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Le directeur de l’Institut Pasteur en Algérie remercié

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  • Le directeur de l’Institut Pasteur en Algérie remercié

    Le ministre de la Santé aurait mis fin hier aux fonctions du directeur de l’Institut Pasteur en Algérie

    Cette décision aurait été motivée par une mauvaise gestion du dossier de la grippe saisonnière puis de la grippe A.

    La notification de cette décision est intervenue le jour de la réception du premier lot de vaccins contre la grippe porcine. La ventilation de ce vaccin devait être assurée par l’Institut Pasteur.

    Par le Soir

  • #2
    Cette décision aurait été motivée par une mauvaise gestion du dossier de la grippe saisonnière puis de la grippe A.
    La mauvaise gestion du dossier de la grippe saisonnière puis de la grippe A est surtout motivée par le fameux crédit documentaire qui n'a pas fini de montrer, par ailleurs, toutes les conséquences de son adoption!...

    Cela fait des années que le vaccin contre la grippe est disponible dans toutes les bonnes pharmacie et ce n'est que cette année qu'il y a pénurie!...

    Vous serez surpris de découvrir, à votre prochaine visite chez le pharmaciens, la somme de médicaments objet de la pénurie d'ailleurs!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      Tout à fait hben.
      Il faut chercher les raisons du limogeage du directeur ailleurs.
      L'IPA, sous la direction de M. Abbadi avait par le passé rempli de manière efficace sa mission et il n'y a jamais eu de problème d'approvisionnement en vaccin. Son directeur avait démissionné une première fois en raison des ingérences, et a été rappelé à la suite scandale des vaccins commandés auprès d'un laboratoire indien.
      Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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      • #4
        Le ministre de la Santé aurait mis fin hier aux fonctions du directeur de l’Institut Pasteur en Algérie
        Je pense que c'est lui qui doit être limogé après moult scandales, notamment quand il tenait le portefeuille de l'agriculture.
        Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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        • #5
          Les dessous d’un limogeage

          Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière M.Saïd Barkat, a décidé de limoger le professeur Mohammed Abadi, directeur de l’Institut Pasteur d’Alger (IPA). Cette décision survient au moment où les vaccins contre le virus H1N1 de la grippe porcine sont en cours d’importation et de contrôle au niveau de l’IPA.

          Ce genre de décision n’est pas sans susciter l’inquiétude de la population déjà sujette à la panique. Selon une source bien informée au département de Saïd Barkat, ce dernier reproche au directeur limogé de «ne pas avoir appliqué les recommandations de la tutelle».

          Des recommandations, ajoute la même source, qui sont relatives, entre autres, à la gestion du dossier du vaccin contre la grippe saisonnière et celui contre la grippe porcine.

          Dans ce contexte, rappelons que l’Algérie n’a importé que 1,6 million de doses du vaccin saisonnier, ce qui a privé une grande partie des personnes ciblées de se faire vacciner.

          Pour ce qui est du vaccin contre la grippe porcine, l’Algérie n’a reçu que 900.000 doses comme premier lot, alors que la réception du reste de la quantité totale se fera par échelonnement sur une période de cinq mois. La décision a été motivée aussi par la rupture, ajoute-on, du réactif, un produit utilisé pour les examens des prélèvements pour la grippe porcine.

          Il est reproché également au Professeur Mohammed Abadi la non-application des recommandations du ministre concernant l’acquisition de matériel médical. Ces acquisitions concernent, notamment deux appareils de PCR pour la détection des ARN des virus des hépatites B et D dans le prélèvement biologique et des analyses. Ils devaient être placés au niveau des unités post-aiguës de Constantine et d’Oran.

          Le limogeage du directeur de l’Institut survient à ce moment précis où la pandémie de la grippe porcine gagne du terrain à une allure fulgurante. Pourquoi la décision n’a-t-elle pas été rendue officielle? Et enfin, pourquoi dire que le vaccin contre la grippe saisonnière était en rupture de stock alors qu’il y a quelques jours seulement, il a été cédé au niveau de certains hôpitaux sous le manteau?

          Décidément, ce sont là des questions qui embarrassent le ministère qui maintient le flou alors que 36 millions d’Algériens ne demandent qu’à être rassurés.

