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- Ce projet permettrait de tripler les recettes de la ville d'ici 2012.
Cette démarche permettrait en premier lieu d'améliorer les ressources financières de la Commune urbaine de Casablanca (CUC) à travers la géo-spatialisation de l'assiette fiscale. Aucun détail ne doit plus échapper à la CUC. Dispositifs publicitaires ou informationnels, parkings, réseaux des opérateurs de télécoms ou des conduites, terrasses de cafés… Tous les éléments du mobilier urbain vont être répertoriés pour harmoniser la démarche de recouvrement.
«La Commune urbaine veut tripler ses recettes pour passer de 80MDH à 240 MDH en 2012», indique Taoufik Naciri. Ce recensement a également pour objectif de maîtriser le patrimoine communal souvent mal géré et éparpillé pour le mettre en valeur. Ainsi, la ville pourra mettre le point sur tous les domaines publics et privés.
«En fin de ce projet, on pourra repérer tous les établissements casablancais pour gérer les risques éventuels et bâtir une stratégie pour le patrimoine de la ville», explique le chef de division des autorisations d'exploitation. Et d'ajouter que la CUC pourra développer l'observation de l'évolution de l'espace urbain par un SIG actualisé et fiable.
Par ailleurs, le SIG de la capitale économique a pour missions de capitaliser, exploiter et diffuser l'information géographique alphanumérique ou cartographique. Une fois établie, la carte du patrimoine sera traduite en informations partagées avec les différents arrondissements et préfectures.
Afin de mettre en place ce nouveau système, la Commune urbaine collecte les données par caméra et PDA. Elle vise 40.000 points d'intérêt sur toute la ville. En effet, six équipes ont été mobilisées pour collecter 20.000 points d'intérêt par PDA, alors que trois autres sont chargées de dépouiller les 20.000 restants à partir de films vidéo réalisés sur 4.000 kilomètres de la ville.
En outre, trois équipes supplémentaires sont chargées de la géo-localisation. Ce projet, qui a nécessité une enveloppe budgétaire de 5 millions DH, offerte par le Conseil de la ville, mobilise plusieurs compétences organisées en trois départements spécialisés qui dépendent du pôle SIG. Il s'agit des cellules de la gestion des thématiques internes, qui s'occupent du mobilier urbain, réseaux et stationnement.
Les cellules de la gestion des thématiques externes, quant à elles, contrôlent les volets concernant le déplacement urbain, le patrimoine communal et les projets de mise à niveau de la CUC.
In fine, la cellule de la collecte et vérification de données mobilise 32 techniciens qui opèrent au niveau des arrondissements.
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10.000 cafés payeront leurs taxes en 2012
Les recettes fiscales de la capitale économique sont en dessous de ses ressources. En effet, la ville dispose d'un grand potentiel urbain qui peut générer des bénéfices considérables.
Toutefois, la réalité est autre. Une grande partie des espaces urbains de la ville sont occupés gratuitement. A titre d'exemple, seuls 3.000 cafés paient la redevance concernant les terrasses. La Commune urbaine veut augmenter ce chiffre à 10.000 cafés en 2012. Cette nouvelle politique devrait s'appliquer aux kiosques, parkings, espaces de publicité et bien d'autres. Rappelons que la préfecture des arrondissements Casa Anfa compte à elle seule 1.500 cafés et une centaine de kiosques.
Consistance de la banque de données
- Découpage administratif
- Voirie
- Carrefours
- Signalisation
- Affichage publicitaire et informationnel
- Terrains
- Bâtiments
- Parcs
- Lignes de bus
- Dépôts.
Le Matin