Les centres de la honte ainsi nommé sont des hospices initialement créer pour héberger des personnes âgées abandonnés par leurs familles et au fil des temps sont devenus d'infâmes mouroirs. La fin des 23 centres a été décidée d'ici 2010. Ils seront à mettre aux bancs des mauvais souvenirs. C'est une très belle et généreuse initiative. de la part de l’Algérie. Les personnes âgées méritent ce qui est le plus beau possible.
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C’est décidé : les centres de vieillards, ou comme on disait autrefois, les hospices, seront fermés progressivement. Ces centres, actuellement au nombre de 23, répartis sur le territoire national, fermeront les uns après les autres jusqu’à disparaître en 2010.
Ces centres, initialement des asiles pour personnes âgées, sans ressources ni familles, sont devenus, au fil du temps, des lieux de chute pour des personnes volontairement abandonnées par leurs proches. Le phénomène a même pris des allures inquiétantes puisqu’un grand nombres de personnes, en mesure d’être hébergées par leurs proches qui disposent de toutes les commodités, sont placés dans ces centres.
C’est l’indice indéniable du recul des valeurs de la société algérienne, réputée autrefois pour son sens de la solidarité et le respect dû, par les enfants, à leurs ascendants. Même la Kabylie, bastion de ces valeurs, est atteinte, puisqu’il y existe aussi des centres d’accueil qu’il faut bien appeler ‘’les centres de la honte’’..
Il est vrai que si certaines personnes se débarrassent sans état d’âme de leurs parents âgés ou impotents, d’autres ne le font que sous la contrainte : exiguïté des domiciles, insuffisance des revenus familiaux, pour assurer la nourriture ou les soins médicaux.
Pour ceux-là, l’Etat prévoit, au titre de la solidarité nationale, des aides financières pour garder leurs parents âgés.
Il ne restera alors que les personnes sans familles : pour celles-ci, il faudra prévoir des structures d’accueil, mais des structures différentes des centres actuels.
Pourquoi ne pas envisager, pour elles, un système d’adoption, à l’instar des orphelins, ou alors des familles d’accueil, pour lesquelles l’Etat verserait des indemnités ?
Par La dépêche de Kabylie
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C’est décidé : les centres de vieillards, ou comme on disait autrefois, les hospices, seront fermés progressivement. Ces centres, actuellement au nombre de 23, répartis sur le territoire national, fermeront les uns après les autres jusqu’à disparaître en 2010.
Ces centres, initialement des asiles pour personnes âgées, sans ressources ni familles, sont devenus, au fil du temps, des lieux de chute pour des personnes volontairement abandonnées par leurs proches. Le phénomène a même pris des allures inquiétantes puisqu’un grand nombres de personnes, en mesure d’être hébergées par leurs proches qui disposent de toutes les commodités, sont placés dans ces centres.
C’est l’indice indéniable du recul des valeurs de la société algérienne, réputée autrefois pour son sens de la solidarité et le respect dû, par les enfants, à leurs ascendants. Même la Kabylie, bastion de ces valeurs, est atteinte, puisqu’il y existe aussi des centres d’accueil qu’il faut bien appeler ‘’les centres de la honte’’..
Il est vrai que si certaines personnes se débarrassent sans état d’âme de leurs parents âgés ou impotents, d’autres ne le font que sous la contrainte : exiguïté des domiciles, insuffisance des revenus familiaux, pour assurer la nourriture ou les soins médicaux.
Pour ceux-là, l’Etat prévoit, au titre de la solidarité nationale, des aides financières pour garder leurs parents âgés.
Il ne restera alors que les personnes sans familles : pour celles-ci, il faudra prévoir des structures d’accueil, mais des structures différentes des centres actuels.
Pourquoi ne pas envisager, pour elles, un système d’adoption, à l’instar des orphelins, ou alors des familles d’accueil, pour lesquelles l’Etat verserait des indemnités ?
Par La dépêche de Kabylie
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