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L'atmosphère terrestre serait... extraterrestre

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  • L'atmosphère terrestre serait... extraterrestre

    Pour des chercheurs de l’Université de Manchester, il n’y a plus de doute. L’atmosphère de la Terre ne peut en aucune façon provenir du dégazage de son manteau comme il est encore écrit dans de nombreux manuels. Leurs analyses isotopiques obligeraient à trouver une autre explication, celle des comètes par exemple.

    Les arguments en faveur d’une origine extraterrestre de l’eau des océans se sont multipliés depuis quelques années. Un consensus ne semble pourtant toujours pas s’être réalisé dans la communauté scientifique.

    Si Greg Holland et Chris Ballentine ont raison, alors le cas de l’origine de l’atmosphère de la Terre semble bel et bien réglé, lui.

    Or, comme le font remarquer les auteurs d’un article publié récemment dans Science, si l’atmosphère de la Terre n’est pas le résultat du dégazage volcanique pendant l’Hadéen et au début de l’Archéen, cela rend d’autant plus improbable une explication de l’eau des océans par le même phénomène.

    Les progrès de la géochimie isotopique aidant, il est devenu possible de mesurer d’infimes différences entre des rapports d’isotopes dans des matériaux.

    Ces derniers sont des traceurs des échanges de matières entre différents systèmes dans des conditions de températures et de pressions données. Ils permettent aussi de dater à quelles époques de tels échanges se sont produits. On sait ainsi grâce à eux quand le noyau de la Terre s’est formé par différentiation du manteau.

    Notre atmosphère est-elle la deuxième qu'a connue la Terre ?
    Greg Holland et Chris Ballentine ont appliqué cette technique pour comparer la composition isotopique de l’atmosphère terrestre avec celle du manteau. Si la première provient d’un dégazage primitif du second, alors certains rapports isotopiques doivent être identiques.

    On sait que la Terre s’est formée à partir de l’accrétion de météorites, de nature chondritique pour l’essentiel. Les chercheurs ont réussi à déterminer plus précisément le rapport isotopique du krypton et du xénon dans des gaz volcaniques issus du manteau, qui s’est bien révélé identique à celui des météorites.

    On voit aussi maintenant qu’il diffère de celui de l’atmosphère terrestre. La conclusion semble imparable pour ces gaz rares chimiquement inertes, l’atmosphère de la Terre ne peut pas provenir d’un dégazage primitif et doit son existence à un apport ultérieur, probablement celui des comètes, ou des micrométéorites comme le soutien depuis des années Michel Maurette.
    Cela n’est pas si surprenant...

    En effet, il semble très probable que la première atmosphère de la Terre ait été soufflée par l’impact de Théia, le corps céleste de la taille de Mars dont on suppose qu’il est à l’origine de la Lune. On pouvait donc déjà prédire une origine ultérieure à la phase d’accrétion primitive pour l’eau et pour l’atmosphère de la Terre.

    Par Laurent Sacco, Futura-Sciences

  • #2
    Nos océans seraient d'origine extraterrestre !

    Contrairement aux idées reçues, l'atmosphère et les océans n'ont pu se former à partir des vapeurs émises lors d'un volcanisme intense à l'aube de notre planète. Pour Francis Albarède du Laboratoire des sciences de la Terre (CNRS / ENS Lyon / Université Claude Bernard), l'eau ne fait pas partie de l'inventaire initial de la Terre mais provient de l'agitation entretenue dans le Système Solaire externe par les planètes géantes.

    Des astéroïdes couverts de glace sont ainsi parvenus sur Terre une centaine de millions d'années après la naissance des planètes. L'eau serait donc extraterrestre, tardive, et sa présence aurait facilité la tectonique des plaques avant même l'apparition de la vie. Les conclusions de l'étude menée par Francis Albarède font l'objet d'un article publié le 29 octobre dans la revue Nature.

    Les agences spatiales l'ont bien compris, qui parle de vie parle d'eau. Il y a 4,5 milliards d'années, la Terre a reçu en héritage suffisamment d'eau pour que des océans se forment et que la vie trouve les niches favorables dans les mers et sur les continents nés de la tectonique des plaques. En regard, la Lune et Mercure sont des déserts secs et mortellement froids, Mars s'est asséchée très vite et la surface de Venus est un enfer brûlant.

    D'après nos livres, l'océan et l'atmosphère se sont formés à partir des gaz volcaniques et l'intérieur de la Terre est la source des éléments volatils. Or, les roches du manteau sont pauvres en eau (les géochimistes évaluent sa concentration à deux centièmes de pourcent). Il en est de même sur les planètes sœurs de la Terre (Vénus et Mars). Principale raison avancée par Francis Albarède, lors de la formation du Système Solaire, la température ne serait jamais descendue suffisamment bas entre le Soleil et l'orbite de Jupiter pour que les éléments volatils puissent se condenser avec le matériau planétaire. L'arrivée de l'eau sur Terre correspondrait donc à un épisode tardif de l'accrétion planétaire.

    Il est admis que les planètes terrestres se forment en quelques millions d'années par agglomération d'astéroïdes (de taille kilométrique) puis de proto-planètes (de la taille de Mars). L'arrivée du dernier de ces gros objets correspond à l'impact lunaire 30 millions d'années après la formation du Système Solaire. Dans un premier temps, ce remue-ménage se fait entre objets planétaires localisés en deçà de la ligne de neige, c'est-à-dire entre le Soleil et la ceinture des astéroïdes. Cet espace balayé par les vents électromagnétiques du jeune Soleil est alors trop chaud pour que l'eau et les éléments volatils s'y condensent.

    La livraison majeure des éléments volatils sur notre planète correspondrait à un phénomène qui s'est déroulé quelques dizaines de millions d'années après l'impact lunaire : il s'agit du grand nettoyage du Système Solaire externe initiées par les planètes géantes. Du fait de leur très forte gravité, celles-ci envoient dans toutes les directions, y compris la nôtre, les derniers gravats planétaires couverts de glace. Pénétrant dans le manteau par la surface, l'eau aurait alors ramolli la Terre et réduit la tension à laquelle les matériaux se brisent. La tectonique des plaques débute alors, et avec elle, l'émergence des continents, conditions probablement nécessaires à l'apparition de la vie. Mars s'est asséchée avant que l'eau n'arrive à pénétrer en profondeur et, en ce qui concerne Vénus, personne ne sait quelles étaient les conditions avant le violent remodelage de sa surface, il y a 800 millions d'années, par un volcanisme intense.

    À l'heure où l'on commence à explorer sérieusement l'habitabilité des planètes extra-terrestres, comprendre ce qui a fait de la Terre le seul havre qui abrite la vie est une question primordiale.

    Notre-Planete
    29/10/2009

    Commentaire


    • #3
      Tous ça pour expliquer ça .

      Le bing Bang est lui même un phénomène extra terrestre , nous sommes donc quelque part, nous est nôtre univers des extra terrestres .

      Commentaire

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