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Mandat d'arret contre Tzipi Livni

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  • Mandat d'arret contre Tzipi Livni

    JERUSALEM - L'ambassadeur d'Israël en Grande-Bretagne a critiqué mardi la décision d'un tribunal britannique d'émettre un mandat d'arrêt contre l'ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni, qui souhaitait se rendre à Londres.
    • "La situation actuelle est devenue intolérable, il est temps que cela change", a déclaré l'ambassadeur israélien Ron Prosor à la radio de l'armée.
    • "Je suis convaincu que le gouvernement britannique comprendra qu'il est temps d'agir et qu'il ne se contentera pas seulement de déclarations", a ajouté le diplomate.
    • Des hauts responsables israéliens ont déjà été menacés de poursuites judiciaires en Grande-Bretagne à la suite de plaintes d'organisations pro-palestiniennes.
    • Le bureau de Mme Livni, qui est également chef du Kadima (centriste), le principal parti d'opposition, a pour sa part indiqué qu'elle avait annulé une visite à Londres prévue à la fin de la semaine "pour des raisons de calendrier".
    • Mais selon les médias israéliens, Mme Livni a pris cette décision après avoir été informée qu'un tribunal britannique avait émis un mandat d'arrêt à son encontre en raison de ses fonctions durant l'opération ¿Plomb durci" menée par l'armée israélienne il y a un an dans la bande de Gaza.
    • Cette offensive, qui avait comme objectif déclaré de neutraliser les tirs de roquettes palestiniennes contre Israël, a fait 1.400 morts palestiniens, dont des femmes et des enfants.
    • Mme Livni, qui était chef de la diplomatie à l'époque, a souligné mardi qu'elle assumait la "responsabilité des décisions prises lors de cette opération qui a atteint ses objectifs qui étaient de protéger la population du sud d'Israël et de restaurer le pouvoir de dissuasion" de l'Etat hébreu.
    • Le Foreign Office a indiqué lundi que la Grande-Bretagne examinait de façon urgente les implications d'un mandat d'arrêt émis contre Tzipi Livni.
    • "La Grande-Bretagne est déterminée à faire tout ce qu'elle peut pour promouvoir la paix au Proche-Orient et être un partenaire stratégique d'Israël", a souligné une porte-parole du Foreign Office.
    • "Pour ce faire, les leaders israéliens doivent être capables de venir au Royaume-Uni pour des pourparlers avec le gouvernement britannique. Nous examinons de façon urgente les implications de cette affaire", a-t-elle ajouté.
    • En octobre, le vice-Premier ministre israélien Moshé Yaalon, visé par des poursuites pour "crime de guerre" lorsqu'il était chef d'état major de l'armée entre 2002 et 2005, avait également dû renoncer à se rendre à Londres.
    • Ennaharonline/ AFP
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    LONDRES EN EXAMINE LES APPLICATIONS
    Mandat d’arrêt contre Tzipi Livni



    L’agression d’Israël contre Ghaza l’hiver dernier commence à avoir des effets après l’émission par la justice britannique d’un mandat d’arrêt contre l’ancienne chef de la diplomatie israélienne.

    La Grande-Bretagne examine de façon urgente les implications d’un mandat d’arrêt émis par la justice britannique à l’encontre de l’ex-ministre des Affaires étrangères israélienne Tzipi Livni, a indiqué le Foreign Office lundi soir. Un mandat d’arrêt aurait été émis par un juge d’un tribunal londonien ce week-end, contraignant la responsable, selon les médias, à annuler un voyage en Grande-Bretagne. «Le fait que le tribunal a émis un mandat d’arrêt pour une personne qui n’est même pas dans le pays nous laisse perplexes», a indiqué une source diplomatique.
    «La Grande-Bretagne est déterminée à faire tout ce qu’elle peut pour promouvoir la paix au Proche-Orient, et être un partenaire stratégique d’Israël», a souligné de son côté une porte-parole du Foreign Office. «Pour ce faire, les leaders israéliens doivent être capables de venir au Royaume-Uni pour des pourparlers avec le gouvernement britannique. Nous examinons de façon urgente les implications de cette affaire», a-t-elle poursuivi. Des médias britanniques et israéliens ont rapporté que Mme Livi, à présent dirigeante de l’opposition centriste en Israël, avait dû annuler un voyage à Londres, de crainte d’être arrêtée à son arrivée.
    Selon ces médias, un mandat d’arrêt aurait été émis à son encontre pour crimes de guerre présumés, liés à son rôle pendant l’agression meurtrière contre la bande de Ghaza l’an dernier, ce que les autorités britanniques se sont refusées à confirmer officiellement.
    L’ambassadeur d’Israël en Grande-Bretagne a critiqué hier la décision d’un tribunal britannique d’émettre un mandat d’arrêt contre l’ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni, qui souhaitait se rendre à Londres. «La situation actuelle est devenue intolérable, il est temps que cela change», a déclaré l’ambassadeur israélien Ron Prosor à la radio de l’armée. «Je suis convaincu que le gouvernement britannique comprendra qu’il est temps d’agir et qu’il ne se contentera pas seulement de déclarations», a ajouté le diplomate.
    De hauts responsables israéliens ont déjà été menacés de poursuites judiciaires en Grande-Bretagne, notamment l’actuel ministre de la Défense, Ehud Barak, qui a dû lui aussi annuler un voyage à Londres au début de l’année, à la suite de plaintes d’organisations pro-palestiniennes.
    D’autre part, en octobre, le vice-Premier ministre israélien Moshé Yaalon, visé par des poursuites pour «crime de guerre» lorsqu’il était chef d’état major de l’armée entre 2002 et 2005, avait également dû renoncer à se rendre à Londres. Le bureau de Mme Livni, qui est également chef du Kadima (centriste), le principal parti d’opposition, a pour sa part indiqué qu’elle avait annulé une visite à Londres prévue à la fin de la semaine «pour des raisons de calendrier».
    Mais selon les médias israéliens, Mme Livni a pris cette décision après avoir été informée qu’un tribunal britannique avait émis un mandat d’arrêt à son encontre en raison de ses fonctions durant l’opération «Plomb durci» menée par l’armée israélienne il y a un an dans la bande de Ghaza.
    Cette offensive, qui avait comme objectif déclaré de neutraliser les tirs de roquettes palestiniennes contre Israël, a fait 1400 morts palestiniens, dont des femmes et des enfants.
    Mme Livni, qui était chef de la diplomatie à l’époque, a souligné hier qu’elle assumait la «responsabilité des décisions prises lors de cette opération qui a atteint ses objectifs qui étaient de protéger la population du sud d’Israël et de restaurer le pouvoir de dissuasion» de l’Etat hébreu.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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