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Le programme spatial Algérien.

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  • Le programme spatial Algérien.

    L'Algérie va entrer de « plein pieds » dans l'ère spatiale avec le lancement prochain d'un second satellite. Ce deuxième satellite algérien sera mis sur orbite au courant du 1er trimestre 2010, et viendra renforcer la « présence de l'Algérie » dans l'espace, a annoncé le directeur de l'Agence spatiale algérienne (ASAL), M. Azzeddine Oussedik.

    Ce second satellite, Alsat-2, s'inscrit dans le cadre du programme spatial algérien à horizon 2020, adopté en 2006, et constitue une continuité du système Alsat-1 d'observation de la Terre. Selon le directeur de l'ASAL, il s'agit en fait d'un satellite d'observation de la Terre à haute résolution qui sera suivi du lancement de Alsat-2B, ainsi que d'un satellite d'observation de la Terre à moyenne résolution, Alsat-1B, assurant la continuité de la mission d'Alsat-1.

    A moyen et long termes, le programme spatial algérien à l'horizon 2020 vise à mettre en oeuvre d'autres systèmes spatiaux pour répondre aux besoins de couverture de l'ensemble des secteurs nécessitant l'utilisation et l'exploitation des images satellites.

    L'Algérie a mis en oeuvre depuis 2006, quatre années après le lancement à partir d'une base spatiale russe de son premier satellite, Alsat-1 (23 novembre 2002), un vaste programme de développement de la recherche spatiale, la formation d'ingénieurs nationaux et la construction de satellites d'observation. Ce programme, doté d'une enveloppe financière de plus de 82 milliards de dinars, couvre la période 2006-2020. Selon le ministre des TIC et de la oste, M.Bessalah, ce programme prévoit la conception et la réalisation de systèmes spatiaux d'observation de la Terre à différentes résolutions spatiales et spectrales et un système spatial de télécommunications Alcomsat-1.


    Dans la continuité du système Alsat-1 d'observation de la Terre, le programme national prévoit aussi, à court terme, des satellites d'observation de la Terre à haute résolution Alsat-2, dont le lancement est prévu au cours du 1er trimestre 2010, Alsat-2B, ainsi qu'un satellite d'observation de la Terre à moyenne résolution Alsat-1B assurant la continuité de la mission d'Alsat-1. Pour son programme spatial, l'ASAL a formé une trentaine d'ingénieurs dans les centres de recherche spatiale en France et dans certains pays européens, pour notamment assurer le développement, le suivi du programme national, et surtout pour préparer l'après-Alsat-1.


    Un certain retard dans le lancement du satellite Alsat-2 a été constaté par rapport au programme initial tracé par l'Agence spatiale algérienne qui devait lancer vers la fin 2008 et la fin 2009 les satellites Alsat-2A et Alsat-2B.


    Le programme Alsat-2, « qui avance normalement », comprend la réalisation, en partenariat avec l'ASAL, de ces deux satellites à haute résolution d'observation de la Terre.

    Le projet Alsat-2, qui devrait être concrétisé au courant du 1er trimestre 2010 avec le lancement effectif du satellite, était en réalisation depuis janvier 2006.

    Parallèlement à ce projet, une équipe de 30 chercheurs a été envoyée en 2004 à Toulouse (France) pour la réalisation du satellite Alsat-2A.
    Cette équipe va réaliser au sein du Centre de recherches spatiales d'Arzew le 2e satellite, Alsat-2B, que l'Algérie « est en train de construire toute seule », selon M. Oussedik.

    Le coût global du programme d'Alsat-1 (lancé en novembre 2002) avait atteint les 11 millions de dollars. Ce premier satellite algérien a été lancé avec succès le 23 novembre 2002 à partir de la base de lancement de Plesetak en Russie.

    Il ouvrait la voie à une véritable conquête de l'espace pour les ingénieurs et techniciens algériens, et inaugure réellement l'ère spatiale algérienne.


    © Q.O 09/12/2009
    .


    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

  • #2
    L'intérêt de la chose réside également dans la fabrication de ce satellite et il me semble que ce micro satellite a été produit en Grande Bretagne avec au sein de l'équipe de conception une trentaine d'ingénieurs algériens.
    Et dans ce cas il n' y a aucunes retombées économiques sur l'activité algérienne, car construire un satellite induit la collaboration de tous les corps de métiers ...dommage que ces corps de métier se trouvent à l'extérieur du pays.

