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Mehri: C’est un “régime pourri” qui règne au Caire

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  • Mehri: C’est un “régime pourri” qui règne au Caire

    Abdelhamid Mehri hier à Boumerdès

    C’est un “régime pourri” qui règne au Caire


    “Le régime égyptien est le fait d’un pouvoir pourri”, a affirmé M. Abdelhamid Mehri, ex-secrétaire général du FLN, hier à Boumerdès, lors de son intervention devant les jeunes du FFS réunis à la salle Sennani, à l’occasion de la première conférence nationale des jeunes du parti de Hocine Aït Ahmed. M. Mehri n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer le pouvoir du Caire, le qualifiant de “pourri”.


    Enfonçant le clou, il dira de certains médias cairotes qu’ils sont des “béni-oui-oui”. “Ce qui vient de se passer vous donne une idée de la nature du pouvoir en Égypte”, a indiqué M. Mehri, ajoutant que de nombreux intellectuels égyptiens sont opposés à “ces insultes de bas niveau”. Mais, rapporte-t-il, “ils sont bâillonnés et ne peuvent pas s’exprimer”.

    Les organisations des moudjahidine et les organisations autres devraient répondre aux Égyptiens d’une manière ferme mais juste, préconise-t-il. “Certes, on ne doit pas impliquer les institutions de l’État dans cette polémique mais il y a d’autres formes de réponses au pouvoir égyptien : c’est notamment de ne pas cautionner la politique qu’il mène vis-à-vis de la question palestinienne”, a ajouté M. Mehri.

    Il estime que “l’affaire de l’autobus de l’équipe nationale ressemble à celle de l’autobus de Gaza puisque les Égyptiens agissent de la même façon avec les Palestiniens de Gaza en leur imputant la responsabilité des massacres commis par Israël”. “Accuser les Palestiniens de Gaza de s’être mutilés de leur propre gré, c’est cela la politique du pouvoir en Égypte”, a dénoncé l’orateur.

    Abdelhamid Mehri juge “grave” qu’un régime qui a “sombré dans le ridicule” joue un rôle dans une région très sensible et “intervienne dans le devenir du peuple palestinien”.

    M. Mehri affirme qu’il n’est pas normal que l’Algérie suive et soutienne un tel pouvoir dans la politique qu’il mène à l’égard du peuple palestinien de Gaza en persistant à interdire aux Algériens de manifester leur sympathie aux citoyens de cette partie de la Palestine. “On nous laisse exprimer notre joie et on nous interdit de manifester pour Gaza, ce n’est pas juste”, a regretté M. Mehri, ajoutant que depuis Camp David, le pouvoir égyptien n’a cessé de bâillonner les forces vives et les intellectuels égyptiens.

    L’ex-n°1 du FLN a laissé entendre que le pouvoir en Algérie n’est pas arrivé à ce degré de pourrissement mais qu’il n’en est pas loin, surtout s’il persiste dans cette démarche.

    Liberté

  • #2
    tout est pourri dans le monde arabe.

    Commentaire


    • #3
      C'été presque ça !.

      Il aurait du préciser qu'entre pourris les gouvernements sont souvent fait pour s'entendre . Le gouvernement algérien (infester de faussaires) ont trahit une fois de plus l'honneur du peuple algérien face aux adorateurs des momies .

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      • #4
        tout est pourri dans le monde arabe.
        assaidi.reda

        est ce qu on peut dire sans exception ( y compris ton bled )
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #5
          oui bien sure , en tout cas pas plus que ton bled de pétrodolar houari.

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          • #6
            pouritouuuuuuuuuuur va

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            • #7
              Le grand pourri c'est toi ya si Mehri, n'est ce pas toi qui disait du terrorisme qui massacrait nos enfants qu'il etait une résistance l'égitime ? ce n'est pas toi que on voyait dans des photos avec les criminels du FIS, au moment ce parti ordonnait à ses troupe de passer à la vitesse superieure dans la résistance comme tu l'aimes l'appeller, ya wahd Rkhiss , tu feras mieux de la fermer , car dans etat de justice tu seras jugé .
              .
              Faute de grives , nous mangeons des Merles

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              • #8
                Houari;,j'ai toujours été convaincue que tu ne comprenais pas tout ce que les autres ont écrit.Quand il a dit Tout,c'est qu'il est plus claire que claire,ça ve dire Entier,sans exception y compris son bled..mais tu as une touche de complexité
                Coucher du soleil à Agadir

                Commentaire


                • #9
                  Abdelhamid Mehri lors d’une conférence organisée par le FFS hier à Boumerdès

                  « L’esprit de Novembre a été trahi par ceux qui ont pris le pouvoir après l’indépendance »

                  Le conférencier s’est prononcé sur la crise entre notre pays et l’Egypte, trouvant que « sans tomber dans les bassesses, il y a des moyens et des manières de répondre ». Pour lui, ce qu’ont fait les Egyptiens est l’expression du pourrissement qui a atteint le système des « Al Moubarak » « Le système algérien n’est pas loin de subir pareille déconfiture si on ne procède pas vite à un changement. »


