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Les exportations hors hydrocarbures de l'Algérie trop faibles

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  • Les exportations hors hydrocarbures de l'Algérie trop faibles

    Les opérateurs économiques algériens sont unanimes à qualifier d’«inquiétante» la situation des exportations hors hydrocarbures dans notre pays. La dynamique des exportations n’a pas encore été mise en place et l’offre de produits à exporter demeure largement insuffisante.

    C’est ce qu’a affirmé M. Mohamed Benini, directeur général de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex), hier, au centre de presse d’El Moudjahid. Pour le développement de cette filière, «nous avons des perspectives de révision du commerce extérieur. La priorité a été accordée à la production nationale, qui a été découragée par l’ouverture de notre commerce extérieur à l’importation», a souligné M. Benini.

    Il a, ainsi, évoqué les problèmes du respect des délais et de la chaîne logistique qui constituent une entrave pour les démarches des exportateurs. «Les dessertes aériennes, maritimes et terrestres demeurent insuffisantes et causent une baisse des opportunités chez les exportateurs algériens», explique-t-il. Présent à cette rencontre, le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), M. Zoheir Benlim, regrette que les exportations hors hydrocarbures n’aient pas évolué depuis des années. «Nous vivons cette situation avec beaucoup d’amertume», dira-t-il.

    Vu la très «jeune» expérience des exportateurs algériens et la récente ouverture du commerce extérieur algérien, «il nous est impossible de s’imposer en quelques décennies», justifiera-t-il. Cependant, il estime que «si l’Algérie ressent le besoin d’exporter hors hydrocarbures, ce besoin servira à booster et développer ce créneau». Malheureusement, poursuit-il, «ce besoin ne se fait pas ressentir et des vents négatifs soufflent à l’encontre de notre volonté d’investir en ce sens». Pour M. Benlim, le développement des exportations passe par la réhabilitation des PME et PMI et la mise en place d’une stratégie de «guerre» pour développer les exportations hors hydrocarbures. Cette dernière nécessite, selon ses dires, «une prise de décision à un très haut niveau».

    Dans son intervention, M. Tariket Djilali, P-dg de la Compagnie algérienne d’assurance et de garantie des exportations (Cagex), a, quant à lui, relevé l’impact négatif de la crise financière mondiale sur les exportations de l’Algérie. «A cause de cette crise, de nombreux exportateurs algériens ont vu leurs parts de marché sur le plan international rétrécir».

    Estimés à 900 exportateurs à travers le territoire national, ils sont généralement répartis sur les marchés maghrébins et subsahariens. «Certes, nos produits ont leur place sur les marchés maghrébins, arabes, africains et européens, notamment pour les produits très prisés, mais il reste beaucoup à faire», ajoutera-t-il, avant de lancer un appel aux banques à s’impliquer d’avantage pour, dit-il, «gagner ce pari».

    Par Le Soir
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