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Maâtkas est une daïra qui compte plus de 50 000 habitants dont près de 15 000 pour la commune de Souk El Tenine.
En 2009 cette grande circonscription de la région sud de la wilaya de Tizi-Ouzou ne dispose toujours pas d’un organisme bancaire. Ce n’est pourtant pas la clientèle qui fait défaut.
Les épargnants se comptent par milliers. A présent, ils se rabattent sur les localités avoisinantes, à savoir Boghni et Tizi Ouzou, pour l’ouverture d’un compte bancaire.
A en croire notre source, des banques à l’image de la BADR et du CPA ont manifesté de l’intérêt pour la région, mais l’absence d’assiettes foncières a mis fin à l’espoir de voir une banque au moins s’installer dans la région. L’ex-exécutif communal n’a pas pu répondre favorablement à la demande des deux organismes du secteur financier au grand dam de la population et des clients qui continueront de voir toujours ailleurs pour un simple retrait.
Les titulaires de compte en devises, surtout les retraités, sont contraints de faire le trajet à Tizi Ouzou ou à Boghni pour retirer leurs pensions. Sachant que ses retraités sont pour la plupart vieux et fragiles.
Notons également que les autres routes ne sont guère sécurisées, nous comprenons aisément la peur bleue qui se dessine sur leur visage à chaque fois que quelqu’un les approche. Nombreux sont ceux qui sont victimes de vol et d’agression.
A l’image de Dda El Hadj, un vieux de 75 ans qui nous apprendra : “La France nous a pris notre jeunesse, notre pays nous achève tout doucement. Ce n’est pas à 75 ans et avec mes différents problèmes de santé que je dois à chaque fois prendre le fourgon. "
Une banque à Maâtkas nous mettra à l’abri des tracas du voyage et des différents risques, notamment le vol et les agressions.”
Par La Dépêche de Kabylie
En 2009 cette grande circonscription de la région sud de la wilaya de Tizi-Ouzou ne dispose toujours pas d’un organisme bancaire. Ce n’est pourtant pas la clientèle qui fait défaut.
Les épargnants se comptent par milliers. A présent, ils se rabattent sur les localités avoisinantes, à savoir Boghni et Tizi Ouzou, pour l’ouverture d’un compte bancaire.
A en croire notre source, des banques à l’image de la BADR et du CPA ont manifesté de l’intérêt pour la région, mais l’absence d’assiettes foncières a mis fin à l’espoir de voir une banque au moins s’installer dans la région. L’ex-exécutif communal n’a pas pu répondre favorablement à la demande des deux organismes du secteur financier au grand dam de la population et des clients qui continueront de voir toujours ailleurs pour un simple retrait.
Les titulaires de compte en devises, surtout les retraités, sont contraints de faire le trajet à Tizi Ouzou ou à Boghni pour retirer leurs pensions. Sachant que ses retraités sont pour la plupart vieux et fragiles.
Notons également que les autres routes ne sont guère sécurisées, nous comprenons aisément la peur bleue qui se dessine sur leur visage à chaque fois que quelqu’un les approche. Nombreux sont ceux qui sont victimes de vol et d’agression.
A l’image de Dda El Hadj, un vieux de 75 ans qui nous apprendra : “La France nous a pris notre jeunesse, notre pays nous achève tout doucement. Ce n’est pas à 75 ans et avec mes différents problèmes de santé que je dois à chaque fois prendre le fourgon. "
Une banque à Maâtkas nous mettra à l’abri des tracas du voyage et des différents risques, notamment le vol et les agressions.”
Par La Dépêche de Kabylie