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Les agissements de Haidar répondent à un agenda politique arrêté en dehors du Maroc (Fassi Fihri)
Rabat, 08/12/09 - Les activités de la dénommée Aminatou Haidar répondent à un agenda politique arrêté en dehors du Maroc, a souligné M.Taib Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
"Nous savions déjà que le travail qu'elle faisait n'était pas un travail sous le parapluie si positif, si noble des droits de l'Homme, mais qu'elle le faisait dans le cadre d'un agenda politique qui était arrêté en dehors du Maroc", a affirmé le ministre qui était, mardi, l'invité de "l'entretien France 24", à l'occasion de la tenue, à Bruxelles, de la 8ème session du Conseil d'Association Maroc-UE.
Le ministre a indiqué que A. Haidar s'est volontairement mise dans cette situation pour attirer l'attention, soulignant qu'elle a heurté les sentiments de tous les Marocains en reniant sa nationalité et en remettant son passeport.
"On ne joue pas avec le passeport et on n'insulte pas un des symboles de cette nationalité, qui est ce document qui lui a permis de voyager et d'entrer et de sortir du Royaume", a dit le ministre.
M. Fassi Fihri a également rappelé que l'ensemble de la classe politique marocaine est unanime aujourd'hui pour ne pas céder au chantage, s'interrogeant sur l'opportunité et le timing choisis par A. Haidar et "ses commanditaires" pour agir de la sorte.
"La question que l'on se pose aujourd'hui est celle de savoir pourquoi a-t-elle choisi ce moment précis où nous étions en train de discuter un nouveau round des négociations dans le cadre des Nations Unies pour qu'elle pose ce problème en débarquant avec des journalistes espagnols, annonçant pour la première fois qu'elle n'était pas marocaine".
"Cette dame a refusé sa nationalité et elle doit assumer sa responsabilité. Elle est libre d'aller là où elle veut et puisqu'elle est membre du polisario elle n'a qu'à rejoindre ses partenaires qui continuent aujourd'hui d'encercler des populations sur le territoire algérien où il n'y a pas de recensement et il n'y a pas d'accès aux personnes", a dit le ministre, souhaitant que "cette préoccupation humanitaire soit élargie à ces milliers de personnes".
M. Fassi Fihri a relevé que A. Haidar a "usé et abusé" de la nationalité marocaine et de son passeport des décennies durant, rappelant qu'elle était fonctionnaire, qu'elle a travaillé dans des institutions élues et au sein de l'Instance Equité et Réconciliation (IER) dont elle a été une bénéficiaire. Elle s'était présentée à cette instance d'elle-même, en sa qualité de Marocaine, et avait perçu à ce titre une compensation importante de l'ordre de 48.000 euros, a rappelé le ministre.
"Elle s'est donc placée d'elle-même dans cette situation et elle est partie de là où elle est venue, à savoir les îles Canaries, conformément au droit et aux règles des organisations internationales de transport", a expliqué M. Fassi Fihri.
Le ministre a, par ailleurs, souligné que les parties (Algérie et polisario) qui ont orchestré "l'opération Haidar" sont seules responsables du blocage politique au Sahara, soulignant que ce qui importe pour le Maroc c'est la sécurité dans la région et la quiétude des populations de ses provinces du sud.
MAP
Rabat, 08/12/09 - Les activités de la dénommée Aminatou Haidar répondent à un agenda politique arrêté en dehors du Maroc, a souligné M.Taib Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
"Nous savions déjà que le travail qu'elle faisait n'était pas un travail sous le parapluie si positif, si noble des droits de l'Homme, mais qu'elle le faisait dans le cadre d'un agenda politique qui était arrêté en dehors du Maroc", a affirmé le ministre qui était, mardi, l'invité de "l'entretien France 24", à l'occasion de la tenue, à Bruxelles, de la 8ème session du Conseil d'Association Maroc-UE.
Le ministre a indiqué que A. Haidar s'est volontairement mise dans cette situation pour attirer l'attention, soulignant qu'elle a heurté les sentiments de tous les Marocains en reniant sa nationalité et en remettant son passeport.
"On ne joue pas avec le passeport et on n'insulte pas un des symboles de cette nationalité, qui est ce document qui lui a permis de voyager et d'entrer et de sortir du Royaume", a dit le ministre.
M. Fassi Fihri a également rappelé que l'ensemble de la classe politique marocaine est unanime aujourd'hui pour ne pas céder au chantage, s'interrogeant sur l'opportunité et le timing choisis par A. Haidar et "ses commanditaires" pour agir de la sorte.
"La question que l'on se pose aujourd'hui est celle de savoir pourquoi a-t-elle choisi ce moment précis où nous étions en train de discuter un nouveau round des négociations dans le cadre des Nations Unies pour qu'elle pose ce problème en débarquant avec des journalistes espagnols, annonçant pour la première fois qu'elle n'était pas marocaine".
"Cette dame a refusé sa nationalité et elle doit assumer sa responsabilité. Elle est libre d'aller là où elle veut et puisqu'elle est membre du polisario elle n'a qu'à rejoindre ses partenaires qui continuent aujourd'hui d'encercler des populations sur le territoire algérien où il n'y a pas de recensement et il n'y a pas d'accès aux personnes", a dit le ministre, souhaitant que "cette préoccupation humanitaire soit élargie à ces milliers de personnes".
M. Fassi Fihri a relevé que A. Haidar a "usé et abusé" de la nationalité marocaine et de son passeport des décennies durant, rappelant qu'elle était fonctionnaire, qu'elle a travaillé dans des institutions élues et au sein de l'Instance Equité et Réconciliation (IER) dont elle a été une bénéficiaire. Elle s'était présentée à cette instance d'elle-même, en sa qualité de Marocaine, et avait perçu à ce titre une compensation importante de l'ordre de 48.000 euros, a rappelé le ministre.
"Elle s'est donc placée d'elle-même dans cette situation et elle est partie de là où elle est venue, à savoir les îles Canaries, conformément au droit et aux règles des organisations internationales de transport", a expliqué M. Fassi Fihri.
Le ministre a, par ailleurs, souligné que les parties (Algérie et polisario) qui ont orchestré "l'opération Haidar" sont seules responsables du blocage politique au Sahara, soulignant que ce qui importe pour le Maroc c'est la sécurité dans la région et la quiétude des populations de ses provinces du sud.
MAP
? la presse marocaine n avait pas trouvé sur quel pied danser 
?
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