                  L’ex-secrétaire général du FLN, Abdelhamid Mehri, a été l’invité du FFS, hier à Boumerdès, où il a animé une conférence sur « Le rôle de la jeunesse dans la construction de l’Algérie démocratique ». Intervenant à l’issue des travaux de la première conférence nationale des jeunes du parti d’Aït Ahmed, M. Mehri a, en substance, traité de la problématique de la possibilité pour la jeunesse d’aujourd’hui de réaliser l’exploit de Novembre 1954. « Il est possible de changer les choses dans le bon sens, à condition qu’il y ait beaucoup de volonté et de la persévérance », a dit l’ex-membre du CCE. M. Mehri a indiqué que si la Révolution algérienne a réussi, c’est parce qu’« on avait un projet : bâtir un Etat démocratique et social dans le cadre des valeurs de l’Islam et élargir par la suite la construction à un grand Maghreb. Pour cela, les militants de Novembre ont associé tout le peuple algérien en cherchant à dépasser toutes les divergences. » « L’erreur, après 1962, c’était de pratiquer l’exclusion », a expliqué A. Mehri qui soutient que l’esprit de Novembre a été trahi par ceux qui ont pris le pouvoir après l’indépendance.

                  « Le consensus réalisé avant et durant la Révolution était axé sur les objectifs arrêtés et ces objectifs ne disparaissaient pas avec l’acquisition de l’indépendance. Au contraire, la majeure partie du projet, à savoir l’édification d’un Etat de droit et d’un Maghreb uni, n’avait pas encore été atteinte », a-t-il expliqué. Le contrat a donc été rompu et l’engagement de tout un peuple trahi. M. Mehri s’est quelque peu appesanti sur l’expression « dans le cadre des valeurs de l’Islam » quant à l’édification d’un Etat algérien et a précisé que « tout a été clarifié par le congrès de la Soummam », en soulignant que « cela ne voulait nullement dire qu’on allait bâtir un Etat théocratique, mais juste ne pas offenser les croyances de la majorité de la population ». « C’était de la foi pour les croyants et une valorisation de pratiques qui peuvent être un héritage culturel pour les non-croyants ».

                  Dénonçant l’exclusion, l’ex-premier responsable du FLN a appelé à l’association de toutes les forces actives pour édifier une République démocratique. Revenant sur « certaines erreurs de la Révolution », M. Mehri a constaté que « malheureusement, elles n’ont pas été mises à profit pour mieux avancer ». « Je considère que l’assassinat de Abane Ramdane a été une grande erreur, mais il a été rendu possible par la non-séparation des pouvoirs au sein de la direction de la Révolution. Plus d’un demi-siècle après, on en est toujours au même stade », a-t-il expliqué.
                  L’intiative Aït Ahmed, Hamrouche...d’actualité

                  Dénonçant l’enseignement sélectif de l’histoire de la Révolution de Novembre, M. Mehri a fait remarquer qu’« on oublie beaucoup de choses, comme le GPRA, le congrès de la Soummam sur certains points et autres, alors que nous n’avons pas de choses honteuses dans notre histoire récente ». Il a aussi condamné le traitement de l’histoire à travers les personnes. « Au lieu de chercher à comprendre comment la Révolution a pu réussir, comment on a pu fonder un Etat et l’imposer dans le bassin méditerranéen, comment on a pu monter une armée à partir de quelques individus, on s’intéresse à certains défauts de nos valeureux martyrs. Si vous les prenez en tant que personnes, en dehors du projet de Novembre, qui est toujours valable d’ailleurs, sachez bien qu’ils étaient des humains comme vous et moi », a-t-il ajouté.

                  Parlant de diplomatie, le conférencier n’a pas omis de se prononcer sur la crise entre notre pays et l’Egypte, trouvant que « sans tomber dans les bassesses, il y a des moyens et des manières de répondre ». « On aurait dû agir dans les limites de la bienséance et des usages », a-t-il estimé. Pour lui, ce qu’ont fait les Egyptiens est l’expression du pourrissement qui a atteint le système des « Al Moubarak ». Et « le système algérien n’est pas loin de subir pareille déconfiture si on ne procède pas vite à un changement », déclare-t-il. Rappelant que l’initiative lancée par lui-même, Hocine Aït Ahmed et Mouloud Hamrouche est toujours d’actualité, M. Mehri a appelé de tous ses vœux à un changement rapide du système. « Il est difficile de rétablir la confiance, mais la jeunesse algérienne est prête. Il faut bien des sacrifices et beaucoup de militantisme », a-t-il conclu. Interrogé à la fin de sa conférence, M. Mehri a refusé de se prononcer, pour l’heure, sur des questions politiques, notamment celles touchant aux préparatifs du congrès du FLN, préférant « attendre un peu car il se passe énormément de choses ces jours-ci ».


                  Par Kamel Omar
                  Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

                  Gödel

                  Commentaire


                  • #10
                    tout les régimes arabes puent la moisissure !!

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