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En Algérie, c'est le branle-bas de combat au FLN depuis le retour de Belkhadem de la Mecque. Il multiplie les réunions pour apporter les dernières retouches avant la tenue du conseil national prévu pour les 20, 21 et 22 du mois en cours.
Ce week-end, le FLNi a ficelé la liste des 48 candidats qui s'engageront dans les joutes pour le renouvellement partiel du Conseil de la nation devant se tenir le 31 du même mois. Les contacts avec les autres formations politiques font également partie du planning du chef de file du FLN qui a, nous a-t-on dit, rencontré mercredi dernier en fin d’après-midi, la porte-parole du PT, Louisa Hanoune, pour un soutien effectif lors de l'échéance électorale.
Durant la semaine dernière, ça a été une véritable course contre la montre pour Belkhadem et son équipe. «Nous avons approuvé la liste des candidats aux sénatoriales issue des urnes et élue par les militants de base. Il a été également question de la finalisation des projets de textes qui doivent être présentés à la commission nationale de l'instance exécutive qui est également la Commission nationale de préparation du 9e Congrès.
Celle-ci est composée de 121 membres. Elle doit se réunir le 20 décembre prochain au Mouflon d'Or. Ces mêmes textes seront soumis le lendemain au conseil national, composé de 550 membres, entre deux congrès, qui se tiendra à Zéralda.
Le 23, ces textes seront adoptés par les hautes instances et par la suite on les soumettra aux structures de base pour enrichissement et étude avant d'être retournés à la direction», nous dira le chargé de la communication, Saïd Bouhadja.
Les six commissions mises en place ont terminé leur travail et les projets de textes sont fins prêts, a-t-on encore appris. Il s'agit du projet de statut, dont la commission est présidée par Madani Baradai, celui des fondements idéologiques, dont la commission est présidée par Abdelkrim Abada, le texte sur les critères de participation est dévolu à Saïd Bouhadja. Quant à Abdelaziz Ziari, il préside la commission des élus.
Pour sa part, Amar Tou est à la tête de la commission du programme socioéconomique et enfin Salah Goudjil préside la commission des relations avec l'extérieur.
Concernant les alliances avec les autres partis en prévision des sénatoriales, c'est demain dimanche que le secrétariat exécutif se tiendra pour évaluer ce dossier bien que la balle soit dans le camp des militants de base sachant que les tractations de cette nature se font toujours à un niveau local. Allié de taille et ne figurant pas parmi les formations en lice, le PT, par la voix de sa secrétaire générale, avait déclaré que son parti a été approché par le RND et qu'elle attend toujours la liste des candidats aux sénatoriales de ce dernier pour trancher. Pourtant, cette dernière pourrait bien vaciller du côté du FLN qui ne lâche pas prise car, dira Bouhadja, «le PT est plus proche de notre parti et nous avons des valeurs communes». Il est clair que le soutien de la pasionaria demeure essentiel sachant que le parti de Belkhadem s'inscrit dans une propension politique plutôt socialiste par rapport au RND qui a comme valeur économique le libéralisme, quoique la dernière loi de finances complémentaire exhale de forts relents de patriotisme économique. Ce qui est du goût de la patronne du PT.
Cependant, rien n'est encore joué, et Belkhadem table sur un retournement de situation qui conforterait la position de son parti. Il est vrai que le prochain rendez-vous électoral se joue à guichets fermés entre la formation de Belkhadem et celle d'Ouyahia. Le parti de Boudjerra Soltani a des ambitions timides puisqu'il ne cherche pas à glaner plus de huit sièges alors que ses alliés jouent le tout pour tout.
Le FLN veut récupérer ses 28 sièges qu'il met en jeu devant un dangereux adversaire. Autant dire que c'est du coude à coude. Un duel à fleurets mouchetés que vont se livrer les deux ténors de la politique. On parle depuis peu d'une réunion du triptyque qui pourrait se solder par «un partage du territoire».
Seulement sur le terrain, c'est une autre paire de manches. Les militants aguerris aux pratiques des coulisses et aux messes basses ont déjà fait leur choix.
Certains parlent d'alliance avec le FNA et même le RCD. Information que ne réfute pas le responsable de la direction et va même jusqu’à la confirmer. «Nous laissons toute liberté d'engagement à nos militants de contracter les alliances qu'ils jugeront utiles et nécessaires», nous dira Saïd Bouhadja.
