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Clôture du festival de la musique et de la chanson kabyles

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  • Clôture du festival de la musique et de la chanson kabyles

    La deuxième édition du festival culturel local de la musique et de la chanson kabyles s’est donc achevée dans la soirée du mardi 8 décembre 2009 à la maison de la culture Taos Amrouche de Bgayet.

    En attendant de connaître le résultat concret et l’impact des ateliers sur les artistes qui ont eu à travailler dans les trois ateliers, écriture, musique et art de l’acteur, les trois lauréats qui représenteront la Kabylie au festival culturel national de la musique et de la chanson amazighes, qui aura lieu du 19 au 24 décembre 2009 à Tamanrasset, sont connus : Le premier prix est revenu au groupe Mazal de Bgayet, le deuxième à Numidia, de Bgayet également, et enfin, le troisième au groupe Tagmat de Boumerdès.

    Cette soirée de clôture a été donc destinée exclusivement à l’animation. L’allocution officielle a été prononcée par le commissaire du festival, Mohamed Benbaba, en présence du wali de Bgayet, Ali Bedrici et de tous les invités d’honneur comme Kamal Hamadi.

    Pour leur part, le fils d’Allaoua Zerrouki, Mohand Seghir, et la diva de la chanson kabyle féminine, Nouara, ont tenu à remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite de cet évènement, car, rappelons le, cette deuxième édition a été dédiée à Allaoua Zerrouki et à Nouara, justement, qui clôturera la soirée avec Hamid Médjahed.

    Auparavant, la scène décorée sous fond du mont Yemma Gouraya de la salle de spectacles de la maison de la culture Taos Amrouche, a été mise en valeur et l’on pouvait apercevoir des artistes portant des masques de grandes figures de la chanson kabyle.

    Avant le passage de Hamid Médjahed, puis de Nouara, Mohamed Hamdine d’Alger et sa troupe interprèteront quelques chansons d‘Allaoua Zerrouki, Célina Arbane et Ali Méziane, qui reviendra ensuite chanter, présenteront un jeu poétique en hommage à Allaoua Zerrouki et Nouara… bref : La soirée a été réservée entièrement au côté animation. Le suspens a duré longtemps puisque le public était surtout venu écouter Hamid Médjahed et la diva de la chanson kabyle féminine, Nouara.

    D’ailleurs, Hamid Médjahed avertira avant de chanter : «Avec moi, il n’y a pas de dance».Quant au travail scientifique, il continue grâce à la coordinatrice du colloque, l’anthropologue berbérisante, Farida Aït Ferroukh.

    Par La Dépêche de Kabylie

  • #2
    Quelle conception faites-vous du festival culturel local de la musique et de la chanson kabyles ?

    Hamid Médjahed : Quand on essaye de faire quelque chose, même sil ya des lacunes, on les oublie et on les met de côté. L’essentiel, c’est de le faire.

    En ce qui me concerne, je suis émerveillé, car, toutes les générations se sont rencontrées, artistes et public. C’est aussi l’occasion pour les jeunes talents qui viennent tenter leur chance. Mais, c’est très bien de renforcer cela par des professionnels : C’est une très bonne idée et moi, je suis pour.

    Je suis avec tous ceux qui travaillent même s’ils ne réussissent pas à 100%. Ils n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas. Ceux qui travaillent, eux, peuvent s’améliorer. J’ajouterai aussi qu’en ce qui concerne la chanson kabyle, ce festival est l’occasion de la montrer aux non kabyles qui seront certainement surpris de sa beauté et sa qualité. Enfin, je suis sûr qu’à ce rythme, il y aura certainement un jour un festival international de la chanson amazighe qui pourrait avoir lieu même en dehors de l’Algérie.

    Que pensez-vous du public que vous avez gratifié d’un « Chdah ulac » ?

    Ah çà, j’y tiens. Avec moi, « Chdah ulac ». Cela s’est très bien passé et le public a été merveilleux : Il était venu nous écouter et non pas pour nous entendre.

    Le public vous a écouté chanter mais aussi parler durant les conférences du festival. Ne pensez-vous pas que cela devrait être une tradition ?

    Exact. Il ne faudrait pas que cela se limite aux évènements du genre « droits de la femme uniquement le 8 mars » Vous voyez ce que je veux vous dire. Il faut que cela devienne une culture qui permettra à tout le monde d’apprendre et de découvrir. Et cela est valable aussi pour tous les arts.

    Pour terminer, en matière de travail, vous êtes connu pour être très exigeant et vous avez raison.

    Je suis exigeant parce que je suis pour le peu et le bien. Je suis un fervent supporter du peu et bien. La quantité ne peut pas amener la qualité. Alors, ma dernière phrase sera : Il faut enterrer la médiocrité pour que fleurisse la qualité.

    Par La Dépêche de Kabylie

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