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    L'Algérie conditionne la conclusion d'un accord avec l'UE par la libre circulation des personnes


    ALGER -- L'Algérie a conditionné la conclusion de l'accord stratégique énergétique avec l'Union européenne, en cours de discussions entre les deux parties, par la libre circulation des personnes, a déclaré mercredi à Alger le ministre algérien de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil.

    "Il y a d'autres conditions que l'Algérie demande, ce qui est important pour nous ce n'est pas tellement de vendre du gaz mais d'obtenir par exemple le libre passage des personnes entre l'Algérie et l'UE", a indiqué M. Khelil à la radio nationale.

    M. Khelil s'est également interrogé sur la contre partie que va gagner l'Algérie d'un tel accord à travers lequel elle s'engage à assurer l'approvisionnement et la sécurité énergétique des pays de l'UE.

    La réponse, a-t-il soutenu, est "qu'il faudrait obtenir quelque chose de très important et cette chose importante est la libre circulation des personnes".

    L'Algérie, riche en hydrocarbures, est pays membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Elle figure également parmi les principaux fournisseurs du gaz de l'Europe à travers des gazoducs sous la Méditerrannée.


    © Copyright Xinhuanet

  • #2
    ALGER -- L'Algérie a conditionné la conclusion de l'accord stratégique énergétique avec l'Union européenne, en cours de discussions entre les deux parties, par la libre circulation des personnes.

    C'est très courageux et tout à fait naturel, car on parle de sécurisation énergétique de l'Europe, on doit avoir plus que des euros en retour.
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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    • #3
      Algérie-UE: De la libre circulation du gaz et des personnes

      L'accord de partenariat stratégique dans le domaine de l'énergie entre l'Algérie et l'Union européenne conditionné à la libre circulation des personnes. De l'énergie pour assouplir les murailles européennes, le gaz contre l'esprit «Frontex» ? La partie risque d'être laborieuse...

      Le ministre algérien de l'Energie, Chakib Khelil, a annoncé hier que l'Algérie a mis sur la table la question de la libre circulation des personnes dans la négociation d'un accord stratégique énergétique avec l'Union européenne.

      Intervenant à la radio nationale, Chakib Khelil a déclaré que l'Algérie avait posé d'autres conditions. «Ce qui est important pour nous, ce n'est pas tellement de vendre du gaz mais d'obtenir par exemple le libre passage des personnes entre l'Algérie et l'UE». L'Algérie, estime-t-il, doit obtenir une contrepartie de la signature d'un tel accord qui l'engagerait à assurer l'approvisionnement et la sécurité énergétique de l'Europe. Selon lui, le gaz peut se vendre ailleurs qu'en Europe, mais que l'engagement de l'Algérie dans un accord contraignant devrait recevoir une contrepartie. Il a également souligné que la conclusion d'un accord stratégique qui n'engagerait pas l'ensemble des pays membres de l'Union européenne poserait problème. «Pourquoi nous signerions un accord avec l'UE si cet accord ne s'applique pas à chacun des pays membres ? Pour le moment, les discussions sont en cours».

      Si cette exigence d'un engagement de tous les pays membres de l'UE par un éventuel accord ne surprend pas, la mise sur la table de la question de la libre circulation des personnes heurte de plein fouet une politique européenne de plus en plus restrictive.

      Du gaz et des hommes

      La question de la libre circulation des personnes est constamment soulevée par l'Algérie, l'accord d'association signé en 2005 n'engageant pas les Européens dans ce domaine. Beaucoup, en Algérie, estiment qu'il a été également mal négocié sur cet aspect. En tout cas, cette nouvelle exigence intervient alors que le bilan de l'accord d'association avec l'Union européenne fait l'objet d'appréciations contrastées... La diplomatie algérienne est plutôt encline à le trouver «globalement positif», alors que les acteurs de l'économie sont plutôt mitigés ou critiques.

      Cette question de libre circulation des personnes est, a priori, difficile à faire passer auprès d'une Europe très largement travaillée par l'extrême droite. A moins que les négociateurs algériens ne considèrent que l'engagement de l'Algérie en direction de l'Europe est tellement important, voire vital, qu'il amènerait les Européens à reconsidérer leur approche.

      Il faut noter cependant que la conclusion d'un partenariat stratégique dans le domaine de l'énergie (PSE) est depuis 2006 sur la table des négociations avec l'UE. Un processus lent qui montre que si un intérêt existe, les difficultés à surmonter restent importantes. Vu d'Alger, un tel accord ne devrait pas se contenter d'institutionnaliser des relations déjà denses, stables, et somme toute sans aucune interférence politique. Le gaz ou le pétrole ne sont pas utilisés comme des instruments politiques par l'Algérie. A l'évidence, les autorités estiment que sauter le pas vers un accord contraignant qui garantit sur le long terme les approvisionnements de l'Europe change la donne.

      « Il faudrait obtenir quelque chose de très important et cette chose importante est la libre circulation des personnes», a déclaré Chakib Khelil. Le gaz parviendra-t-il à assouplir l'esprit «Frontex» ? La partie ne sera pas facile car la politique européenne de ces dernières années a consisté justement à multiplier les entraves à la circulation des personnes. Mais les discussions avec les Européens ne se limitent pas à cet aspect.

      Echange inégal

      Face au mégaprojet Desertec - «Desertec Industrial Initiative» - , un investissement de 400 milliards de dollars prévoyant la mise en place d'un système de centrales solaires au Sahara, avec pour objectif de couvrir 15% des besoins européens en électricité, Chakib Khelil a renouvelé des réserves déjà exprimées. Le ministre algérien n'est pas loin d'y voir l'exemple type d'une approche qui ne pense qu'aux intérêts de l'Europe et qui ne se soucie pas de ceux des partenaires.

