Tweet
Washington appuie la proposition d’Alger de criminaliser les rançons versées aux groupes terroristes
Merouane Mokdad
C’est une bataille d’importance que vient de remporter l’Algérie dans sa guerre contre le l’ex-GSPC, devenu Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Washington a donné son accord de principe de soutenir la proposition algérienne de « criminaliser » la rançon accordée par des gouvernements pour libérer les otages pris par des groupes armés.
En visite officielle à Washington, Mourad Medelci, ministre des Affaires Etrangères, a pu convaincre de hauts responsables américains, dont la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, d’appuyer cette proposition dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Alger, qui souhaite soumettre ce projet au Conseil de sécurité de l’ONU pour en faire une contrainte internationale, estime que payer des rançons pour des groupes armés en échange de la libération d’otages est une manière de financer le terrorisme et la déstabiliser des Etats.
La Grande-Bretagne et la Russie ont également apporté leur soutien à cette démarche. Avec l’appui de trois membres permanents du Conseil de sécurité, la proposition algérienne a désormais beaucoup de chances d’être adoptée.
Les inquiétudes à propos du payement des rançons ont commencé après le rapt de touristes allemands en 2003. En juillet 2009, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines, avait lancé, à partir du sommet des pays non alignés à Charm Echeikh en Egypte, un véritable réquisitoire contre« les payeurs de rançons ». « Le financement des actes terroristes se fait en grande partie à travers l’argent collecté à partir de ces opérations de demande de rançons qui prennent des proportions alarmantes », avait-il déclaré.
A Washington, Mourad Medelci a abordé la situation sécuritaire au Sahel et de la Corne de l’Afrique où des groupes armés s’adonnent à des actes de kidnapping et de piraterie. Il a été reçu par le général James Jones, conseiller du président Barak Omaba pour la sécurité nationale. Il a été également reçu par Antony Blinken, conseiller du vice-président Joe Baden pour les affaires de sécurité nationale et par Daniel Benjamin, coordonnateur pour la lutte contre le terrorisme au Département d’Etat.
TSA algérie :http://www.tsa-************/diplomat...-les_8656.html
Merouane Mokdad
C’est une bataille d’importance que vient de remporter l’Algérie dans sa guerre contre le l’ex-GSPC, devenu Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Washington a donné son accord de principe de soutenir la proposition algérienne de « criminaliser » la rançon accordée par des gouvernements pour libérer les otages pris par des groupes armés.
En visite officielle à Washington, Mourad Medelci, ministre des Affaires Etrangères, a pu convaincre de hauts responsables américains, dont la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, d’appuyer cette proposition dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Alger, qui souhaite soumettre ce projet au Conseil de sécurité de l’ONU pour en faire une contrainte internationale, estime que payer des rançons pour des groupes armés en échange de la libération d’otages est une manière de financer le terrorisme et la déstabiliser des Etats.
La Grande-Bretagne et la Russie ont également apporté leur soutien à cette démarche. Avec l’appui de trois membres permanents du Conseil de sécurité, la proposition algérienne a désormais beaucoup de chances d’être adoptée.
Les inquiétudes à propos du payement des rançons ont commencé après le rapt de touristes allemands en 2003. En juillet 2009, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines, avait lancé, à partir du sommet des pays non alignés à Charm Echeikh en Egypte, un véritable réquisitoire contre« les payeurs de rançons ». « Le financement des actes terroristes se fait en grande partie à travers l’argent collecté à partir de ces opérations de demande de rançons qui prennent des proportions alarmantes », avait-il déclaré.
A Washington, Mourad Medelci a abordé la situation sécuritaire au Sahel et de la Corne de l’Afrique où des groupes armés s’adonnent à des actes de kidnapping et de piraterie. Il a été reçu par le général James Jones, conseiller du président Barak Omaba pour la sécurité nationale. Il a été également reçu par Antony Blinken, conseiller du vice-président Joe Baden pour les affaires de sécurité nationale et par Daniel Benjamin, coordonnateur pour la lutte contre le terrorisme au Département d’Etat.
TSA algérie :http://www.tsa-************/diplomat...-les_8656.html