Algérie Commerce extérieur Commerce extérieur - Relations bilatérales
Suite à l’adoption par le gouvernement algérien, en juillet dernier, de mesures restreignant les importations, une délégation d’élus provençaux a rencontré dimanche Ahmed Ouyahia, le Premier ministre algérien. Objectif : jouer l’apaisement et la coopération.
Fin juillet, la nouvelle est tombée comme un couperet. L’article 69 de la nouvelle loi de finances complémentaire (LFC) imposait désormais le paiement des importations uniquement par crédit documentaire (Crédoc) et supprimait les importations de matériel d’occasion dans le BTPH. Un coup dur pour le port de Marseille et pour nombre d’acteurs économiques de la région PACA.
Face à cette décision brutale, visant principalement à endiguer l’envolée des importations algériennes (+ 300 % depuis 2002), Anne-Marie Idrac, la secrétaire d’Etat au commerce extérieur, a rapidement donné le ton de la réplique française. « Nous n’avons pas de jugement à apporter sur la politique du gouvernement algérien. Nos démarches n’ont aucune conséquence sur la souveraineté économique de l’Algérie », a-t-elle précisé fin septembre, à Marseille, lors d’une rencontre avec les fédérations professionnelles.
Une attitude diplomatique qui semble avoir payé. Dimanche, la délégation provençale a en effet obtenu des décisions concrètes destinées à améliorer la coopération économique entre les deux pays. La première concerne la création d’une maison Marseille-Provence à Alger. Elle aidera les entreprises algériennes à investir dans la cité phocéenne et, inversement, elle apportera son soutien aux entreprises marseillaises désireuses d’investir en Algérie.
En outre, deux groupes de travail ont été mis en place. Le premier, entre le port de Marseille-Fos et les ports algériens, visera à adopter certaines actions communes. Le second, impliquant la CCI Marseille-Provence et la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), se penchera sur les échanges entre PME provençales et algériennes.
Sophie Creusillet
Suite à l’adoption par le gouvernement algérien, en juillet dernier, de mesures restreignant les importations, une délégation d’élus provençaux a rencontré dimanche Ahmed Ouyahia, le Premier ministre algérien. Objectif : jouer l’apaisement et la coopération.
Fin juillet, la nouvelle est tombée comme un couperet. L’article 69 de la nouvelle loi de finances complémentaire (LFC) imposait désormais le paiement des importations uniquement par crédit documentaire (Crédoc) et supprimait les importations de matériel d’occasion dans le BTPH. Un coup dur pour le port de Marseille et pour nombre d’acteurs économiques de la région PACA.
Face à cette décision brutale, visant principalement à endiguer l’envolée des importations algériennes (+ 300 % depuis 2002), Anne-Marie Idrac, la secrétaire d’Etat au commerce extérieur, a rapidement donné le ton de la réplique française. « Nous n’avons pas de jugement à apporter sur la politique du gouvernement algérien. Nos démarches n’ont aucune conséquence sur la souveraineté économique de l’Algérie », a-t-elle précisé fin septembre, à Marseille, lors d’une rencontre avec les fédérations professionnelles.
Une attitude diplomatique qui semble avoir payé. Dimanche, la délégation provençale a en effet obtenu des décisions concrètes destinées à améliorer la coopération économique entre les deux pays. La première concerne la création d’une maison Marseille-Provence à Alger. Elle aidera les entreprises algériennes à investir dans la cité phocéenne et, inversement, elle apportera son soutien aux entreprises marseillaises désireuses d’investir en Algérie.
En outre, deux groupes de travail ont été mis en place. Le premier, entre le port de Marseille-Fos et les ports algériens, visera à adopter certaines actions communes. Le second, impliquant la CCI Marseille-Provence et la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), se penchera sur les échanges entre PME provençales et algériennes.
Sophie Creusillet
Commentaire