Sahara occidental : le Maroc rappelé à l’ordre par l’Union européenne
Sonia Lyes
La situation des droits de l’Homme au Sahara occidental préoccupe l’Union européenne (UE). Jeudi, la présidence suédoise de l'UE a demandé à Rabat de respecter ses « obligations internationales relatives aux droits de l'Homme ». Elle a également exprimé des inquiétudes concernant le cas de la militante sahraouie des droits de l’Homme, Aminatou Haidar, en grève de la faim en Espagne depuis le 16 novembre après le refus des autorités marocaines de l’autoriser à rejoindre le Sahara occidental.
« La présidence de l'Union européenne exprime son inquiétude quant à la santé (de Aminatou Haidar) et appelle les autorités marocaines à respecter ses obligations internationales relatives aux droits de l'homme et à coopérer avec les autorités espagnoles afin qu'une solution positive puisse être trouvée concernant sa situation », a déclaré la présidence suédoise de l’UE.
C’est la première fois depuis plusieurs années que l’Europe use d’un ton aussi ferme à l’égard de Rabat dans le dossier du Sahara occidental. Une réaction qui confirme que le front européen favorable au Maroc connaît ses premières fissures. Fin octobre, la Suède avait déjà réagi à l’arrestation, le 8 du même mois, de sept militants sahraouis à l’aéroport de Casablanca. Stockholm avait fait état de ses préoccupations et demandé au gouvernement marocain de la tenir informée sur l’évolution du dossier.
En réponse, Rabat avait décidé d’expulser une diplomate suédoise, accusée d’avoir transmis des documents à des membres des Front Polisario. Mais, alors que le Maroc s’attendait sans doute à un recul suédois sur ce dossier, c’est l’inverse qui se produit.
TSA
Sonia Lyes
La situation des droits de l’Homme au Sahara occidental préoccupe l’Union européenne (UE). Jeudi, la présidence suédoise de l'UE a demandé à Rabat de respecter ses « obligations internationales relatives aux droits de l'Homme ». Elle a également exprimé des inquiétudes concernant le cas de la militante sahraouie des droits de l’Homme, Aminatou Haidar, en grève de la faim en Espagne depuis le 16 novembre après le refus des autorités marocaines de l’autoriser à rejoindre le Sahara occidental.
« La présidence de l'Union européenne exprime son inquiétude quant à la santé (de Aminatou Haidar) et appelle les autorités marocaines à respecter ses obligations internationales relatives aux droits de l'homme et à coopérer avec les autorités espagnoles afin qu'une solution positive puisse être trouvée concernant sa situation », a déclaré la présidence suédoise de l’UE.
C’est la première fois depuis plusieurs années que l’Europe use d’un ton aussi ferme à l’égard de Rabat dans le dossier du Sahara occidental. Une réaction qui confirme que le front européen favorable au Maroc connaît ses premières fissures. Fin octobre, la Suède avait déjà réagi à l’arrestation, le 8 du même mois, de sept militants sahraouis à l’aéroport de Casablanca. Stockholm avait fait état de ses préoccupations et demandé au gouvernement marocain de la tenir informée sur l’évolution du dossier.
En réponse, Rabat avait décidé d’expulser une diplomate suédoise, accusée d’avoir transmis des documents à des membres des Front Polisario. Mais, alors que le Maroc s’attendait sans doute à un recul suédois sur ce dossier, c’est l’inverse qui se produit.
TSA
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