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La journée du dimanche 6 décembre 2008, restera gravée dans l’histoire du festival culturel local de la musique et de la chanson kabyles et pour cause ! une conférence-interview a été organisée par la coordinatrice scientifique du colloque du festival, l’anthropologue berbérisante Farida Aït Ferroukh en présence de Kamel Hamadi, au fils d’Allaoua Zerrouki, Mohand Seghir, qui vient en Algérie pour la première fois depuis janvier 1955 : Il n’avait que ... 17 mois !.
Ceux qui pensaient apprendre plus sur Allaoua Zerrouki de la bouche de son propre fils se sont trompés. En effet, ce sera plutôt certains membres de la famille qui lui apprendront des choses. Sinon, ce sera surtout Kamel Hamadi qui fera un témoignage, lui qui l’a côtoyé.
Cette conférence-interview débutera par ... des larmes : Mohand Seghir Zerrouki avait du mal à s'exprimer : “Ce n’est que la semaine passée que Kamel Hamadi m’apprendra que mon père était un activiste du FLN durant la Guerre d’Algérie. Je l’ignorai totalement”. Plus loin encore : “Même les circonstances de la mort de ma véritable mère, tombée au champ d’honneur, m’étaient inconnu”. Inutile de parler de l’effet que ces révélations ont eu sur l’assistance présente !
Tout le monde a été bouleversé.
Ce sera donc Farida Aït Ferroukh qui dirigera l’interview durant laquelle un débat chaud et émotionnel a eu lieu. Tout d’abord, à la question de savoir quelle représentation se fait Mohand Seghir Zerrouki de son père; il n’hésitera pas à répondre : L’artiste beaucoup plus que le père. Toutefois, il dira quand même : “Mon père, qui jouait de six instruments ne m’a laissé qu’un seul héritage : Celui de savoir est-ce qu’un chanteur chante juste mais, j’aurais aimé qu’il m’apprenne à jouer, au moins, d’un instrument”.
En tout cas, Mohand Seghir s’est senti vraiment chez lui et maintenant que le contact est établi, il aura beaucoup à faire avec ce qu’il vient d’apprendre. C’est bien son intention.
Par la Dépêche de Kabylie
Ceux qui pensaient apprendre plus sur Allaoua Zerrouki de la bouche de son propre fils se sont trompés. En effet, ce sera plutôt certains membres de la famille qui lui apprendront des choses. Sinon, ce sera surtout Kamel Hamadi qui fera un témoignage, lui qui l’a côtoyé.
Cette conférence-interview débutera par ... des larmes : Mohand Seghir Zerrouki avait du mal à s'exprimer : “Ce n’est que la semaine passée que Kamel Hamadi m’apprendra que mon père était un activiste du FLN durant la Guerre d’Algérie. Je l’ignorai totalement”. Plus loin encore : “Même les circonstances de la mort de ma véritable mère, tombée au champ d’honneur, m’étaient inconnu”. Inutile de parler de l’effet que ces révélations ont eu sur l’assistance présente !
Tout le monde a été bouleversé.
Ce sera donc Farida Aït Ferroukh qui dirigera l’interview durant laquelle un débat chaud et émotionnel a eu lieu. Tout d’abord, à la question de savoir quelle représentation se fait Mohand Seghir Zerrouki de son père; il n’hésitera pas à répondre : L’artiste beaucoup plus que le père. Toutefois, il dira quand même : “Mon père, qui jouait de six instruments ne m’a laissé qu’un seul héritage : Celui de savoir est-ce qu’un chanteur chante juste mais, j’aurais aimé qu’il m’apprenne à jouer, au moins, d’un instrument”.
En tout cas, Mohand Seghir s’est senti vraiment chez lui et maintenant que le contact est établi, il aura beaucoup à faire avec ce qu’il vient d’apprendre. C’est bien son intention.
Par la Dépêche de Kabylie
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