Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Ban Ki-moon:tres inquiet de la sante d aminatu haidar

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Ban Ki-moon:tres inquiet de la sante d aminatu haidar

    e chef de l'ONU Ban Ki-moon s'est à nouveau inquiété lundi de la santé de l'activiste sahraouie Aminatou Haidar, en grève de la faim en Espagne, et a fait un lien entre une solution de ce cas et la reprise des pourparlers sur l'avenir du Sahara occidental.
    Se disant "très sérieusement inquiet" après avoir appris que la santé de Mme Haidar "se détériorait", le secrétaire général a déclaré à la presse qu'un moyen devait être trouvé pour mettre fin à son jeûne.



    Aminatou Haidar, 42 ans, est en grève de la faim depuis le 16 novembre à Lanzarote (Espagne), pour pouvoir retourner chez elle à Laâyoune, au Sahara occidental, ex-colonie espagnole annexée en 1975 par le Maroc après le départ des Espagnols.

    Mme Haidar a été expulsée le 14 novembre du Sahara occidental par les autorités marocaines, qu'elle accuse de lui avoir retiré son passeport marocain. Selon Rabat, elle a refusé d'"accomplir les formalités habituelles de police et renié sa nationalité marocaine".

    Elle a affirmé sa volonté d'aller jusqu'au bout, en dépit des "pressions" de Madrid pour la faire cesser et de l'inflexibilité du Maroc.

    M. Ban a lié une résolution du cas Haidar à une reprise des pourparlers sous l'égide de l'ONU entre le Maroc et le Front Polisario indépendantiste, soutenu par l'Algérie, sur l'avenir du Sahara occidental, actuellement bloqués.

    "La cinquième session doit commencer le plus tôt possible", a-t-il dit, tout en soulignant la nécessité de restaurer la confiance entre les parties.

    Le Maroc considère que le Sahara occidental fait partie intégrante du royaume. Le Polisario, soutenu par l'Algérie, a combattu pour son indépendance. Il réclame aujourd'hui un référendum sur l'avenir du territoire dans lequel l'indépendance serait l'une des options offertes. Rabat propose pour sa part une large autonomie sous sa souveraineté et exclut l'indépendance.

    Quatre sessions de négociations directes sous l'égide de l'ONU à Manhasset, près de New York, n'ont pas permis de rapprocher les positions.

    Une tentative informelle de débloquer ces pourparlers, en août dernier à Vienne, a échoué.

    Vendredi, M. Ban avait évoqué le cas Haidar et les négociations sur le Sahara avec le ministre marocain des affaires étrangères, Taeib Fassi-Fihri, de passage à New York.

    Devant la presse, ce dernier avait accusé le Polisario et l'Algérie de manipuler Mme Haidar pour empêcher la reprise des pourparlers.

    "Nous ne pouvons pas répondre à un chantage," avait-il déclaré. "Le Maroc regrette que le second tour informel des négociations ait été reporté (...) à cause de certaines manoeuvres de l'Algérie et du Polisario (qui) refusent d'aller vers cette solution politique et préfèrent le statu quo".

    Dimanche à Rabat, le ministre marocain de la Communication, Khalid Naciri, avait affirmé que l'affaire Aminatou Haidar était "un complot systématique, méthodique, ourdi par l'Algérie".

    Le même jour, le chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz, avait affirmé que son mouvement était prêt à poursuivre les négociations si "des conditions favorables" à leur succès sont réunies.

    Dans une lettre adressée à M. Ban, M. Abdelaziz estime que ces conditions ne peuvent être réunies que "loin de la logique d'escalade, de répression sauvage, des arrestations, des procès arbitraires (...) imposée par le gouvernement marocain aux citoyens et aux militants sahraouis".
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
Chargement...
X