Le président Abdelaziz Bouteflika tente depuis juin dernier de relancer l’Union du Maghreb Arabe (UMA), mais les nouvelles tensions avec le Maroc au sujet du Sahara occidental compromettent ses efforts.
Les premiers contacts pour relancer l’UMA ont commencé l’été dernier, avec la visite à Alger d’une délégation tunisienne composée de hauts responsables politiques et militaires, a appris TSA de source diplomatique. Cette délégation a eu des entretiens avec de hauts responsables algériens, avec au menu la concrétisation de l’UMA en panne depuis sa création en 1989 par les cinq pays maghrébins (Algérie, Tunisie, Maroc, Mauritanie, Libye).
Le président Abdelaziz Bouteflika a eu également des contacts directs et indirects avec ses homologues maghrébins. Il a évoqué notamment la relance de l’UMA avec le guide libyen Mouâmar El Guedafi lors de sa dernière visite en Libye. Le président Bouteflika a également envoyé des émissaires de haut niveau au Maroc pour renouer le contact avec Rabat au sujet de l’Union maghrébine. Parmi eux, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines africaines, Abdelkader Messahel.
Mais les récentes tensions entre les deux pays au sujet de la détérioration de la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental, avec la multiplication des arrestations parmi les militants sahraouis, compliquent les efforts de Bouteflika en faveur de l’UMA. Le Maroc a renouvelé ses accusations à l’égard l’Algérie, lui reprochant de soutenir l’indépendance du Sahara occidental. Le Royaume de Mohamed VI accuse également l’Algérie de chercher à le déstabiliser.
Le chef de la diplomatie marocaine, Taib Fassi Fehri, a accusé ouvertement l’Algérie d’être derrière le cas « Aminatou Haidar », une militante sahraouie des droits de l’homme, expulsée le 14 novembre dernier à son arrivée à l’aéroport de Laayoune, principale ville du Sahara occidental occupé.
L’Algérie n’a pas répondu aux nouvelles attaques marocaines, mais ces accusations n’ont pas été appréciées par les responsables algériens.
Les premiers contacts pour relancer l’UMA ont commencé l’été dernier, avec la visite à Alger d’une délégation tunisienne composée de hauts responsables politiques et militaires, a appris TSA de source diplomatique. Cette délégation a eu des entretiens avec de hauts responsables algériens, avec au menu la concrétisation de l’UMA en panne depuis sa création en 1989 par les cinq pays maghrébins (Algérie, Tunisie, Maroc, Mauritanie, Libye).
Le président Abdelaziz Bouteflika a eu également des contacts directs et indirects avec ses homologues maghrébins. Il a évoqué notamment la relance de l’UMA avec le guide libyen Mouâmar El Guedafi lors de sa dernière visite en Libye. Le président Bouteflika a également envoyé des émissaires de haut niveau au Maroc pour renouer le contact avec Rabat au sujet de l’Union maghrébine. Parmi eux, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines africaines, Abdelkader Messahel.
Mais les récentes tensions entre les deux pays au sujet de la détérioration de la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental, avec la multiplication des arrestations parmi les militants sahraouis, compliquent les efforts de Bouteflika en faveur de l’UMA. Le Maroc a renouvelé ses accusations à l’égard l’Algérie, lui reprochant de soutenir l’indépendance du Sahara occidental. Le Royaume de Mohamed VI accuse également l’Algérie de chercher à le déstabiliser.
Le chef de la diplomatie marocaine, Taib Fassi Fehri, a accusé ouvertement l’Algérie d’être derrière le cas « Aminatou Haidar », une militante sahraouie des droits de l’homme, expulsée le 14 novembre dernier à son arrivée à l’aéroport de Laayoune, principale ville du Sahara occidental occupé.
L’Algérie n’a pas répondu aux nouvelles attaques marocaines, mais ces accusations n’ont pas été appréciées par les responsables algériens.
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