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Après plusieurs mois de blocage, l’Assemblée populaire communale des Ouadhias a retrouvé hier matin un fonctionnement normal après l’approbation de l’ordre du jour dans une séance de délibération publique très attendue, au vu de la grande polémique que ce conflit ouvert au sein de l’APC aura provoquée.
Naturellement, c’est une nouvelle configuration politique que cette APC importante, vu son emplacement géographique, connaîtra après le “ralliement” d’un élu du RCD à la majorité constituée par un P/APC FLN et deux adjoints du groupe indépendant. La séance de délibération s’est déroulée, hier, sans les élus de l’opposition, à savoir les trois élus du Front des forces socialistes (FFS) et un autre élu FLN.
C’est d’ailleurs par des termes virulents que Nacer Amrani, élu FFS, a réagi à cette nouvelle situation que connaît l’APC des Ouadhias en qualifiant surtout la position de l’élu du RCD qui a trahi, selon les termes de M. Amrani, son engagement avec le groupe.
"Le fait que l’élu du RCD s’est rétracté en adoptant une position pour le P/APC FLN sous la pression de ses chefs du bureau régional du RCD est un acte de trahison et une lâcheté politique”, nous dira M. Amrani. Ce dernier indiquera sur le même sujet que le maire des Ouadhias trouve toujours des solutions temporaires qui ne durent pas longtemps. “Je vous le dis, cette nouvelle coalition se désintégrera prochainement car il est impossible de travailler avec un P/APC pareil.”
Et d’ajouter : “Notre groupe continuera à s’apposer à la gestion du P/APC car il ne travaille pas dans l’intérêt de la population.”
L’élu du parti d’Aït Ahmed indiquera à propos de la position de l’élu du RCD que “c’est justement pour servir les intérêts du P/APW RCD et de M. Hanouti du FLN candidat aux prochaines sénatoriales que l’alliance a été ficelée. Ce n’est guère dans l’intérêt de la population.”
A ce propos, le chargé des élus au FLN dans la wilaya de Tizi Ouzou démentira tout deal entre le RCD et le FLN. “C’est vrai que nous avons été sollicités par le RCD pour intervenir à sa faveur au niveau de l’APC de Béni Douala qui est restée bloquée durant des mois. L’implication et la position favorable de nos deux élus au niveau de cette APC auront grandement servi au déblocage de la situation.
Le RCD a fait de même à Ouadhias en instruisant son élu pour soutenir l’exécutif dirigé par le FLN. Mais cela a pris du temps en raison de la résistance de l’élu en question.
L’APC de Ouadhias pourra à partir d’aujourd’hui (hier ndlr), fonctionner normalement”, dira M. Hanouti, contacté par nos soins.
Interrogé sur le fait d’instruire l’élu du RCD alors que l’APC compte un élu FLN ayant adopté une position a contrario du P/APC (FLN), M. Hanouti a refusé de parler de rébellion. “L’APC des Ouadhias était pour nous un enjeu majeur qu’on devait régler. Il n’y a pas eu de rébellion. Nous avons tenu des réunions avec nos élus de cette APC où un engagement a été pris par M. Hamdis pour débloquer la situation. Comme ce dernier prépare le 40e jour du décès d’un proche à lui, la chose n’a pas abouti.” Et de préciser : “Nous avons suivi avec le concours du mouhafedh,l’évolution de la situation. Quant aux sanctions, je vous dirai que chaque chose en son temps”.
C’est donc la solidarité “politique” entre le parti de Saïd Sadi et celui de Belkhadem qui aura permis, grâce au deal dont les détails seront connus dans les tout prochains jours, le déblocage de deux importantes APC que sont Beni Douala et Ouadhias.
Si certains observateurs saluent l’initiative en raison des retombées “positives” sur les deux municipalités, d’autres, par contre, craignent que cela ne soit que le prélude à une (re) distribution des “rôles”, plutôt de postes “stratégiques”.
Cela prouve aussi que le parti de Saïd Sadi a fini par “apprendre” à travailler avec son ennemi juré, le FLN en l’occurrence. N’est-ce pas que “la politique est l’art de se servir des autres en leur faisont croire qu’on les sert !”
