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Deux boxeurs algériens Benchabla et Chadi éliminés à Bakou

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  • Deux boxeurs algériens Benchabla et Chadi éliminés à Bakou

    es résultats enregistrés par nos capés jusque-là, à Bakou en Azerbaïdjan, dans le cadre de «The Président Cup», ne sont guère satisfaisants et poussent réellement à l’inquiétude, quant au devenir de l’EN seniors de boxe.
    La première journée (mardi), comptant pour les éliminatoires de la «Coupe du président», qu’organise Bakou en Azerbaïdjan du 08 au 12 du mois en cours, n’a pas été favorable aux deux boxeurs algériens en lice, Benchabla Abdelhafid (81 kg) et Chadi Abdelkader (60 kg) en l’occurrence.

    Benchabla, classé 2e mondial, face au Russe, Rizvan Alimuradov, qu’il a rencontré dans l’après-midi du mardi dernier, n’a pas pu imposer son style. Au contraire, il a été éliminé en cédant devant son vis-à-vis aux points (12 à 8). Contrairement à Benchabla, Alimuradov ne figure pas dans le «Top Ten» du classement Aiba. Il est un illustre inconnu, même si sur le pan européen il y occupe une pole position. Dans ce combat, dirigé par le Canadien Blanchard Eduard, Benchabla a manifesté un réveil tardif qui lui a été fatal. Apparemment, ce sont les affres du poids qui ont amoindri les capacités de Benchabla, le rendant presque vulnérable.

    En tous cas, à Bakou et devant ce Russe, Rizvan Alimuradov, Benchabla Abdelhafid était dans la peau d’un véritable vaincu et ce, dès l’entame du combat, ce qui a encouragé son adversaire à le presser davantage pour marquer plus de points. L’autre Algérien, Chadi Abdelkader (60 kg), qui était inclus dans le programme de la soirée du mardi (à partir 19h), n’a pas pu faire mieux. Devant le Russe, Semen Grivachev, Chadi a baissé la garde. Les bras aussi, en ne frappant que peu. Durant les trois rounds du combat, Chadi a marqué 3 points seulement, tandis que le Russe, Semen Grivachev, a porté son score à 7 points. La différence est de 4 coups entre les deux boxeurs, tout comme l’a été celle caractérisant le combat de Benchabla avec l’autre Russe, Alimuradov Rizvan.

    Cette sortie prématurée de Benchabla et celle de Chadi, considérés, à juste titre d’ailleurs, comme étant les meilleurs boxeurs algériens en ce moment et les véritables espoirs pour les prochains Jeux olympiques, rappelle l’identique ratage subi lors de la précédente Coupe du monde.

    Même au Championnat du monde, Benchabla n’a pas pu dépasser le cap des 1/8es de finales, alors qu’il a pu se placer en quart de finale lors des derniers Jeux olympiques de Pékin, tout d’ailleurs comme l’a fait Chadi Abdelkader. Avec cette nouvelle défaite, Benchabla sera certainement rattrapé dans le classement mondial et subira de fait un recul non sans répercussions sur sa carrière, notamment en ce qui concerne la ligue professionnelle instaurée par l’Aiba.

    A ce titre d’ailleurs, rappelons que Benchabla occupait la première place du classement mondial avant le Championnat du monde de Milan. Son élimination aux 1/8es de finale l’avait délogé. Il est vrai que la Coupe du président, selon la nouvelle formule, est assimilable à une Coupe des Confédérations, voire à une Coupe du monde, puisqu’elle cible la crème des boxeurs se trouvant dans les cinq continents, il n’en demeure pas moins que les boxeurs algériens engagés à cette joute ont les dispositions pour s’y distinguer.

    Alors qu’a-t-il fait défaut aux nôtres ? La préparation ? Ou son contenu ? Il est à rappeler que les boxeurs algériens sont actuellement sous la direction du Cubain, Rolondo Rodrigues Barroso, après le départ de Djellab Abdelhadi. D’ailleurs, la FAB, au cours de la dernière réunion de son bureau fédéral, avait décidé de mette fin aux fonctions de tous les entraîneurs nationaux en place, à l’exception de Harima Khaled, entraîneur national juniors, en vue d’installer de nouveaux staffs.

    Force est de constater que ce renouveau tarde à se dessiner portant ainsi un grave préjudice à l’actif des équipes nationales attendues dans de grands événements continentaux et même mondiaux. L’EN seniors, précisément, ne gagne plus et cela devient inquiétant.

    Le troisième Algérien engagé dans cette coupe du président a pour nom Ouradi Halim, champion d’Afrique en titre. Ce dernier a livré, hier dans l’après-midi, un combat à l’Equatorien Valarezo Jonathan. Le résultat de cette empoignade sera communiqué ultérieurement (impératif de bouclage oblige).

    En attendant d’y être fixé, Ouradi Halim demeure le seul espoir des Algériens à dépasser le cap du premier tour. Pourra-t-il y parvenir ?

    Par le soir
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