    A ce sujet, quelle est l'activité réelle de l'agence spatiale algérienne ?

    Que gagne l'Algérie/les Algériens dans ce type de projet qui est très onéreux car il se chiffre à coup de milliards.

    PS: Soit dit en passant, un des rôles des satellites est de permettre une meilleure couverture du territoire à surveiller et généralement les 1ers consommateurs/clients de ces satellites sont les militaires.
    "un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique" Ibn Khaldoun

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    • #3
      Cette équipe va réaliser au sein du Centre de recherches spatiales d'Arzew le 2e satellite, Alsat-2B, que l'Algérie « est en train de construire toute seule »,

      relis tout doucement l'article.
      .


      Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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      • #4
        petitebrise,va donc prendre l air!!

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        • #5
          Le programme spatial Algérien.

          Décidément, il n’y que l’armée après un nettoyage qui commence à vraiment faire correctement son boulot…


          Le programme Alsat 2 en voie de concrétisation

          Les Etats-Unis autorisent l’Inde à lancer des satellites algériens

          Les Etats-Unis viennent, officiellement, d’autoriser l’Inde à lancer les deux satellites algériens Alsat 2A et Alsat 2B, selon un communiqué rendu public hier par l’ambassade de l’Inde à Washington. Il s’agit, d’après la presse indienne qui a dévoilé l’information hier, du premier résultat concret de la visite effectuée en juillet dernier en Inde par la secrétaire d’Etat américaine à la défense Hillary Clinton.

          La décision des Etats-Unis de donner l’aval à l’organisation indienne de recherche spatiale (ISRO) fait suite à la signature, à l’occasion de la visite de Mme Clinton, d’un accord technique portant le lancement de ces satellites, a indiqué la même source. «L’accord autorise le lancement par ISRO des satellites algériens Alsat 2A et Alsat-2B dont les lanceurs indiens sont fabriqués avec des composants américains», a précisé le communiqué de l’ambassade.
          Il s’agit d’une étape très importante pour l’Algérie, compte tenu des missions qui seront assignées à ces satellites en matière de recherche spatiale sans compter que ce feu vert américain est un signe de la confiance placée par ce pays en l’Algérie surtout après s’être assuré que les satellites seront à usage civil.

          Lancé en janvier 2006, le programme Alsat 2 consistait en la réalisation de deux satellites à haute résolution d’observation de la Terre. Il doit être exploité pour lutter contre les catastrophes naturelles et pour une meilleure étude de la surface de la terre notamment. Pour cela, Alsat 2 «est dix fois plus précis que Alsat1», selon le directeur général de l’Agence spatiale algérienne, Azeddine Oussedik.

          Alsat 2 a été conduit en partenariat par l’ASAL et l’EADS Astrium, qui développent les deux satellites sous contrat du Centre national de Technologie spatiale. Le système de EADS Astrium est censé permettre à «l’Algérie d’obtenir des images de très haute qualité qui seront utilisées dans différentes applications comme la cartographie, la gestion des ressources agricoles, hydriques, forestières, minières et pétrolières, la lutte antiacridienne, la gestion des catastrophes naturelles et l’aménagement du territoire», a indiqué le groupe français.
          Selon EADS Astrium, «le contrat Alsat 2 prévoit la conception et le développement du premier satellite Alsat 2A, intégré et testé en France chez EADS Astrium et le second, Alsat-2B, intégré en Algérie au sein de l’Unité de développement de petits satellites à Oran».

          Par : Safia Berkouk

          ISRO to launch 8 foreign satellites; also eyes acquisitions

          30 Nov 2009, 1348 hrs IST, REUTERS


          BANGALORE: India's space agency has in its pipeline eight foreign satellites for launch and is scouting to acquire such spacecraft from abroad to
          expand capacity in the field of communication transponder back home.

          "Today, we have eight (foreign) satellites to be launched. This will be launched over the next two-three years", Managing Director of Antrix Corporation, marketing arm of Bangalore headquartered Indian Space Research Organisation (ISRO), KR Sridhara Murthi, said.

          These are a mix of small and bigger satellites, he said but declined to elaborate, noting that the space agency is yet to formally ink some of these contracts.

