Belkhadem en tant que secrétaire général du Front de libération nationale a clairement annoncé que son parti appuyerait une révision constitutionnelle afin de permettre à Bouteflika une troisième mandature. Il a aussi annoncé qu'il n'était pas opposé à ce que l'article 7 concernant la déclaration du patrimoine des élus soit réecrit et que ses députés demandaient seulement que ne soit pas levée l'immunité parlementaire et qu'il s'agissait donc que là que "d’une mauvaise compréhension."
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Le secrétaire général du FLN a affiché, hier, la disposition de son parti à adopter l’article n°7 de la loi portant prévention et lutte contre la corruption, pour peu que celui-ci soit réécrit dans l’intention de lever tout amalgame.
Le secrétaire général du Front de libération nationale a clairement fait état, hier, de l’intention de son parti d’appuyer une révision constitutionnelle qui permette au président Bouteflika de briguer un troisième mandat. Ce qui vient contredire de manière tranchée les voix qui se sont élevées ces derniers temps pour entretenir le doute sur l’exercice du pouvoir, alors que d’aucuns sont allés jusqu’à affirmer, à partir d’une capitale étrangère que «le régime est déjà dans l’après Bouteflika».
M. Abdelaziz Belkhadem a, dans une conférence de presse sanctionnant la réunion de l’instance exécutive du parti laissé apparaître une toute autre vision. Aujourd’hui, Abdelaziz Bouteflika, «complètement remis de sa maladie», demeure chef de l’Etat jusqu’en 2009 et par conséquent «continue et continuera à gérer les affaires du pays».
Bien que «seul Dieu est en mesure de prévoir l’avenir», le FLN oeuvrera de toutes ses forces, à permettre au Président de demeurer à son poste pour un troisième mandat. «M. Bouteflika est aussi le président de notre parti et par conséquent nous ne pouvons qu’applaudir son maintien à la tête de l’Etat après 2009», affirme-t-il.
Le FLN a, rappelons-le, installé depuis plusieurs mois une commission chargée de travailler sur la révision constitutionnelle. Les recommandations seront ensuite transmises au président de la République qui sera seul habilité à décider des suites à réserver à la proposition de son parti.
Ces démarches permettront, explique M. Belkhadem, de soutenir le programme présidentiel. «Toutes les commissions installées au sein de notre parti ne servent nullement à contrecarrer le programme du président Bouteflika, comme l’ont prétendu certains, mais bien au contraire à le matérialiser», a-t-il déclaré.
Contre toute attente, le numéro un du FLN a annoncé, lors de sa rencontre avec les journalistes, la disponibilité de son parti à accepter une autre lecture de l’article 7 du projet de loi portant prévention et lutte contre la corruption.
Un article qui fait obligation à tout haut cadre de l’Etat de faire une déclaration de patrimoine. Le rejet de cette disposition, par les députés de l’APN à majorité FLN, avait soulevé des remous et avait même fait réagir des instances internationales.
Pour M. Belkhadem, «il ne s’agit là que d’une mauvaise compréhension». Pour lui, les députés FLN n’«étaient pas contre la déclaration de leur patrimoine, mais contre la levée de l’immunité parlementaire». «Les députés FLN s’engagent à l’adopter s’il venait à être réécrit», affirma-t-il.
Cette loi sera votée demain (aujourd’hui, NDLR) au Conseil de la nation. Ce n’est pas grave, répond Belkhadem, «une autre proposition peut se faire». Plusieurs autres questions ont été abordées lors de la réunion d’hier du comité exécutif, parmi lesquels figurent essentiellement la situation organique du FLN et le renouvellement des instances de base.
Il a annoncé à cet effet que 39 sur les 54 mouhafadas que compte le parti sont d’ores et déjà prêtes pour la tenue des élections. Aussi, le FLN prépare actuellement les élections pour le renouvellement, à la fin du mois de février, de cinq sièges au sein du Conseil de la nation après la tenue d’élections partielles dans certaines wilayas du pays.
Par Le Jeune Indépendant
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Le secrétaire général du FLN a affiché, hier, la disposition de son parti à adopter l’article n°7 de la loi portant prévention et lutte contre la corruption, pour peu que celui-ci soit réécrit dans l’intention de lever tout amalgame.
Le secrétaire général du Front de libération nationale a clairement fait état, hier, de l’intention de son parti d’appuyer une révision constitutionnelle qui permette au président Bouteflika de briguer un troisième mandat. Ce qui vient contredire de manière tranchée les voix qui se sont élevées ces derniers temps pour entretenir le doute sur l’exercice du pouvoir, alors que d’aucuns sont allés jusqu’à affirmer, à partir d’une capitale étrangère que «le régime est déjà dans l’après Bouteflika».
M. Abdelaziz Belkhadem a, dans une conférence de presse sanctionnant la réunion de l’instance exécutive du parti laissé apparaître une toute autre vision. Aujourd’hui, Abdelaziz Bouteflika, «complètement remis de sa maladie», demeure chef de l’Etat jusqu’en 2009 et par conséquent «continue et continuera à gérer les affaires du pays».
Bien que «seul Dieu est en mesure de prévoir l’avenir», le FLN oeuvrera de toutes ses forces, à permettre au Président de demeurer à son poste pour un troisième mandat. «M. Bouteflika est aussi le président de notre parti et par conséquent nous ne pouvons qu’applaudir son maintien à la tête de l’Etat après 2009», affirme-t-il.
Le FLN a, rappelons-le, installé depuis plusieurs mois une commission chargée de travailler sur la révision constitutionnelle. Les recommandations seront ensuite transmises au président de la République qui sera seul habilité à décider des suites à réserver à la proposition de son parti.
Ces démarches permettront, explique M. Belkhadem, de soutenir le programme présidentiel. «Toutes les commissions installées au sein de notre parti ne servent nullement à contrecarrer le programme du président Bouteflika, comme l’ont prétendu certains, mais bien au contraire à le matérialiser», a-t-il déclaré.
Contre toute attente, le numéro un du FLN a annoncé, lors de sa rencontre avec les journalistes, la disponibilité de son parti à accepter une autre lecture de l’article 7 du projet de loi portant prévention et lutte contre la corruption.
Un article qui fait obligation à tout haut cadre de l’Etat de faire une déclaration de patrimoine. Le rejet de cette disposition, par les députés de l’APN à majorité FLN, avait soulevé des remous et avait même fait réagir des instances internationales.
Pour M. Belkhadem, «il ne s’agit là que d’une mauvaise compréhension». Pour lui, les députés FLN n’«étaient pas contre la déclaration de leur patrimoine, mais contre la levée de l’immunité parlementaire». «Les députés FLN s’engagent à l’adopter s’il venait à être réécrit», affirma-t-il.
Cette loi sera votée demain (aujourd’hui, NDLR) au Conseil de la nation. Ce n’est pas grave, répond Belkhadem, «une autre proposition peut se faire». Plusieurs autres questions ont été abordées lors de la réunion d’hier du comité exécutif, parmi lesquels figurent essentiellement la situation organique du FLN et le renouvellement des instances de base.
Il a annoncé à cet effet que 39 sur les 54 mouhafadas que compte le parti sont d’ores et déjà prêtes pour la tenue des élections. Aussi, le FLN prépare actuellement les élections pour le renouvellement, à la fin du mois de février, de cinq sièges au sein du Conseil de la nation après la tenue d’élections partielles dans certaines wilayas du pays.
Par Le Jeune Indépendant
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