L'AFPS dénonce des pressions "intolérables" après l'attribution du prix des droits de l'homme à une ONG palestinienne.
[Aps 10/12/09] PARIS - L'Association France-Palestine solidarité (AFPS) a condamné jeudi les pressions "intolérables" du CRIF, poussant les autorités françaises à changer de lieu pour la remise du prix des droits de l'homme de la République française à une ONG palestinienne, PNGO, lauréate cette année.
"Le PNGO, représentant quelque 200 associations et ONG palestiniennes qui travaillent dans le domaine de la santé, de l'éducation, de la défense des droits humains, du droit des femmes, de la culture, de l'eau..., est emblématique de la volonté du peuple palestinien de vivre librement et dignement, dans des formes démocratiques où le droit des peuples et les droits humains ne sont pas de vains mots", précise, jeudi, l'AFPS, dans un communiqué.
Pour l'ONG française, "si la France a reconnu cet honneur au PNGO (...)" elle a cédé "toutefois devant des pressions auxquelles il était pourtant facile de résister au nom des valeurs qu'elle est supposée représenter".
"Le Crif, association de plus en plus communautariste qui affiche un soutien zélé aux autorités israéliennes d'occupation de la Palestine, a mené une campagne acharnée auprès du Quai d'Orsay dès qu'il fut rendu public qu'une association palestinienne de renom -et irréprochable- était lauréate de ce prix", indique l'AFPS, ajoutant que " la France s'est déshonorée. Elle a déplacé le lieu -symbolique- de remise de ce prix prestigieux, qui se tiendra à Sciences Po et non au Quai d'Orsay".
L'ONG française a condamné cette capitulation des gouvernants "devant un groupe d'intérêt communautaire allié d'une puissance occupante qui ridiculise à la fois la notion de droits humains et la France". Chaque année, un prix des droits de l'Homme de la République française est décerné à des associations qui ont fait montre de détermination et de courage pour les faire respecter, dans des conditions souvent très dures.
APS
[Aps 10/12/09] PARIS - L'Association France-Palestine solidarité (AFPS) a condamné jeudi les pressions "intolérables" du CRIF, poussant les autorités françaises à changer de lieu pour la remise du prix des droits de l'homme de la République française à une ONG palestinienne, PNGO, lauréate cette année.
"Le PNGO, représentant quelque 200 associations et ONG palestiniennes qui travaillent dans le domaine de la santé, de l'éducation, de la défense des droits humains, du droit des femmes, de la culture, de l'eau..., est emblématique de la volonté du peuple palestinien de vivre librement et dignement, dans des formes démocratiques où le droit des peuples et les droits humains ne sont pas de vains mots", précise, jeudi, l'AFPS, dans un communiqué.
Pour l'ONG française, "si la France a reconnu cet honneur au PNGO (...)" elle a cédé "toutefois devant des pressions auxquelles il était pourtant facile de résister au nom des valeurs qu'elle est supposée représenter".
"Le Crif, association de plus en plus communautariste qui affiche un soutien zélé aux autorités israéliennes d'occupation de la Palestine, a mené une campagne acharnée auprès du Quai d'Orsay dès qu'il fut rendu public qu'une association palestinienne de renom -et irréprochable- était lauréate de ce prix", indique l'AFPS, ajoutant que " la France s'est déshonorée. Elle a déplacé le lieu -symbolique- de remise de ce prix prestigieux, qui se tiendra à Sciences Po et non au Quai d'Orsay".
L'ONG française a condamné cette capitulation des gouvernants "devant un groupe d'intérêt communautaire allié d'une puissance occupante qui ridiculise à la fois la notion de droits humains et la France". Chaque année, un prix des droits de l'Homme de la République française est décerné à des associations qui ont fait montre de détermination et de courage pour les faire respecter, dans des conditions souvent très dures.
APS
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