(AFP)
LANZAROTE — La militante sahraouie en grève de la faim en Espagne Aminatou Haidar a réaffirmé jeudi sa "revendication" de rentrer au Sahara occidental, "morte ou vivante, avec ou sans passeport", lors d'une conférence de presse à l'aéroport de Lanzarote.
"Ma revendication est de rentrer au Sahara occidental morte ou vivante, avec ou sans passeport", a déclaré Mme Haidar, qui observait jeudi son 25e jour de grève de la faim pour protester contre son expulsion par les autorités marocaines le 14 novembre et leur refus catégorique de la laisser rentrer.
Elle répondait à une journaliste qui lui demandait si elle accepterait de rentrer au Sahara si le Maroc lui faisait remettre un passeport marocain à Lanzarote par les autorités espagnoles.
La militante pro-Polisario, visiblement diminuée, la voix faible, a toutefois souligné que "son moral était plus haut que jamais".
A l'occasion de la journée internationale des droits de l'Homme, elle a lancé "un appel urgent en faveur des droits de mon peuple, en faveur du peuple sahraoui".
Les autorités marocaines ont expulsé Mme Haidar vers l'Espagne le 14 novembre, arguant notamment qu'elle avait renié sa nationalité marocaine à l'aérport de Laâyoune, principale ville du Sahara occidental, lors des formalités de police à son retour d'un voyage aux Etats-Unis.
Le Maroc considère que le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole annexée et administrée depuis 1975, fait partie intégrante du royaume.
Le Front Polisario, soutenu notamment par l'Algérie, réclame pour sa part un référendum d'autodétermination sur son indépendance, tandis que Rabat propose une large autonomie sous sa souveraineté.
LANZAROTE — La militante sahraouie en grève de la faim en Espagne Aminatou Haidar a réaffirmé jeudi sa "revendication" de rentrer au Sahara occidental, "morte ou vivante, avec ou sans passeport", lors d'une conférence de presse à l'aéroport de Lanzarote.
"Ma revendication est de rentrer au Sahara occidental morte ou vivante, avec ou sans passeport", a déclaré Mme Haidar, qui observait jeudi son 25e jour de grève de la faim pour protester contre son expulsion par les autorités marocaines le 14 novembre et leur refus catégorique de la laisser rentrer.
Elle répondait à une journaliste qui lui demandait si elle accepterait de rentrer au Sahara si le Maroc lui faisait remettre un passeport marocain à Lanzarote par les autorités espagnoles.
La militante pro-Polisario, visiblement diminuée, la voix faible, a toutefois souligné que "son moral était plus haut que jamais".
A l'occasion de la journée internationale des droits de l'Homme, elle a lancé "un appel urgent en faveur des droits de mon peuple, en faveur du peuple sahraoui".
Les autorités marocaines ont expulsé Mme Haidar vers l'Espagne le 14 novembre, arguant notamment qu'elle avait renié sa nationalité marocaine à l'aérport de Laâyoune, principale ville du Sahara occidental, lors des formalités de police à son retour d'un voyage aux Etats-Unis.
Le Maroc considère que le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole annexée et administrée depuis 1975, fait partie intégrante du royaume.
Le Front Polisario, soutenu notamment par l'Algérie, réclame pour sa part un référendum d'autodétermination sur son indépendance, tandis que Rabat propose une large autonomie sous sa souveraineté.
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