Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, se félicite du retour au Sahara occidental de la militante sahraouie Aminatou Haidar et apprécie le geste du Maroc qui a permis ce retour, a indiqué vendredi son porte-parole, Martin Nesirky.
M. Ban "est grandement soulagé de savoir qu'Aminatou Haidar est maintenant chez elle à Laâyoune, ce qui met fin à l'impasse ayant conduit à sa grève de la faim qui a duré plus d'un mois", a dit M. Nesirky lors d'un point de presse.
Le secrétaire général "remercie toutes les parties qui se sont impliquées pour trouver une solution à cette situation", a-t-il poursuivi.
"M. Ban avait appelé à plusieurs reprises à donner la priorité aux considérations humanitaires dans cette affaire et il apprécie la décision prise par le Maroc", a ajouté le porte-parole.
"Il espère que les parties vont maintenant oeuvrer, avec son représentant personnel Christopher Ross, à une reprise rapide des négociations en vue d'un règlement de la question du Sahara occidental", a dit M. Nesirky.
M. Ban s'était entretenu séparément la semaine dernière avec les ministres des affaires étrangères espagnol et marocain pour tenter de dénouer la crise.
Aminatou Haidar est rentrée dans la nuit de jeudi à vendredi à Laâyoune (Sahara occidental) dans un avion en provenance des Canaries (Espagne). Selon une source policière, elle a accompli normalement les formalités d'entrée à l'aéroport en marquant sur la fiche d'arrivée qu'elle "arrivait au Maroc".
Agée de 42 ans et mère de deux enfants, elle observait une grève de la faim depuis plus d'un mois à Lanzarote (Espagne) pour forcer le Maroc à l'autoriser à rentrer chez elle, après un séjour aux Etats-Unis, où elle avait reçu un prix en faveur des droits de l'homme.
Le Maroc considère que le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole qu'il a annexée en 1975, fait partie intégrante du royaume et propose au territoire une large autonomie sous sa souveraineté.
Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, a combattu pour son indépendance. Il demande aujourd'hui un référendum sur l'avenir du territoire dans lequel l'indépendance serait l'une des options proposées.
Quatre sessions de négociations directes sous l'égide de l'ONU à Manhasset, près de New York, n'ont pas permis de rapprocher les positions.
Une tentative informelle de débloquer ces pourparlers, en août dernier à Vienne, a échoué.
AFP 18.12.09 | 18h10
Le Monde
M. Ban "est grandement soulagé de savoir qu'Aminatou Haidar est maintenant chez elle à Laâyoune, ce qui met fin à l'impasse ayant conduit à sa grève de la faim qui a duré plus d'un mois", a dit M. Nesirky lors d'un point de presse.
Le secrétaire général "remercie toutes les parties qui se sont impliquées pour trouver une solution à cette situation", a-t-il poursuivi.
"M. Ban avait appelé à plusieurs reprises à donner la priorité aux considérations humanitaires dans cette affaire et il apprécie la décision prise par le Maroc", a ajouté le porte-parole.
"Il espère que les parties vont maintenant oeuvrer, avec son représentant personnel Christopher Ross, à une reprise rapide des négociations en vue d'un règlement de la question du Sahara occidental", a dit M. Nesirky.
M. Ban s'était entretenu séparément la semaine dernière avec les ministres des affaires étrangères espagnol et marocain pour tenter de dénouer la crise.
Aminatou Haidar est rentrée dans la nuit de jeudi à vendredi à Laâyoune (Sahara occidental) dans un avion en provenance des Canaries (Espagne). Selon une source policière, elle a accompli normalement les formalités d'entrée à l'aéroport en marquant sur la fiche d'arrivée qu'elle "arrivait au Maroc".
Agée de 42 ans et mère de deux enfants, elle observait une grève de la faim depuis plus d'un mois à Lanzarote (Espagne) pour forcer le Maroc à l'autoriser à rentrer chez elle, après un séjour aux Etats-Unis, où elle avait reçu un prix en faveur des droits de l'homme.
Le Maroc considère que le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole qu'il a annexée en 1975, fait partie intégrante du royaume et propose au territoire une large autonomie sous sa souveraineté.
Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, a combattu pour son indépendance. Il demande aujourd'hui un référendum sur l'avenir du territoire dans lequel l'indépendance serait l'une des options proposées.
Quatre sessions de négociations directes sous l'égide de l'ONU à Manhasset, près de New York, n'ont pas permis de rapprocher les positions.
Une tentative informelle de débloquer ces pourparlers, en août dernier à Vienne, a échoué.
AFP 18.12.09 | 18h10
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