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Coupe de l'UNAF: l'Entente de Sétif -l'Espérance de Tunis 1-1

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  • Coupe de l'UNAF: l'Entente de Sétif -l'Espérance de Tunis 1-1

    L'Entente de Sétif (Algérie) a été tenue en échec, vendredi soir sur son terrain, par les tunisiens de l'Espérance de Tunis, un but partout (mi-temps 0 -0), en finale aller de la coupe de l'Union Nord Africaine de Football (UNAF). Devant des ''sang et or'' tunisois sûrs d'eux, bien disposés sur le terrain et hargneux, les camarades de Khaled Lemmouchia, desservis par la méforme et la collection de maladresses alignée par les deux éléments censés organiser le jeu offensif, Lamouri Djediat et Lazhar Hadj-Aïssa en l'occurrence, ont compromis, par ce résultat nul, leurs chances de remporter le trophée.

    Très rapidement dans le rythme, les tunisois ne tardent pas à afficher leurs intentions et contraignent Fawzi Chaouchi à un arrêt difficile dès la 2' à la suite d'un coup franc légèrement excentré, à 25 m des buts.

    Heureusement pour Sétif, le ballon ''rentrant'' de Bouazzi ne trompe pas la vigilance du portier algérien, très concentré sur cette action, et qui parvient à repousser le cuir du bout des gants.


    Ce n'est qu'au-delà du quart d'heure de jeu que les sétifiens retrouvent un petit peu de leur allant offensif pour aller inquiéter Madjri et sa défense. Le superbe ''une-deux'' Ziaya-Hadj Aïssa ne profite pas, cependant, au premier nommé qui crochète un défenseur pour mettre le cuir à côté du cadre (16'). Une occasion gâchée mais qui aura permis au onze sétifien de s'installer enfin dans le match après une entame plutôt laborieuse face à un adversaire talentueux, déterminé et très bien organisé, surtout en défense où ''règne'' avec autorité le longiligne Benyoucef.

    Deux minutes plus tard, Ziaya, alerté par Djediat s'élève au-dessus d'une mêlée de défenseurs, mais son ''heading'' ne trouve pas la cadre des bois de Madjri(18'). Le jeu reste néanmoins équilibré durant toute la première mi-temps qui voit les espérantistes répondre à la domination des hommes de Zekri par des contres très dangereux, le plus souvent orchestrés par Ayari, M'sakni, Bienvenu ou encore Bouazzi. Chaouchi devra d'ailleurs s'employer à fond à la 34' pour repousser un coup-franc tout en puissance du dernier nommé.

    Un léger mieux est enregistré dans les rangs sétifiens en seconde période, mais le fer de lance de l'Entente, Abdelmalik Ziaya, sans doute perturbé par la présence de deux délégués du FC Sochaux (France) venus le superviser, mais également sevré de bons ballons, n'arrive pas à se défaire du marquage deBenyoucef et de Derbali.

    Paraissant accepter le semblant de domination sétifienne, les hommes de Fawzi Benzarti, aidés par le manque d'inspiration du trio Metref-Djediat-Hadj Aïssa dans l'entrejeu, ne rechignent pourtant jamais à enclencher des contres qui font parcourir des frissons glacés dans le dos des supporters sétifiens. C'est ainsi que dès la 50', Bienvenu, profitant d'une hésitation de l'axe défensif sétifien, s'infiltre pour adresser un tir qui trouvera Chaouchi à la parade.

    Les Noir et Blanc continuent malgré tout de pousser et parviendront, après une tête trop enlevée de Ziaya qui devance la sortie de Madjri sur un centre de Yekhlef (56'), à trouver le chemin des filets sur une balle arrêtée. De 25 m, Feham Bouazza, réussit à trouver la lucarne de Madjri qui finit par s'avouer vaincu par la puissance et la précision de la frappe (63').

    Les sétifiens tentent dès lors d'emballer le match en faisant entrer Francis Ambane à la place d'un pâle Hadj Aïssa, mais le camerounais, trop brouillon, n'apportera pas le ''plus'' escompté face à une défense de l'Espérance, pressant très haut et ne s'affolant jamais.

    Et c'est au moment où Smaïl Diss et ses camarades commençaient à se satisfaire d'une petite (mais précieuse) victoire, que les hommes de Benzarti parviennent à remettre les pendules à l'heure, à la suite d'un corner obtenu par le virevoltant Eneramo, remplaçant de Bienvenu. Une grossière erreur de marquage profite à Benyoucef qui place une tête victorieuse sur laquelle Fawzi Chaouchi (auteur jusque-là d'un parfait sans faute) n'est pas exempt de tout reproche (83').

    Une égalisation somme toute méritée et fêtée comme il se doit par la chambrée de supporters tunisiens qui ont compris que leur équipe venait de se prendre une sérieuse option pour la victoire finale, au grand dam de la galerie sétifienne.

    Cette dernière, encore sous le coup de la déception née de l'échec en finale de la coupe de la CAF, espère pourtant un salutaire sursaut d'orgueil, dans un peu plus d'une semaine au stade de Radès, en Tunisie.

    Par APS
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