Par la Dépêche de Kabylie
Naturellement, c’est une nouvelle configuration politique que cette APC importante, vu son emplacement géographique, connaîtra après le “ralliement” d’un élu du RCD à la majorité constituée par un P/APC FLN et deux adjoints du groupe indépendant. La séance de délibération s’est déroulée, hier, sans les élus de l’opposition, à savoir les trois élus du Front des forces socialistes (FFS) et un autre élu FLN.
C’est d’ailleurs par des termes virulents que Nacer Amrani, élu FFS, a réagi à cette nouvelle situation que connaît l’APC des Ouadhias en qualifiant surtout la position de l’élu du RCD qui a trahi, selon les termes de M. Amrani, son engagement avec le groupe.
"Le fait que l’élu du RCD s’est rétracté en adoptant une position pour le P/APC FLN sous la pression de ses chefs du bureau régional du RCD est un acte de trahison et une lâcheté politique”, nous dira M. Amrani. Ce dernier indiquera sur le même sujet que le maire des Ouadhias trouve toujours des solutions temporaires qui ne durent pas longtemps. “Je vous le dis, cette nouvelle coalition se désintégrera prochainement car il est impossible de travailler avec un P/APC pareil.”
Et d’ajouter : “Notre groupe continuera à s’apposer à la gestion du P/APC car il ne travaille pas dans l’intérêt de la population.”
L’élu du parti d’Aït Ahmed indiquera à propos de la position de l’élu du RCD que “c’est justement pour servir les intérêts du P/APW RCD et de M. Hanouti du FLN candidat aux prochaines sénatoriales que l’alliance a été ficelée. Ce n’est guère dans l’intérêt de la population.”
A ce propos, le chargé des élus au FLN dans la wilaya de Tizi Ouzou démentira tout deal entre le RCD et le FLN. “C’est vrai que nous avons été sollicités par le RCD pour intervenir à sa faveur au niveau de l’APC de Béni Douala qui est restée bloquée durant des mois. L’implication et la position favorable de nos deux élus au niveau de cette APC auront grandement servi au déblocage de la situation.
Le RCD a fait de même à Ouadhias en instruisant son élu pour soutenir l’exécutif dirigé par le FLN. Mais cela a pris du temps en raison de la résistance de l’élu en question.
L’APC de Ouadhias pourra à partir d’aujourd’hui (hier ndlr), fonctionner normalement”, dira M. Hanouti, contacté par nos soins.
Interrogé sur le fait d’instruire l’élu du RCD alors que l’APC compte un élu FLN ayant adopté une position a contrario du P/APC (FLN), M. Hanouti a refusé de parler de rébellion. “L’APC des Ouadhias était pour nous un enjeu majeur qu’on devait régler. Il n’y a pas eu de rébellion. Nous avons tenu des réunions avec nos élus de cette APC où un engagement a été pris par M. Hamdis pour débloquer la situation. Comme ce dernier prépare le 40e jour du décès d’un proche à lui, la chose n’a pas abouti.” Et de préciser : “Nous avons suivi avec le concours du mouhafedh,l’évolution de la situation. Quant aux sanctions, je vous dirai que chaque chose en son temps”.
C’est donc la solidarité “politique” entre le parti de Saïd Sadi et celui de Belkhadem qui aura permis, grâce au deal dont les détails seront connus dans les tout prochains jours, le déblocage de deux importantes APC que sont Beni Douala et Ouadhias.
Si certains observateurs saluent l’initiative en raison des retombées “positives” sur les deux municipalités, d’autres, par contre, craignent que cela ne soit que le prélude à une (re) distribution des “rôles”, plutôt de postes “stratégiques”.
Cela prouve aussi que le parti de Saïd Sadi a fini par “apprendre” à travailler avec son ennemi juré, le FLN en l’occurrence. N’est-ce pas que “la politique est l’art de se servir des autres en leur faisont croire qu’on les sert !”
Par la Dépêche de Kabylie