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Lactalis déja leader européen du fromage avec des marques comme Président, Société pour le roquefort, Salakis pour la Feta, leader pour le lait avec Lactel et Bridel mais en faisant l'acquisition de Galbani marque mondiale connu pour ses mozzarellas et ricottas renforce encore plus son positionnement dans l'échiquer international. C'est une très belle acquisition.
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Galbani, leader italien du fromage, connu dans le monde entier pour ses mascarpones, mozzarellas et ricottas, restera français. Après Danone et après le fond de capital-risque BC Partners (du financier parisien André François-Poncet) qui l'avait racheté il y a deux ans, c'est maintenant le groupe familial Lactalis, conseillé par la banque Rotschild, qui reprend cette affaire florissante réalisant 1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires dont un quart à l'international.
Les différentes parties n'ont pas voulu révéler le montant de cette vente. Le secret est plus qu'une habitude chez Lactalis, c'est une véritable stratégie de la part du groupe et du président de son conseil de surveillance, Emmanuel Besnier. Celui-ci ne répond jamais à aucune interview et se plaît à surprendre là où on ne l'attend pas. «BC Partners avait prévu de lancer cette vente à la mi-janvier, révèle un professionnel, mais Lactalis a su faire une offre qui a coupé court à un processus qui s'annonçait long et semblait n'intéresser que des fonds d'investissement.» En tombant ainsi dans l'escarcelle d'un industriel qui a déjà une présence commerciale dans plus de 80 pays, le fromager italien va bénéficier de synergies plus nombreuses.
Un appétit d'ogre
Lactalis, dont le siège est à Laval (Mayenne), est déjà le leader européen du fromage avec des marques telles que Président, Lanquetot dans le camembert normand, Société dans le roquefort et Salakis pour la feta. Mais il est aussi leader dans le lait de consommation (Lactel), le beurre et la crème (Bridel). En outre, il est depuis peu un acteur majeur dans les yaourts avec sa marque B'A et la coentreprise qu'il vient de créer avec Nestlé. Le leader mondial de l'agroalimentaire et le fromager mayennais ont en effet annoncé le mois dernier qu'ils mettaient en commun leurs activités dans les produits laitiers frais en Europe. Lactalis possède 60% de ce nouvel ensemble aux marques aussi célèbres que Nestlé, Sveltesse, Yoco et La Laitière. En quelque cinq ans, depuis le décès de son père, fondateur du groupe, Emmanuel Besnier a fait preuve d'un appétit d'ogre. Le chiffre d'affaires est passé de 4,5 milliards à près de 8 milliards d'euros (après absorption de Galbani).
Michel Besnier, patron visionnaire avait réussi à industrialiser la production de fromages traditionnels français en appellation d'origine contrôlée. Il a su créer des marques fortes et à soumettre ses concurrents.
Aujourd'hui, Emmanuel, son fils cadet, est à la tête d'une collecte de 19 millions de litres de lait par jour et emploie plus 20 000 salariés dont 7 500 à l'étranger. La transformation du lait génère des marges très confortables. D'autant que le prix du lait payé aux éleveurs n'a jamais été aussi bas. C'est ainsi qu'en 2004 Lactalis a pu se porter acquéreur de six laiteries en Europe de l'Est, en Espagne, en Italie et aux États-Unis. Il a aussi récupéré les usines normandes du groupe Parmalat en faillite et devient aujourd'hui le deuxième groupe fromager international derrière l'américain Kraft.
Par Le Figaro
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Galbani, leader italien du fromage, connu dans le monde entier pour ses mascarpones, mozzarellas et ricottas, restera français. Après Danone et après le fond de capital-risque BC Partners (du financier parisien André François-Poncet) qui l'avait racheté il y a deux ans, c'est maintenant le groupe familial Lactalis, conseillé par la banque Rotschild, qui reprend cette affaire florissante réalisant 1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires dont un quart à l'international.
Les différentes parties n'ont pas voulu révéler le montant de cette vente. Le secret est plus qu'une habitude chez Lactalis, c'est une véritable stratégie de la part du groupe et du président de son conseil de surveillance, Emmanuel Besnier. Celui-ci ne répond jamais à aucune interview et se plaît à surprendre là où on ne l'attend pas. «BC Partners avait prévu de lancer cette vente à la mi-janvier, révèle un professionnel, mais Lactalis a su faire une offre qui a coupé court à un processus qui s'annonçait long et semblait n'intéresser que des fonds d'investissement.» En tombant ainsi dans l'escarcelle d'un industriel qui a déjà une présence commerciale dans plus de 80 pays, le fromager italien va bénéficier de synergies plus nombreuses.
Un appétit d'ogre
Lactalis, dont le siège est à Laval (Mayenne), est déjà le leader européen du fromage avec des marques telles que Président, Lanquetot dans le camembert normand, Société dans le roquefort et Salakis pour la feta. Mais il est aussi leader dans le lait de consommation (Lactel), le beurre et la crème (Bridel). En outre, il est depuis peu un acteur majeur dans les yaourts avec sa marque B'A et la coentreprise qu'il vient de créer avec Nestlé. Le leader mondial de l'agroalimentaire et le fromager mayennais ont en effet annoncé le mois dernier qu'ils mettaient en commun leurs activités dans les produits laitiers frais en Europe. Lactalis possède 60% de ce nouvel ensemble aux marques aussi célèbres que Nestlé, Sveltesse, Yoco et La Laitière. En quelque cinq ans, depuis le décès de son père, fondateur du groupe, Emmanuel Besnier a fait preuve d'un appétit d'ogre. Le chiffre d'affaires est passé de 4,5 milliards à près de 8 milliards d'euros (après absorption de Galbani).
Michel Besnier, patron visionnaire avait réussi à industrialiser la production de fromages traditionnels français en appellation d'origine contrôlée. Il a su créer des marques fortes et à soumettre ses concurrents.
Aujourd'hui, Emmanuel, son fils cadet, est à la tête d'une collecte de 19 millions de litres de lait par jour et emploie plus 20 000 salariés dont 7 500 à l'étranger. La transformation du lait génère des marges très confortables. D'autant que le prix du lait payé aux éleveurs n'a jamais été aussi bas. C'est ainsi qu'en 2004 Lactalis a pu se porter acquéreur de six laiteries en Europe de l'Est, en Espagne, en Italie et aux États-Unis. Il a aussi récupéré les usines normandes du groupe Parmalat en faillite et devient aujourd'hui le deuxième groupe fromager international derrière l'américain Kraft.
Par Le Figaro