          But one foreign satellite that is being readied for launch is a 150-kg one from Algeria, which is slated to be launched by home-grown Polar Satellite Launch Vehicle as a piggyback payload likely in April next year.


          Sridhara Murthi said ISRO is looking for opportunities to acquire foreign satellites.

          In fact, it, along with its global partners, recently unsuccessfully bid to acquire a satellite, which was put up for auctioning by a company facing bankruptcy, in the United States.

          Traduction approximative non Anglophone :

          ISRO pour lancer 8 satellites étrangers; également des acquisitions yeux

          30 novembre 2009, 1348 hrs IST, REUTERS


          BANGALORE: agence spatiale indienne a dans son pipeline de huit satellites étrangers pour le lancement et est à la recherche d'acquérir de tels engins spatiaux à l'étranger pour
          développer des capacités dans le domaine de la communication du transpondeur à la maison.

          «Aujourd'hui, nous avons huit (étrangers) Les satellites à lancer. Elle sera lancée au cours des deux ou trois prochaines années", Managing Director de Antrix Corporation, filiale de commercialisation dont le siège social de Bangalore Indian Space Research Organisation (ISRO), KR Sridhara Murthi, dit.

          Il s'agit d'un mélange de petits et grands, dit-il sans plus de précisions, notant que l'agence spatiale n'a pas encore été formellement encre certains de ces contrats.

          Mais un satellite étranger qui est prêt au lancement est de 150 kg, celle de l'Algérie, qui est prévue pour être lancée par home-grown Polar Satellite Launch Vehicle comme une charge utile susceptible de ferroutage en avril l'année prochaine.

          Sridhara Murthi dit ISRO est à la recherche d'occasions d'acquérir des satellites étrangers.

          En fait, elle, avec ses partenaires mondiaux, récemment émis une offre, sans succès, d'acquérir un satellite, qui a été mis en vente aux enchères par une société en situation de faillite, aux États-Unis.



          Lanceur spatial Indien sur son pas de tir.





          Dernier étage abritant les satellites.




          Lanceur en assemblage.

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          • #6
            suite 1

            Deux nouveaux satellites en chantier

            L’Algérie a consacré 82 milliards de dinars ( ~ 1 milliards 146 millions de dollars ) pour la promotion de son programme spatial 2006-2020, a indiqué hier, à Alger, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Boudjemaâ Haïchour.

            L’Algérie a engagé dans le cadre du programme national spatial « une enveloppe financière de 82 milliards de dinars » pour développer les techniques spatiales et les mettre au service de la lutte contre la désertification et la protection de l’environnement, a-t-il dit à la presse, en marge d’un atelier sur les « Changements climatiques et adaptation en Afrique : rôle des technologies spatiales ». Il a indiqué, selon l’APS qui rapporte l’information, qu’« une trentaine de chercheurs algériens » ont été envoyés en formation en France pour préparer l’après-Alsat-1 (satellite algérien lancé en 2002), soulignant que l’Algérie a des relations avec divers pays dans le domaine des technologies de l’espace. Dans le même contexte, il est à signaler que les deux satellites algériens Alsat-2A et Alsat-2B vont être lancés respectivement vers la fin 2008 et la fin 2009, a annoncé hier à Alger, Azzedine Oussedik, directeur général de l’Agence spatiale algérienne (ASAL). Le programme Alsat-2, « qui avance normalement », comprend la réalisation, en partenariat avec l’ASAL, de ces deux satellites à haute résolution d’observation de la Terre, a-t-il précisé à la presse. « Le projet Alsat-2 est engagé depuis janvier 2006 et une équipe de 30 chercheurs a été envoyée, il y a une année, à Toulouse (France) pour la réalisation du satellite Alsat-2A », a ajouté le même responsable. Cette équipe va réaliser au sein du Centre de recherches spatiales d’Arzew le 2e satellite, Alsat-2B, que l’Algérie « est en train de construire toute seule », a-t-il dit. M. Oussedik a indiqué que le coût d’Alsat-1 (lancé en novembre 2002) a atteint les 11 millions de dollars.

            Par AFP le 10/2007
            Caractéristiques techniques

            Le système d'imagerie couvre le vert, le rouge et le proche infrarouge.

