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A/H1N1: Le vaccin en otage à l’Institut Pasteur en Algérie

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  • A/H1N1: Le vaccin en otage à l’Institut Pasteur en Algérie

    En Algérie, pas de vaccination contre la grippe A à partir de samedi, contrairement à ce que Barkat lui même avait annoncé. L’institut Pasteur n’a toujours pas délivré le certificat de conformité pour les 713 000 doses reçues. Le décès des femmes enceintes a forcé le ministère de la Santé à revoir la liste des personnes prioritaires pour la vaccination : les femmes enceintes seront finalement vaccinées avant les corps constitués.

    Les annonces se suivent mais ne se ressemblent pas. Au ministère de la Santé, on affirmait dans un premier temps que le contrôle des vaccins ne prendrait pas plus de quelques jours.

    Dans les faits, le vaccin est toujours en otage au niveau de l’Institut Pasteur, du Laboratoire de toxicologie et du Laboratoire de contrôle des produits pharmaceutiques. Officiellement, ce retard serait dû à la nécessité de faire plusieurs tests. Pourtant, des sources proches du ministère de la Santé affirment tout le contraire : les opérations de contrôle sont terminées et le certificat de conformité pourrait être délivré.

    Ce qui retarde le début des opérations de contrôle, c’est l’incapacité du système de santé à se mobiliser.

    Pas plus tard qu’hier, le département de Barkat n’était pas en mesure de dire avec exactitude le nombre des personnes appelées à se faire vacciner même s’il affirme que tout est fin prêt pour le lancement de la vaccination qui, selon le plan mis en place par le ministère, se fera sur six phases.

    Comme annoncé, c’est le personnel de la santé, estimé à 300 000 entre secteur public et privé, qui sera vacciné en premier. L’opération devrait durer une semaine. La vaccination reste recommandée mais pas obligatoire. Ensuite, viendra le tour des femmes enceintes.

    Le ministère de la Santé recommande la vaccination sans prendre en compte l’âge de la grossesse tandis que le débat fait rage ailleurs sur la nécessité de vacciner avant 20 semaines de grossesse.

    Elles seront 850 000 à être vaccinées dans la phase deux alors qu’initialement elles ne devaient se faire vacciner qu’après les corps constitués qui passent à la phase 3.

    Viendront ensuite les patients atteints de pathologies chroniques, puis les enfants et adolescents âgés de 6 mois à 24 ans puis finalement l’entourage des nourrissons de moins de six mois.

    Les 900 000 doses seront donc épuisées dès la première phase.

    Il faudra attendre l’arrivée de doses supplémentaires pour pouvoir entamer la phase 2. Lorsque enfin commencera la vaccination de masse qui concernera les personnes atteintes de maladies chroniques, 8 000 centres de vaccination seront mobilisés.

    Aucune indication sur le nombre du personnel qui sera mobilisé ni sur la capacité de ces centres à faire face au flux des personnes devant se faire vacciner n’a été donnée.


    POLÉMIQUE AUTOUR DES TESTS

    Pas de commentaire !

    Aucune réaction au sujet de l’information donnée hier par un quotidien arabophone selon lequel des souris ayant reçu à titre expérimental des doses du vaccin contre la grippe A seraient toutes mortes.

    A la question de savoir si cette information était crédible, le directeur de la prévention s’est contenté de répondre que les tests étaient toujours en cours au niveau de l’Institut Pasteur.

    Voilà une réponse qui ne mettra certainement pas un terme à la rumeur !

    Par le soir
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