      «Il y a une marche forcée pour convaincre des pays tels que l'Algérie, le Maroc et la Tunisie à développer rapidement des infrastructures pour la production d'électricité solaire destinée au marché européen», a relevé M. Khelil. Il observe cependant que ces infrastructures ne vont pas créer de l'industrie dans les pays concernés, mais en Europe. Ce qui signifie que les gains seront peu significatifs pour les pays «solaires». Sans compter, selon lui, que les parties qui vont supporter le financement de ce genre de projets ne sont pas encore déterminées.

      Chakib Khelil a également évoqué les entraves à l'exportation de l'électricité produite dans ces centrales solaires. Il a rappelé à cet effet les difficultés que rencontre Sonatrach pour commercialiser son gaz en Europe et celle de Sonelgaz pour exporter son électricité en Espagne. Le projet Desertec fait débat en Algérie.

      Issad Rebrab, le patron de Cevital, qui est engagée dans le projet Desertec - avec notamment les allemands E.ON, RWE et Siemens -, défend un engagement algérien dans le projet. Il fait valoir que le pays dispose du plus grand désert du monde et d'une industrie du verre et du béton qui serviront dans la réalisation des centrales.

      Par ailleurs, Chakib Khelil a renouvelé le rejet par l'Opep de la taxe carbone proposée par les pays développés pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. «Il y a un consensus très clair au sein de l'OPEP pour rejeter cette taxe discriminatoire» qui entraînerait 3.000 milliards de dollars de manque à gagner d'ici à 2050 pour les pays exportateurs. «La taxe carbone s'applique au pétrole et au gaz et pas au charbon, alors que le charbon est plus polluant. Donc, la taxe carbone est discriminatoire. Elle va à l'encontre des intérêts des pays producteurs du pétrole. Elle profite aux pays développés qui, eux, sont des producteurs de charbon, en Europe en particulier».

      © Copyright Le Quotidien d'Oran

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      • #4
        La libre circulation entre les deux rives, cela a toujours été le crédo de Bouteflika.

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        • #5
          C'est admirable mais faut vraiment pas rever.

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          • #6
            Il y a de quoi être fier de notre pays qui ne baisse pas la tête face aux grandes puissances. Il ne faut pas céder, pour une fois je suis d'accord avec le gouvernement. La libre circulation des personnes c'est le minimum, on peut pas mettre nos richesses à leur pieds sans contrepartie solide. S'ils sont pas preneurs il y a les USA, la Chine, le Japon qui ont besoin d'énergie.

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            • #7
              Argane,

              On verra ce que réservera l'avenir. Mais toujoiurs est-il que l'Algérie était parvenue à faire amender l'article 4 de la loi française du 25 février 2005 faisant l'apologie de la colonisation en Afrique du Nord.

              L'Algérie a une carte à jouer: la crainte d'une OPEP du gaz par l'Europe.

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              • #8
                C'est sur qu'avec le gaz et le pétrole vous avez une carte a jouer mais honnetement je sais que l'occident ne pliera pas.

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                • #9
                  Alors c'est la Russie qui s'en frottera les mains si l'Algérie devait se fâcher et ne plus secourir l'Europe en gaz!

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                  • #10
                    Oui mais c'est pas comme si l'algerie était le seul pays a detenir du gaz et du pétrole, sa rendera un peu plus riche le moyen orient ou d'autres pays exportateurs..

                    Commentaire


                    • #11
                      Les plus gros producteurs du monde de gaz sont la Russie, l'Iran, le Venezuela et l'Algérie. Un quator explosif!

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                      • #12
                        Ils auraient pu essayer de trouver plus important ou plus interessant que la libre circulation des personnes.

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                        • #13
                          Il fait valoir que le pays dispose du plus grand désert du monde et d'une industrie du verre et du béton qui serviront dans la réalisation des centrales.

                          Il a tout compris, tout ce qu'il faut pour faire marcher son business.

                          Oui mais c'est pas comme si l'algerie était le seul pays a detenir du gaz et du pétrole, sa rendera un peu plus riche le moyen orient ou d'autres pays exportateurs..

                          Il y a déjà eu une conflit sur le Gaz entre l'Europe et la Russie, et les européens ne veulent surtout pas dépendre uniquement des russes, surtout avec l'histoire du bouclier anti-missile qui peut mettre de l'eau dans le gaz ;o). Alors ils varient leurs fournisseurs.
                          De plus l'Algérie a une position stratégique, en plus des tuyaux sous marins qui sont directement connectés avec l'Europe, chose que ne peuvent pas faire les pays du moye orient ou le Vénézuela.Ces tuyaux fournirons du gaz venant d'un autre pays africain et passant par l'Algérie, le Nigeria.

                          Ceci dit pour la circulation des personnes il sera sans doute demander à l'Algérie de renforcer ses frontières avec ses voisins afin d'éviter l'immigration clandestine.
                          Dernière modification par MOH24, 17 décembre 2009, 21h49.
                          On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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                          • #14
                            mouais, va falloir attendre longtemps avant que ca se concretise ce genre de projet srtout dans un pays qui est encore ravagé par le terrorisme quasi-quotidiennement, je ne pense pas que les europeens puisse ommettre ce volet.
                            "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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                            • #15
                              c'est une demande complétement ridicule!!!! il ne peut y avoir d'accord de libre circulation des personnes entre des pays dont les niveaux de vie des populations sont si inégales...

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