            Les deux satellites seront basés sur plate-forme Myriade du Centre national d'études spatiales (CNES) et placé sur une orbite héliosynchrone polaire. Ils auront les caractéristiques suivantes :
            - Satellite agile stabilisé 3 axes
            - Masse au lancement : 130 kg
            - Mémoire de masse embarquée : 64 Gbits
            - Charge utile : Télescope en carbure de silicium
            - Résolution en mode panchromatique (TDI) : 2,5 m
            - Résolution en mode multi-spectral (4 bandes couleur) : 10 m
            - Largeur de la fauchée : 17,5 km
            - Résolution image (réelle) : photos d’une haute précision avec un agrandissement d’une qualité supérieure pouvant dépasser 1,5 m de diamètre.

            Le programme Alsat-2 comprend également la mise en œuvre de deux segments au sol de contrôle et d'un terminal image permettant l'exploitation et le pilotage des satellites depuis le territoire algérien.


            ALSAT 2









            Agence spatiale algérienne


            L'Agence spatiale algérienne (ASAL) a été créé le 16 janvier 2002 à Alger, Bouzareah. Elle est en charge du programme spatial algérien.


            L'agence est dotée d'un Conseil d'administration et d'un conseil scientifique et technique, avec à sa tête un directeur général nommé par le président.
            Les membres du Conseil d'administration sont :
            * le directeur général
            * le représentant du chef du gouvernement
            * les représentants des ministères :
            - de la défense nationale
            - des affaires étrangères
            - de l'intérieur et des collectivités locales
            - des finances
            - de la communication
            - de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique
            - des télécommunications
            - de l'énergie et des mines
            - de l'industrie
            - de l'agriculture
            - de l'aménagement du territoire et de l'environnement
            - des transports
            - des ressources en eau
            - de la pêche et des ressources halieutiques


            Futur satellite
            Alcomsat-1

            Alcomsat-1 sera un satellite de télécommunications.




            La coopération bilatérale

            Indian Space Research Organisation (ISRO) - Inde :
            Services de lancement de satellites, réception des images satellitales et formation.

            China National Space Agency (CNSA) – Chine :
            Télédétection, Télécommunications Spatiales, Formation de courte et moyenne durée.

            Roskosmos – Fédération de Russie :
            Télécommunications spatiales ; formation et savoir faire ; services de lancement.

            National Aeronautics and Space Administration (NASA) – USA :
            L’imagerie hyperspectrale appliquée à la prospection minière et pétrolière, l’agriculture et les ressources en eau, l’observation de la Terre à haute résolution, les opérations de recherche et de sauvetage, le développement de stations de suivi (tracking) en Algérie du signal GPS.




            Le premier satellite algérien mis sur orbite est Alsat-1. C'est un micro-satellite de cartographie, visant principalement à la gestion des ressources naturelles et à la prévention des catastrophes naturelles comme les inondations et les tremblements de terre.
            Il a été conçu par des scientifiques algériens et britanniques au Centre spatial de Surrey (SSTL), au Royaume-Uni. La mise sur orbite a été réalisée par un lanceur russe Cosmos-3M, le 28 novembre 2002, de la base de Plesetsk en Russie.


            Centre national des techniques spatiales

            Les locaux de suivi et de la maintenance des satellites en orbite se trouvent au Centre national des techniques spatiales (CNTS) d'Arzew.
            Un des objectifs de l'ASAL est d'acquérir une indépendance dans le domaine de la conception de satellite. C'est ainsi qu'après avoir fait développer son premier micro-satellite par les Britanniques et avoir reçu une formation de ces derniers, l'ASAL a ouvert une annexe du CNTS dans la ville de Bir El Djir.
            Dernière modification par Adama, 09 décembre 2009, 23h33.

            Commentaire


            • #7
              suite 2

              Premier programme Alsat 1.
              Le satellite se présente sous la forme d'un cube de 60 centimètres de côté, pour une masse totale d'environ 92 kilogrammes. La puissance totale des panneaux solaires est d'approximativement 240 watts.
              Le système d'imagerie couvre le vert, le rouge et le proche infrarouge, pour une résolution de 32 mètres.


              Alsat 1 en 2002 au Royaume-Uni.



              Alsat 1 dans chambre de teste aux conditions spatiales.



              Dernière modification par Adama, 09 décembre 2009, 23h35.