          Par l'Expression

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          • #6
            Dans un précédent post j'avais émis l'hypothèse que les causes du limogeage de M. Abadi ne sont pas dans la gestion du dossier de la grippe. Je me suis basé sur l'intégrité notoirement connue du DG de l'IPA, son professionalisme et ses qualités humaines. Certes Monsieur Abbadi avait des détracteurs au sein même de l'IPA, en raison même de son intégrité morale. En effet depuis son retour à la tête de Pasteur en avril 2009, il a tout fait pour empêcher les magouilles qui se faisaient au détriment de la santé des gens parfois. La presse d'aujourd'hui abonde dans ce sens; selon El watan les salariés de l'IPA parlent de réglement de compte :
            Les travailleurs dénoncent un règlement de comptes
            C’est un règlement de comptes ! » Les travailleurs de l’Institut Pasteur de Dély Ibrahim (Alger) dénoncent le limogeage de leur directeur, le docteur Abadi par le ministre de la Santé, Saïd Barkat. Plusieurs dizaines de travailleurs se sont rassemblés, hier, à l’intérieur de l’institut en signe de solidarité avec le Dr Abadi et pour « rejeter la nomination d’un nouveau directeur ».

            Pour les protestataires, l’argument avancé par le ministre pour justifier le remerciement du directeur de l’institut « ne tient pas la route ». « On dit qu’il a été relevé de ses fonctions à cause du retard accumulé dans l’opération d’importation du vaccin contre la grippe A. L’Institut n’a rien à voir avec l’importation du vaccin. C’est le ministère qui en est responsable », lance un travailleur rencontré sur place. Selon les travailleurs, les responsables du ministère, et à leur tête le ministre, Saïd Barkat, veulent cacher leur défaillance en faisant porter le chapeau au Dr Abadi. « Habou yemeshou fih el mous » (on veut lui imputer toute la responsabilité) », ajoutent les contestataires qui affirment que les 800 travailleurs de l’Institut Pasteur s’opposent à l’installation d’un nouveau directeur. « Il est un vrai bosseur et un directeur exemplaire. Son expérience sert beaucoup l’Institut », témoigne un autre employé. Pour rappel, le limogeage du Dr Abadi est intervenu mardi dernier. Le ministre de la Santé l’a remplacé par le directeur financier de l’hôpital Maillot de Bab El Oued, Belamri Hocine.

            Par Madjid Makedhi

            El Khabbar va plus loin en parlant d'une enquête en cours sur les magouilles qui ont précédé la venue de Monsieur Abbadi à la tête de cette stratégique institution... Affaire à suivre
            Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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            • #7
              Said Barkat: Le directeur de l'Institut Pasteur a été limogé à cause de sa mauvaise gestion»

              L’Algérie a fait pression sur le laboratoire britannique qui produit le vaccin contre le virus H1N1 afin d’en acquérir rapidement. C’est ce qu’a déclaré jeudi, le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat. Ces pressions ont fini par aboutir, rappelant l’arrivée en Algérie du premier lot de vaccin contre la grippe A de 450.000 doses qui fait partie d’un lot global de 20 millions de doses. M.Barkat a indiqué que ce dernier se trouvait actuellement à l’Institut Pasteur où il est soumis à des analyses avant d’entamer la vaccination selon «les priorités sanitaires.»

              Le ministre de la Santé a rassuré les citoyens en affirmant que le vaccin contre la grippe A/H1N1 ne présentait aucun risque. M.Barkat qui répondait à une préoccupation formulée par un membre du Conseil de la nation, a soutenu que «le vaccin ne présente aucun risque sur la santé des citoyens, contrairement à ce que veulent faire croire certaines parties». Il est tout à fait normal, selon lui, que chaque vaccin présente des effets secondaires, «mais celui acquis par l’Algérie est certifié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et ne présente donc aucun danger sur la santé publique». Le ministre a, par ailleurs, rappelé le nombre cumulé des cas confirmés de personnes atteintes de grippe A/H1N1, arrêté mercredi à 389 cas, tous hospitalisés et 16 décès qui étaient, a-t-il dit, à un stade avancé et grave de la maladie. La prévention étant, selon lui, le meilleur moyen de lutte contre l’infection.

