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Russie: des centaines de personnes ont rendu hommage à l'ex-Premier ministre Egor Gaï

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  • Russie: des centaines de personnes ont rendu hommage à l'ex-Premier ministre Egor Gaï

    Des centaines de personnes ont rendu un dernier hommage samedi à Moscou à l'ancien Premier ministre russe libéral Egor Gaïdar, dont la dépouille est exposée dans un hôpital de la capitale russe.
    Une file d'attente de plusieurs centaines de mètres s'est formée devant le bâtiment et de nombreuses fleurs ont été déposées a côté du cercueil de l'ancien économiste décédé subitement mercredi à l'âge de 53 ans.
    Il devait être incinéré samedi.
    Parmi les personnalités venue s'incliner devant la dépouille de M. Gaïdar figuraient notamment des ministres, Alexeï Koudrine (Finances), Elvira Nabioulina (Développement éocnomique), et le vice-Premier ministre, Alexandre Joukov.
    Après avoir rendu hommage à M. Gaïdar, M. Koudrine a indiqué que le gouvernement russe continuait de s'inspirer de "ses connaissances et de son professionnalisme".
    Pour sa part, Arkadi Dvorkovitch, principal conseiller du président russe Dmitri Medvedev, a estimé que M. Gaïdar, père de la "thérapie de choc" qui a converti la Russie post-soviétique à l'économie de marché, avait beaucoup apporté au pays.
    "Aujourd'hui, nous pouvons être fier de ce qui a été fait et construire une nouvelle vie sur la base de ce que cette équipe (conduite par M. Gaïdar, ndlr) a faite", a déclaré M. Dvorkovitch.
    Dans un discours prononcé devant la grande salle où reposait le défunt, l'ancien Premier ministre russe, Boris Nemtsov, devenu très critique vis-à-vis du Kremlin, a déclaré avec émotion: "Egor nous a sauvés, il nous a sauvés du chaos, du sang et de la désintégration".
    "Malheureusement, peu de gens se souviennent de cela et beaucoup font preuve d'ingratitude", a ajouté M. Nemtsov.
    La mort prématurée de M. Gaïdar, très impopulaire en Russie, a ranimé le débat sur son rôle, "sauveur" du pays pour les uns, trop pressé de réformer pour les autres.
    Sous la présidence de Boris Eltsine, il avait initié une série de réformes destinées à moderniser en accéléré l'économie russe, après 70 années de dirigisme étatique, libéralisant le commerce et privatisant nombre d'entreprises dans des conditions controversées.


    Le Point
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo
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