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              • #8
                Je suis déjà du vent à moi toute seule alors pourquoi irais-je en prendre davantage, donc royalement j'en laisse pour les autres... mais permettez moi d'insister auprès de vous, vous qui avez l'air d'en savoir beaucoup sur la construction d'un satellite.
                Pourriez-vous me dire quelles sont les étapes de fabrication des composants d'un satellite, ainsi que de toute la partie informatique que ce genre de projet nécessite. Et dites moi si ces différentes activités seront oui ou non réalisées en Algérie ou recevrons nous un satellite en kit qu'il faudra rassembler ?

                ...et si la réponse est "l'Algérie construira toute seule"... je vous avertie que je risque de mal le prendre
                "un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique" Ibn Khaldoun

                Commentaire


                • #9
                  la petite brise va s'assacher si vous ne lui donnez pas la réponse qu'il attend

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                  • #10
                    apparement,elle ne comprend pas ce qu elle lis alors,comment lui explique la necessiter d un satelite,tous confondus!

                    Commentaire


                    • #11
                      Le premier satellite 100% algérien

                      En cours de construction: Le premier satellite 100% algérien


                      L'Algérie va entrer de « plein pieds » dans l'ère spatiale avec le lancement prochain d'un second satellite. Ce deuxième satellite algérien sera mis sur orbite au courant du 1er trimestre 2010, et viendra renforcer la « présence de l'Algérie » dans l'espace, a annoncé le directeur de l'Agence spatiale algérienne (ASAL), M. Azzeddine Oussedik.

                      Ce second satellite, Alsat-2, s'inscrit dans le cadre du programme spatial algérien à horizon 2020, adopté en 2006, et constitue une continuité du système Alsat-1 d'observation de la Terre. Selon le directeur de l'ASAL, il s'agit en fait d'un satellite d'observation de la Terre à haute résolution qui sera suivi du lancement de Alsat-2B, ainsi que d'un satellite d'observation de la Terre à moyenne résolution, Alsat-1B, assurant la continuité de la mission d'Alsat-1.

                      A moyen et long termes, le programme spatial algérien à l'horizon 2020 vise à mettre en oeuvre d'autres systèmes spatiaux pour répondre aux besoins de couverture de l'ensemble des secteurs nécessitant l'utilisation et l'exploitation des images satellites. L'Algérie a mis en oeuvre depuis 2006, quatre années après le lancement à partir d'une base spatiale russe de son premier satellite, Alsat-1 (23 novembre 2002), un vaste programme de développement de la recherche spatiale, la formation d'ingénieurs nationaux et la construction de satellites d'observation.

                      Ce programme, doté d'une enveloppe financière de plus de 82 milliards de dinars, couvre la période 2006-2020. Selon le ministre des TIC et de la oste, M.Bessalah, ce programme prévoit la conception et la réalisation de systèmes spatiaux d'observation de la Terre à différentes résolutions spatiales et spectrales et un système spatial de télécommunications Alcomsat-1. Dans la continuité du système Alsat-1 d'observation de la Terre, le programme national prévoit aussi, à court terme, des satellites d'observation de la Terre à haute résolution Alsat-2, dont le lancement est prévu au cours du 1er trimestre 2010, Alsat-2B, ainsi qu'un satellite d'observation de la Terre à moyenne résolution Alsat-1B assurant la continuité de la mission d'Alsat-1.

                      Pour son programme spatial, l'ASAL a formé une trentaine d'ingénieurs dans les centres de recherche spatiale en France et dans certains pays européens, pour notamment assurer le développement, le suivi du programme national, et surtout pour préparer l'après-Alsat-1. Un certain retard dans le lancement du satellite Alsat-2 a été constaté par rapport au programme initial tracé par l'Agence spatiale algérienne qui devait lancer vers la fin 2008 et la fin 2009 les satellites Alsat-2A et Alsat-2B. Le programme Alsat-2, « qui avance normalement », comprend la réalisation, en partenariat avec l'ASAL, de ces deux satellites à haute résolution d'observation de la Terre.

