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IMPACT DE LA SÉCHERESSE SUR LA PRODUCTION AGRICOLE: «Le plus dur est passé»

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  • IMPACT DE LA SÉCHERESSE SUR LA PRODUCTION AGRICOLE: «Le plus dur est passé»

    «Nous avons franchi la période de soudure du mois d’octobre sans que personne ne s’en aperçoive, puisqu’il n’y a pas eu de coupure d’approvisionnement.»

    Le manque de pluviosité constaté ces derniers mois aura-t-il des répercussions sur la récolte agricole? Pour les grandes cultures qui ont énormément besoin de pluie, comment se présente la saison? Ces questions ont été largement abordées hier, par le directeur de la régulation et de la production au ministère de l’Agriculture, Amar Assabah.

    «Pour l’instant, nous avons franchi la période de soudure du mois d’octobre sans que personne ne s’en aperçoive, puisqu’il n’y a pas eu du tout de coupure d’approvisionnement, et pour les prix en pareille période, ils sont abordables. C’est une période difficile que nous avons traversée sans que personne ne s’en aperçoive. La production va augmenter durant les mois de décembre et janvier et les prix, comme nous l’avons constaté sur le marché, sont en baisse», a déclaré M.Assabah qui s’exprimait sur les ondes de la Radio Chaîne III dans le cadre de l’émission Invité de la rédaction.

    Le même responsable a indiqué que l’Algérie est au lendemain d’une campagne céréalière exceptionnelle. «Nous avons mis en place tous les dispositifs organisationnels nécessaires, dans le cadre de la politique de renouveau. Nous avons une mobilisation en semence nettement supérieure à ce qui était réalisé durant les années écoulées», a-t-il dit précisant que pour la pomme de terre, on est en phase de récolte de la tranche d’arrière-saison.

    «Nous avons eu une plantation autour de 40.000 hectares, chiffre supérieur de 6000 hectares par rapport à l’année passée, ce qui n’est pas rien. Pour la production prévisionnelle en pomme de terre d’arrière-saison, nous devrions nous situer à 30% par rapport à celle réalisée l’année dernière, ce qui équivaudrait à 300.000 tonnes.»

    S’agissant des besoins nationaux en céréales, l’invité de la Radio a fait savoir que les besoins nationaux sont autour de 60 millions de quintaux et que nous avons un déficit important en blé tendre.

    Pour ce qui est du blé dur, le déficit existe mais nettement inférieur à celui du blé tendre. En revanche, note M.Assabah, «pour le blé dur, nous avons fait de larges progrès. Par contre, pour l’orge, nous avons une production qui couvre les besoins de plus de trois années». Ce différentiel entre la production et l’importation nous a permis d’économiser une enveloppe financière de près de 200 millions de dollars.
    L’Algérie a un sol céréalier qui est de 3 millions d’hectares environ.

    «Actuellement, le progrès à faire est au niveau de la productivité en renforçant les exploitations agricoles en parc matériel, en facilitant l’accès aux engrais par des mesures de soutien, par la vulgarisation sur les techniques de production, en favorisant l’accès aux semences de qualité», a déclaré ce responsable qui souligne: «Nous n’allons pas, du jour au lendemain, réaliser l’autosuffisance mais nous sommes dans le bon sens.»

    Abordant les crédits Rfig, M.Assabah a révélé que 8000 dossiers sont disponibles au niveau des coopératives dans le cadre du guichet unique, parmi lesquels 6000 ont été déjà traités et bénéficieront de ce crédit.

    Nabil BELBEY
    © Copyright L'Expression
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