-il ajouté.
Le taux de fécondité, en Italie, est l'un des moins élevés d'Europe.
Radioacanada
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