                      Le projet Alsat-2, qui devrait être concrétisé au courant du 1er trimestre 2010 avec le lancement effectif du satellite, était en réalisation depuis janvier 2006. Parallèlement à ce projet, une équipe de 30 chercheurs a été envoyée en 2004 à Toulouse (France) pour la réalisation du satellite Alsat-2A. Cette équipe va réaliser au sein du Centre de recherches spatiales d'Arzew le 2e satellite, Alsat-2B, que l'Algérie « est en train de construire toute seule », selon M. Oussedik. Le coût global du programme d'Alsat-1 (lancé en novembre 2002) avait atteint les 11 millions de dollars. Ce premier satellite algérien a été lancé avec succès le 23 novembre 2002 à partir de la base de lancement de Plesetak en Russie. Il ouvrait la voie à une véritable conquête de l'espace pour les ingénieurs et techniciens algériens, et inaugure réellement l'ère spatiale algérienne.


                      Q.d'Oran

                      Commentaire


                      • #12
                        apparement,elle ne comprend pas ce qu elle lis alors,comment lui explique la necessiter d un satelite,tous confondus!
                        Parceque toi tu sais les démarches de fabrication d'un satellite ,certains sont expert dans tout les domaines .. lay3tina wajhak ou safi:22:
                        Dernière modification par madini, 10 décembre 2009, 11h29.
                        En tout homme se trouve une part de solitude qu'aucune intimité humaine ne peut remplir, c'est là que dieu nous rencontre.

                        Commentaire


                        • #13
                          Complément d’informations :

                          La construction de satellites a donné naissance à une industrie très spécialisée mais les instruments les plus complexes sont encore souvent réalisés par des laboratoires de recherche.
                          La conception d'un satellite, difficilement reproductible lorsqu'il ne s'agit pas d'un satellite de télécommunications, est un processus qui peut prendre une dizaine d'années dans le cas d'un satellite scientifique. Les coûts de fabrication qui peuvent monter à plusieurs centaines de millions d'euros et ceux de lancement (de l'ordre de 10 000 à 20 000 $/kg) limitent aujourd'hui le développement de cette activité qui, hormis le secteur des télécommunications très rentable pour les opérateurs, est subventionnée pour l'essentiel par les budgets publics.

                          Pour exemple, démontrant toutes les difficultés que l’ont rencontre lors de la conception et réalisation d’un tel engin, mais qui sont technologiquement formatrice car touchant à toutes les sciences d’excellences dans tous les domaines les plus élevées qui soit humainement. A la condition qu’il soit créent en parallèle en osmose toutes les structures d’acquisitions des savoirs par des lieux d’apprentissage de pointe. L’Algérie se dirige tout vraisemblablement sur cette voie semée d’embûches infinies mais aux retombées scientifiques, technologiques, industriels et économiques quasi infini également. Elle en à les moyens financiers. En a-t-elle la volonté politique d’y parvenir jusqu’au bout ?


                          Télescope spatial gamma GLAST.


                          La gestion du bord
                          La gestion du bord pilote le fonctionnement du satellite. Elle regroupe les sous-systèmes suivants:

                          - la télémesure, la télécommande ;
                          - la surveillance et le contrôle du satellite ;
                          - le traitement des données.


                          Le système de télécommande et de télémesure prend en charge le dialogue avec le sol. Les fonctions de télécommande (sol satellite) reçoivent et décodent les instructions ou données envoyées par le centre de contrôle et en assure la distribution aux autres sous-systèmes. Les fonctions de télémesures (satellite sol) recueillent les données du satellite portant sur le fonctionnement du satellite, les données issues des instruments et après compression les transmettent au centre de contrôle lorsque les stations sont en visibilité.


                          Le système de contrôle du vol maintient la trajectoire et l'orientation du satellite. Ce système repose sur un logiciel qui utilise les données fournies par différents types de capteurs pour déterminer les écarts et effectue des corrections à l'aide d'actuateurs (orientation) et des moteurs généralement chimiques (trajectoire). Parmi les autres fonctions prises en charge par la gestion du bord :
                          - la surveillance du fonctionnement du satellite, la détection des pannes éventuelles, la réalisation de diagnostics et l’activation de solutions de contournement ;
                          - la vérification du respect des contraintes thermiques ;
                          - la synchronisation temporelle des différents sous-systèmes ;
                          - le déclenchement des taches programmées au niveau de la charge utile (prises d'image ciblées…).
                          Une partie de ces fonctions peut être réalisée soit depuis les stations au sol soit confiée aux automatismes du satellite.
                          Les données recueillies par les instruments sont stockées dans des mémoires de masse en attendant leur transfert vers les stations lors du survol d'une antenne de réception. Les communications internes du satellite sont réalisées via un bus. Le flux de données transmis doit être préservé des erreurs qui peuvent être provoquées par les particules chargées qui bombardent le satellite.

