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Colère des travailleurs du port d’Alger

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  • Colère des travailleurs du port d’Alger

    Les travailleurs du port d’Alger ne décolèrent pas. Ils ont organisé hier un rassemblement devant le siège de la Centrale syndicale, pour dire leur refus des dispositions de la loi de finances complémentaire interdisant le débarquement des marchandises non conteneurisées. Conséquence de cette décision : pas moins de 650 emplois risquent de disparaître.

    Les travailleurs du port d’Alger avaient, dès l’annonce des mesures de la loi de finances complémentaire fait part de leurs craintes. Le temps leur a visiblement donné raison. Pour attirer l’attention sur le risque de voir des emplois disparaître, ils se sont rassemblés hier.

    En effet, selon la déclaration préparée par leurs soins, les travailleurs considèrent que depuis le 1er octobre dernier, date de l’entrée en vigueur des nouvelles mesures, 650 ouvriers manutentionnaires qui ont des contrats allant de trois mois à une année sont mis au chômage technique tandis que les 170 chariots élévateurs de petit tonnage sont totalement à l’arrêt car n’ayant pas la capacité de manier les containers.

    «Les travailleurs se roulent les pouces au niveau du môle 1 et 2. Ils n’ont strictement plus rien à faire. Forcément, ils ne sont pas payés puisque ce sont des journaliers», explique un des travailleurs qui estime, cependant, que des solutions auraient pu être trouvées.

    «C’est très bien qu’ils aient décidé de faire travailler d’autres ports, mais ils pouvaient très bien ne pas porter atteinte à l’activité du port d’Alger en mettant en place, par exemple, le déchargement en vrac la nuit. C’est tout à fait envisageable lorsqu’il y a la volonté de régler les problèmes. Certains produits comme le rond à béton ou le ciment ne provoquent pas d’encombrement. Ils peuvent tout à fait continuer à être déchargés au niveau du port», diront les travailleurs du port qui estiment que la surcharge du port n’est pas due aux marchandises non conteneurisées mais au fait que certains opérateurs utilisent le port comme une aire de stockage et y laissent leurs marchandises pendant de longs mois.

    «Pour trouver des solutions, il faudrait impliquer le partenaire social et ne pas faire cavalier seul comme c’est le cas en ce moment. Toutes les décisions ont été prises sans nous associer. Nous avons été mis devant le fait accompli», disent-ils, dépités, mais refusant la fatalité.

    Ils proposent à leur hiérarchie d’affecter les travailleurs menacés par la perte de leur emploi dans d’autres structures. Estimant que leur syndicat ne les a pas assez défendu, les employés de l’Entreprise portuaire d’Alger (EPA) réclament le renouvellement de la section syndicale de l’Entreprise pour engager des négociations sur la convention de branche, défendre les intérêts des travailleurs et la préservation des postes d’emplois.

    Par Le Soir

  • #2
    Et ils ont raison de se rebeller.

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