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80% des Algériens habiteront dans les villes

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  • 80% des Algériens habiteront dans les villes

    En Algérie, le monde rural sera dépeuplé et sur une population de 41 millions d'algériens, 33 millions d’algériens seront concentrés dans les villes à l’horizon 2025. En lot de consolation, une grande majorité du monde sera ainsi constitué.

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    D’ici 2025, selon les estimations, le monde rural sera dépeuplé. Autrement dit, la majorité des Algériens habiteront dans les villes. C’est ce qui ressort des déclarations du ministre délégué chargé de la Ville, M. Abderrachid Boukerzaza, qui a indiqué hier que la population urbaine en Algérie devrait atteindre 80% à l’horizon 2025.

    Intervenant devant les membres du Conseil de la Nation lors du débat du texte de la loi d’orientation relative à la ville, M. Boukerzaza a précisé que «33 millions d’habitants sur 41 millions d’Algériens seront concentrés dans les villes à l’horizon 2025". Le ministre a affirmé que «cette situation ne concerne pas uniquement l’Algérie, ajoutant que la population urbaine dans le monde a atteint 3 milliards d’habitants en 2000 sur 6 milliards d’habitants». Il a rappelé, dans ce contexte, que «31% de la population algérienne, estimée à 12 millions d’habitants en 1966, vivaient dans les villes et que ce pourcentage a augmenté à 58% sur 29 millions d’habitants en 1998". Dans cette perspective, une prise en charge efficace de la ville et de ses problèmes se fait déjà de plus en plus pressante. La loi sur l’orientation de la ville intervient, précise M. Boukerzaza, en vue de «prendre en charge la situation de nos villes et d’apporter une nouvelle approche afin d’éviter de tomber dans les erreurs du passé» et s’identifie dans le cadre du parachèvement d’une série de lois que comporte la loi n° 01-20 de l’année 2001 relative à l’aménagement du territoire et au développement durable.

    Cette loi vise également à «associer le citoyen à la gestion de la ville, d’autant que l’objectif principal de la création des villes est le développement humain», a souligné M. Boukerzaza. Après avoir rappelé que la loi de 2002 relative aux nouvelles villes pose comme condition que ces centres urbains soient érigés sur les hauts-plateaux et les zones steppiques, le ministre a souligné que cette loi exclut les grandes agglomérations telles la ville d’Alger, qui peut créer des centres limitrophes afin d’alléger la pression, comme c’est le cas de la nouvelle ville de Sidi Abdallah à Zéralda. Pour ce qui est de la nouvelle ville de Boughezoul, le ministre a précisé que les bureaux d’études ont achevé leurs travaux, soulignant la nécessité d’accorder le temps nécessaire pour mener à bien ces études, tout en veillant à réduire les délais d’exécution. Par ailleurs, les différentes dispositions prévues par la loi sont à même de permettre de «reconquérir leurs identités en tant qu’entité économique, sociale et culturelle». La loi en question vise également à instaurer une politique de la ville adéquate pour le traitement des multiples problèmes qui caractérisent généralement ce genre de regroupements, à l’instar du «phénomène de la saturation et de la vétusté du parc immobilier, dont une grande partie dépasse 100 ans», selon les spécialistes. D’autre part, l’objectif de cette politique consiste, en vertu de l’article 6 de la loi, à orienter et coordonner les interventions visant la résorption du vieux bâti et de l’habitat précaire ou insalubre, la maîtrise du plan de transport, de déplacement et de circulation dans et autour des villes, ainsi que la promotion des routes et des différents réseaux et domaines relevant du service public, notamment ceux de la santé, de l’éducation, du tourisme, de la culture et des loisirs.

    Par ailleurs, le texte de loi prévoit de nouvelles dispositions visant à «atténuer les pathologies urbaines», à «maîtriser la croissance des villes» et à «préciser le cadre légal qui réglemente la ville... «. Cette loi prévoit également «l’institutionnalisation d’un Observatoire national de la ville» qui a pour rôle, notamment, d’assurer le suivi de la politique de la ville et l’élaboration d’études et d’analyses en vue d’»améliorer et de promouvoir» la ville et de «participer à la promotion de la coopération internationale dans le domaine de la ville».

    Par le Quotidien d'Oran

  • #2
    Des villes où y'a des coupures d'eau et d'elec...

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    • #3
      Tu veux dire Bidonvilles au lieu de villes.

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