                          Assemblage, Intégration et Tests

                          Souvent, charge utile et plate-forme sont réalisées en deux endroits différents. Un satellite comporte donc une activité technique essentielle : la réunion des deux modules (le mating en anglais), au sein d'un ensemble d'opérations d'assemblage, intégration et tests (AIT).
                          La construction d'un satellite, chez un industriel spécialiste de cette discipline, nécessite des moyens très complexes, coûteux et, souvent, spectaculaires : salles blanches de grandes dimensions, moyens de levage appropriés respectant les conditions de propreté, baies de contrôle électroniques permettant d'alimenter le satellite et de simuler des moyens impossibles à mettre en œuvre (simulation du soleil, des perturbations d'attitude du satellite, des champs radioélectriques, etc.).
                          Les essais spécifiques portent principalement sur:
                          - tests d'intégration (validation des interfaces) ;
                          - essais de vibration à basse fréquence sur un pot vibrant ;
                          - résistance au bruit subi pendant le lancement, avec essai dans une chambre acoustique réverbérante ;
                          - essais vide-thermique permettant de simuler le fonctionnement du satellite dans les conditions spatiales ;
                          - mesures des performances radioélectriques dans une chambre anéchoïde ;
                          - essais mécaniques spéciaux comme la mise en apesanteur des générateurs solaires et des réflecteurs d'antennes ;
                          - tests fonctionnels destinés à vérifier que la partie testée remplit sa mission dans tous les cas de figure définis dans le cahier des charges, nécessitant des équipements mécaniques, électriques et électroniques spécifiques aux vérifications de fonctionnement (MGSE, EGSE) et le développement des logiciels associés.

                          Les tests sont d'autant plus poussés que la maintenance en orbite est impossible et qu'un satellite n'est souvent pas remplaçable. Les tests sont effectués sur des modèles intermédiaires et éventuellement le modèle de vol à différents niveaux : composant (par exemple télescope), sous-système (par exemple système de contrôle d'orbite et d'attitude) et satellite.

                          Lien sur le programme spatial Algérien sur le forum qui n’a débuter réellement que depuis 7 ans :
                          http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=151281

                          Lien wikipedia sur le savoir et les sciences des satellites artificiels Humains :
                          http://fr.wikipedia.org/wiki/Satellite_artificiel
                          Dernière modification par Adama, 10 décembre 2009, 13h06.

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                          • #14
                            Complément d’informations :

                            La construction de satellites a donné naissance à une industrie très spécialisée mais les instruments les plus complexes sont encore souvent réalisés par des laboratoires de recherche.
                            La conception d'un satellite, difficilement reproductible lorsqu'il ne s'agit pas d'un satellite de télécommunications, est un processus qui peut prendre une dizaine d'années dans le cas d'un satellite scientifique. Les coûts de fabrication qui peuvent monter à plusieurs centaines de millions d'euros et ceux de lancement (de l'ordre de 10 000 à 20 000 $/kg) limitent aujourd'hui le développement de cette activité qui, hormis le secteur des télécommunications très rentable pour les opérateurs, est subventionnée pour l'essentiel par les budgets publics.

                            Pour exemple, démontrant toutes les difficultés que l’ont rencontre lors de la conception et réalisation d’un tel engin, mais qui sont technologiquement formatrice car touchant à toutes les sciences d’excellences dans tous les domaines les plus élevées qui soit humainement. A la condition qu’il soit créent en parallèle en osmose toutes les structures d’acquisitions des savoirs par des lieux d’apprentissage de pointe. L’Algérie se dirige tout vraisemblablement sur cette voie semée d’embûches infinies mais aux retombées scientifiques, technologiques, industriels et économiques quasi infini également. Elle en à les moyens financiers. En a-t-elle la volonté politique d’y parvenir jusqu’au bout ?


                            Télescope spatial gamma GLAST.


                            La gestion du bord

                            La gestion du bord pilote le fonctionnement du satellite. Elle regroupe les sous-systèmes suivants:
                            - la télémesure, la télécommande ;
                            - la surveillance et le contrôle du satellite ;
                            - le traitement des données.