Par Le Soir
Ce week-end, le FLNi a ficelé la liste des 48 candidats qui s'engageront dans les joutes pour le renouvellement partiel du Conseil de la nation devant se tenir le 31 du même mois. Les contacts avec les autres formations politiques font également partie du planning du chef de file du FLN qui a, nous a-t-on dit, rencontré mercredi dernier en fin d’après-midi, la porte-parole du PT, Louisa Hanoune, pour un soutien effectif lors de l'échéance électorale.
Durant la semaine dernière, ça a été une véritable course contre la montre pour Belkhadem et son équipe. «Nous avons approuvé la liste des candidats aux sénatoriales issue des urnes et élue par les militants de base. Il a été également question de la finalisation des projets de textes qui doivent être présentés à la commission nationale de l'instance exécutive qui est également la Commission nationale de préparation du 9e Congrès.
Celle-ci est composée de 121 membres. Elle doit se réunir le 20 décembre prochain au Mouflon d'Or. Ces mêmes textes seront soumis le lendemain au conseil national, composé de 550 membres, entre deux congrès, qui se tiendra à Zéralda.
Le 23, ces textes seront adoptés par les hautes instances et par la suite on les soumettra aux structures de base pour enrichissement et étude avant d'être retournés à la direction», nous dira le chargé de la communication, Saïd Bouhadja.
Les six commissions mises en place ont terminé leur travail et les projets de textes sont fins prêts, a-t-on encore appris. Il s'agit du projet de statut, dont la commission est présidée par Madani Baradai, celui des fondements idéologiques, dont la commission est présidée par Abdelkrim Abada, le texte sur les critères de participation est dévolu à Saïd Bouhadja. Quant à Abdelaziz Ziari, il préside la commission des élus.
Pour sa part, Amar Tou est à la tête de la commission du programme socioéconomique et enfin Salah Goudjil préside la commission des relations avec l'extérieur.
Concernant les alliances avec les autres partis en prévision des sénatoriales, c'est demain dimanche que le secrétariat exécutif se tiendra pour évaluer ce dossier bien que la balle soit dans le camp des militants de base sachant que les tractations de cette nature se font toujours à un niveau local. Allié de taille et ne figurant pas parmi les formations en lice, le PT, par la voix de sa secrétaire générale, avait déclaré que son parti a été approché par le RND et qu'elle attend toujours la liste des candidats aux sénatoriales de ce dernier pour trancher. Pourtant, cette dernière pourrait bien vaciller du côté du FLN qui ne lâche pas prise car, dira Bouhadja, «le PT est plus proche de notre parti et nous avons des valeurs communes». Il est clair que le soutien de la pasionaria demeure essentiel sachant que le parti de Belkhadem s'inscrit dans une propension politique plutôt socialiste par rapport au RND qui a comme valeur économique le libéralisme, quoique la dernière loi de finances complémentaire exhale de forts relents de patriotisme économique. Ce qui est du goût de la patronne du PT.
Cependant, rien n'est encore joué, et Belkhadem table sur un retournement de situation qui conforterait la position de son parti. Il est vrai que le prochain rendez-vous électoral se joue à guichets fermés entre la formation de Belkhadem et celle d'Ouyahia. Le parti de Boudjerra Soltani a des ambitions timides puisqu'il ne cherche pas à glaner plus de huit sièges alors que ses alliés jouent le tout pour tout.
Le FLN veut récupérer ses 28 sièges qu'il met en jeu devant un dangereux adversaire. Autant dire que c'est du coude à coude. Un duel à fleurets mouchetés que vont se livrer les deux ténors de la politique. On parle depuis peu d'une réunion du triptyque qui pourrait se solder par «un partage du territoire».
Seulement sur le terrain, c'est une autre paire de manches. Les militants aguerris aux pratiques des coulisses et aux messes basses ont déjà fait leur choix.
Certains parlent d'alliance avec le FNA et même le RCD. Information que ne réfute pas le responsable de la direction et va même jusqu’à la confirmer. «Nous laissons toute liberté d'engagement à nos militants de contracter les alliances qu'ils jugeront utiles et nécessaires», nous dira Saïd Bouhadja.
Par Le Soir