              Tout en affirmant que l’Algérie maîtrise la situation concernant la propagation du virus par rapport aux pays développés, le ministre a préconisé de suivre les mesures médico-sanitaires préventives, notamment se laver fréquemment les mains. Rappelant les efforts fournis par l’Etat pour faire face à cette épidémie, le ministre a affirmé que le groupe pharmaceutique Saidal produisait actuellement le vaccin contre la grippe saisonnière sous le nom de «Saiflu», l’ensemble des personnes atteintes du virus H1N1 ayant été traitées par ce vaccin. Avec ce vaccin qui a été distribué à travers les wilayas du pays, l’Algérie est en mesure de vacciner 7,5 millions de personnes, a souligné M.Barkat, ajoutant que 156 hôpitaux étaient mobilisés pour accueillir les personnes atteintes.

              Par ailleurs, outre les 200 millions de masques disponibles, 300 millions de ce produit devraient être réceptionnés ultérieurement, «L’Etat ne ménage aucun effort pour veiller à la santé des citoyens», soutient-il. Le ministre de la Santé n’a pas révélé la date du lancement de la campagne de vaccination contre le virus H1N1. Il se contentera d’affirmer que l’opération s’étalera sur cinq mois.

              Par ailleurs, il a nié toute relation entre le limogeage du directeur de l’Institut Pasteur et le virus de la grippe porcine, estimant qu’il s’agit plutôt de dysfonctionnement au niveau de la gestion.

              M.Barkat reconnaît, néanmoins, la défaillance au niveau des hôpitaux publics en termes de personnel paramédical. Il précisera enfin que l’Etat ne peut plus continuer à former des médecins pour le privé ou les hôpitaux étrangers.

              Par l'Expression

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              • #8
                Quand Said barakat était le ministre de l'agriculture nous avons pour la première fois en Algérie connu la pénurie de pommes de terre, et maintenant en tant que ministre de la santé nous avons des pénuries de vaccins...

                et avec ça c'est le directeur de l'institut pasteur qui est remercié !!

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                • #9
                  389 cas, tous hospitalisés et 16 décès
                  Voici le genre de chiffre qu'il faut manipuler avec prudence ! Cela nous fait une mortalité de l'ordre de 41 pour mille, alors qu'en Amérique et en Europe elle se situe entre 1 et 4 pour mille. Si ces chiffres sont vérifiés, cela veut dire qu'en Algérie la grippe A tue 10 à 40 fois plus qu'ailleurs, cela implique que la prise en charge aux niveau des établissements de soins est défaillante. Si j'étais à la place de Barkat j'éviterai de faire de telles déclarations. Mais lorsqu'il affirme plus loin que :
                  l’Algérie maîtrise la situation concernant la propagation du virus par rapport aux pays développés
                  je ne peux m'empêcher de me poser la question : Comment Monsieur le ministre ? Le ministre qui ne semble pas en mesure de maitriser le fonctionnement des établissements placé sous sa tutelle, et je ne veux pour preuve que les chiffres annoncés plus haut, prétend maitriser la propagation du virus sur laquelle il n'a aucun pouvoir ! Mais bon on n'est pas à une incohérence près! Continuons de décrypter l'article.
                  le ministre a affirmé que le groupe pharmaceutique Saidal produisait actuellement le vaccin contre la grippe saisonnière sous le nom de «Saiflu», l’ensemble des personnes atteintes du virus H1N1 ayant été traitées par ce vaccin
                  Ah bon ! Maintenant on traite la grippe A avec le vaccin de la grippe saisonnière ! Vous l'avez sans doute compris, le Saiflu n'est pas un vaccin mais un antirétroviral, c'est à dire un médicament contre les virus, du genre du Tamiflu. Mais je ne crois pas M.Barkat capable de débiter une telle balourdise, il est médecin. A mon avis le journaliste n'a rien compris à ce que disait M. le ministre.

                  Mon propre avis :
                  Les chiffres de l'incidence sont à mon avis sous estimés, et beaucoup de personnes n'ayant pas eu des examens de labo sont passées entre les mailles, d'autant plus que certains chiffres en Europe précisent que près de 30 % des cas présentent des symptômes bénins.
                  Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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