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Décès du moudjahid Si Abdellah

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  • Décès du moudjahid Si Abdellah

    La famille révolutionnaire et la population d’El Adjiba ont appris, avec consternation, la nouvelle de la disparition d’un des leurs suite à une longue maladie.

    Le moudjahid Si Abdellah, car c’est de lui qu’il s’agit, originaire du village Tamra, dans la commune d’El Adjiba, a tiré sa révérence samedi dernier. Né en novembre 1931. A l’instar de tous ses concitoyens, il n’avait pas la chance de rejoindre les bancs de l’école.

    Tout jeune, il perdit son père alors qu’il n’avait que quatre ans, chose qui l’a contraint à prendre très tôt des responsabilités familiales.

    Au déclenchement de la lutte armée, feu Si Abdellah n’a pu admettre la présence du colonialisme français et les pratiques exercées par ce dernier sur les Algériens.

    En 1956, il rejoint le maquis en qualité de “Moussebel”. Ses activités, son sens de responsabilité ainsi que ses déplacements dans la zone d’El Adjiba et de Saharidj ont vite fait de lui un élément de confiance auprès de ses responsables hiérarchiques. Au bout de deux ans, il a gravi des échelons pour atteindre le grade d’adjudant-chef.

    Maquisard incontesté, Si Abdellah a vécu les affres du colonialisme qu’il a combattu jusqu’à l’indépendance.

    Sa notoriété a dépassé le périmètre de son secteur, puisqu’il a eu des liens avec les hauts responsables révolutionnaires. La carte de maquisard qu’il détenait a été effectivement signée par le colonel Si Mouhand Oulhadj. Preuve irréfutable de l’engagement du regretté dans la lutte armée.

    Suite aux accords d’Evian, le 19 mars 1962, Si Abdellah a, selon le témoignage des membres de sa famille, été le premier révolutionnaire à hisser l’emblème national au village Semmach et, nous dit-on, des documents attestant cette action existent.

    A l’ère de l’indépendance, Si Abdellah n’a occupé aucun poste de responsabilité et s’est contenté de vivre en toute modestie avec le salaire qu’il percevait en tant que simple employé jusqu’à la retraite.

    Pour rappel, ce moudjahid s’est exprimé dans les colonnes de notre journal pour nous apporter à l’occasion de la célébration du déclenchement de la guerre de la Révolution des témoignages de taille sur les deux batailles de “Iccew n umehrum” et celle de Tawrirt”.

    Décédé à l’âge de 78 ans, le regretté Si Abdellah a été enterré dans son village natal en présence d’une foule nombreuse qui l’a accompagné à sa dernière demeure. Il a laissé derrière lui un parcours et une histoire qui témoigneront encore de lui.

    Par La Dépêche de Kabylie

  • #2
    Allah yerahmou Si Abdallah ou yerham echouada ; de même que ceux du 11 déembre 1960 et ceux du 05 octobre 1988 que beaucoup de gens ont tendance à oublier.
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