                            Le système de télécommande et de télémesure prend en charge le dialogue avec le sol. Les fonctions de télécommande (sol satellite) reçoivent et décodent les instructions ou données envoyées par le centre de contrôle et en assure la distribution aux autres sous-systèmes. Les fonctions de télémesures (satellite sol) recueillent les données du satellite portant sur le fonctionnement du satellite, les données issues des instruments et après compression les transmettent au centre de contrôle lorsque les stations sont en visibilité.
                            Le système de contrôle du vol maintient la trajectoire et l'orientation du satellite. Ce système repose sur un logiciel qui utilise les données fournies par différents types de capteurs pour déterminer les écarts et effectue des corrections à l'aide d'actuateurs (orientation) et des moteurs généralement chimiques (trajectoire). Parmi les autres fonctions prises en charge par la gestion du bord :
                            - la surveillance du fonctionnement du satellite, la détection des pannes éventuelles, la réalisation de diagnostics et l’activation de solutions de contournement ;
                            - la vérification du respect des contraintes thermiques ;
                            - la synchronisation temporelle des différents sous-systèmes ;
                            - le déclenchement des taches programmées au niveau de la charge utile (prises d'image ciblées…).
                            Une partie de ces fonctions peut être réalisée soit depuis les stations au sol soit confiée aux automatismes du satellite.
                            Les données recueillies par les instruments sont stockées dans des mémoires de masse en attendant leur transfert vers les stations lors du survol d'une antenne de réception. Les communications internes du satellite sont réalisées via un bus. Le flux de données transmis doit être préservé des erreurs qui peuvent être provoquées par les particules chargées qui bombardent le satellite.

                            Assemblage, Intégration et Tests

                            Souvent, charge utile et plate-forme sont réalisées en deux endroits différents. Un satellite comporte donc une activité technique essentielle : la réunion des deux modules (le mating en anglais), au sein d'un ensemble d'opérations d'assemblage, intégration et tests (AIT).
                            La construction d'un satellite, chez un industriel spécialiste de cette discipline, nécessite des moyens très complexes, coûteux et, souvent, spectaculaires : salles blanches de grandes dimensions, moyens de levage appropriés respectant les conditions de propreté, baies de contrôle électroniques permettant d'alimenter le satellite et de simuler des moyens impossibles à mettre en œuvre (simulation du soleil, des perturbations d'attitude du satellite, des champs radioélectriques, etc.).
                            Les essais spécifiques portent principalement sur:
                            - tests d'intégration (validation des interfaces) ;
                            - essais de vibration à basse fréquence sur un pot vibrant ;
                            - résistance au bruit subi pendant le lancement, avec essai dans une chambre acoustique réverbérante ;
                            - essais vide-thermique permettant de simuler le fonctionnement du satellite dans les conditions spatiales ;
                            - mesures des performances radioélectriques dans une chambre anéchoïde ;
                            - essais mécaniques spéciaux comme la mise en apesanteur des générateurs solaires et des réflecteurs d'antennes ;
                            - tests fonctionnels destinés à vérifier que la partie testée remplit sa mission dans tous les cas de figure définis dans le cahier des charges, nécessitant des équipements mécaniques, électriques et électroniques spécifiques aux vérifications de fonctionnement (MGSE, EGSE) et le développement des logiciels associés.

                            Les tests sont d'autant plus poussés que la maintenance en orbite est impossible et qu'un satellite n'est souvent pas remplaçable. Les tests sont effectués sur des modèles intermédiaires et éventuellement le modèle de vol à différents niveaux : composant (par exemple télescope), sous-système (par exemple système de contrôle d'orbite et d'attitude) et satellite.

                            Lien sur le programme spatial Algérien sur le forum qui n’a débuter réellement que depuis 7 ans :
                            http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=151281


                            Lien wikipedia sur le savoir et les sciences des satellites artificiels Humains :
                            http://fr.wikipedia.org/wiki/Satellite_artificiel
                            Dernière modification par Adama, 10 décembre 2009, 13h05.

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                            • #15
                              madini,quand on connais pas les gens a qui tu t adresse,on se taie!la fabrication d un satellite est secret donc.personne sur ce forum ou autre,n est capable de repondre,surtout pas toi qui est jaloux!!!!

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