Grande manifestation anti-Berlusconi à Rome. Des dizaines de milliers de personnes ont défilé samedi dans les rues de la capitale italienne pour réclamer la démission du chef du gouvernement. La manifestation, organisée sur Internet, se voulait populaire et apolitique, et plusieurs personnalités de l'opposition ont choisi de s'en tenir à l'écart pour lui préserver son caractère citoyen, plutôt que partisan.
Les organisateurs du "No B Day" ("Journée sans Berlusconi"), qui ont organisé la mobilisation via Facebook, les blogs et le bouche-à-oreille, une première en Italie, comptaient réunir jusqu'à 300.000 personnes. La police romaine a estimé la foule à 90.000 manifestants.
Ces derniers reprochent notamment au président du Conseil de cultiver le conflit d'intérêts entre ses responsabilités politiques nationales et ses activités privées en tant que milliardaire des médias. Ils dénoncent des lois faites sur mesure pour que Berlusconi puisse échapper à la justice.
Les médias que contrôle le président du Conseil, affirment aussi les manifestants, influencent le vote des électeurs et pratiquent le lavage de cerveau à longueur d'année. D'autres entendaient exprimer leur indignation après les affaires de moeurs impliquant le chef du gouvernement.
Les "anti-Berlusconi", dont beaucoup étaient vêtus en violet, ont défilé derrière une banderole violette réclamant la démission du président du Conseil. "Je suis ici parce que je pense que Berlusconi devrait démissionner", expliquait Ilaria Rossi, une lycéenne romaine. "A ce stade, il est devenu indécent qu'il soit Premier ministre."
Dans la foule, des manifestants brandissaient des photos de Berlusconi équipé du nez de Pinocchio, et les slogans rivalisaient d'imagination, avec notamment les allusions aux allégations de liens avec la mafia.
Selon les organisateurs, 700 bus avaient été affrétés, ainsi qu'un bateau pour amener les manifestants de Sardaigne, où le "Cavaliere" a une luxueuse villa. Au moins 250 bénévoles assuraient le service d'ordre pour la marche, qui a relié la Piazza della Repubblica et la basilique de Saint-Jean-de-Latran.
Les proches de Berlusconi ont raillé cette manifestation. "350.000 personnes dans les rues? Même si c'est vrai, cela signifierait que plus de 59,5 millions d'Italiens sont favorables au gouvernement", a ironisé un membre du gouvernement, Roberto Calderoli, en faisant allusion aux 60 millions d'habitants que compte le pays.
source : AP
Les organisateurs du "No B Day" ("Journée sans Berlusconi"), qui ont organisé la mobilisation via Facebook, les blogs et le bouche-à-oreille, une première en Italie, comptaient réunir jusqu'à 300.000 personnes. La police romaine a estimé la foule à 90.000 manifestants.
Ces derniers reprochent notamment au président du Conseil de cultiver le conflit d'intérêts entre ses responsabilités politiques nationales et ses activités privées en tant que milliardaire des médias. Ils dénoncent des lois faites sur mesure pour que Berlusconi puisse échapper à la justice.
Les médias que contrôle le président du Conseil, affirment aussi les manifestants, influencent le vote des électeurs et pratiquent le lavage de cerveau à longueur d'année. D'autres entendaient exprimer leur indignation après les affaires de moeurs impliquant le chef du gouvernement.
Les "anti-Berlusconi", dont beaucoup étaient vêtus en violet, ont défilé derrière une banderole violette réclamant la démission du président du Conseil. "Je suis ici parce que je pense que Berlusconi devrait démissionner", expliquait Ilaria Rossi, une lycéenne romaine. "A ce stade, il est devenu indécent qu'il soit Premier ministre."
Dans la foule, des manifestants brandissaient des photos de Berlusconi équipé du nez de Pinocchio, et les slogans rivalisaient d'imagination, avec notamment les allusions aux allégations de liens avec la mafia.
Selon les organisateurs, 700 bus avaient été affrétés, ainsi qu'un bateau pour amener les manifestants de Sardaigne, où le "Cavaliere" a une luxueuse villa. Au moins 250 bénévoles assuraient le service d'ordre pour la marche, qui a relié la Piazza della Repubblica et la basilique de Saint-Jean-de-Latran.
Les proches de Berlusconi ont raillé cette manifestation. "350.000 personnes dans les rues? Même si c'est vrai, cela signifierait que plus de 59,5 millions d'Italiens sont favorables au gouvernement", a ironisé un membre du gouvernement, Roberto Calderoli, en faisant allusion aux 60 millions d'habitants que compte le pays.
source : AP
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