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Expulsion des marocains d'Algérie: qui se souvient du 18 décembre 1975?

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  • Expulsion des marocains d'Algérie: qui se souvient du 18 décembre 1975?

    Ce n'est pas de gaieté de cœur que nous évoquons ce triste et douloureux événement, mais le devoir de mémoire nous oblige à rappeler à l'opinion publique la réalité d'un drame complètement ignoré par la génération actuelle...
    Alger - Abdou Marouane

    Le drame est presque complètement ignoré, notamment dans les pays du Maghreb, que ce soit au Maroc ou en Algérie. Ceux qui sont nés dans les années 70 ignorent tout de cette date fatidique du 18 décembre 1975; cette date qui a mis fin à un rêve caressé par l'ensemble des peuples dans la région. 34 ans plus tard, l'émotion, la colère et la frustration, sont encore là. L'automne de cette année n'annonçait rien de bon sur le ciel maghrébin; les relations entre l'Algérie et le royaume du Maroc n'étaient pas au beau fixe et pour cause. La question du Sahara a pris une autre tournure après la marche verte lancée par le roi du Maroc au mois de novembre de cette même année. Mais nul ne pensait que ce différent allait prendre des proportions alarmantes. Cette nouvelle donne géopolitique allait mettre les deux pays voisins dans une situation de conflit, qui, malheureusement allait s'inscrire dans la durée. Un mois après la marche verte, les autorités algériennes de l'époque vont commettre l'irréparable: 45.000 familles marocaines installées en toute légalité dans ce pays depuis le 19ème siècle expulsées d'une manière brutale et inhumaine. Ironie du sort, la majorité des enfants de ces familles ne savaient même pas qu'ils étaient marocains, nés en Algérie. Ils ne s'étaient jamais posés la question sur leur origine. Ils étaient des citoyens algériens à part entière si l'ont tient compte du droit du sol et des liens familiaux. Mais trêve d'utopie, nous ne sommes pas en Europe pour faire valoir ces droits. A partir de la mi-décembre, les premières rumeurs commençaient à se répandre comme une trainée de poudre et l'inquiétude était à son comble. La communauté marocaine en Algérie allait connaitre les affres de la déportation, car en réalité, ce n'étaient pas des expulsions d'étrangers vers leur pays d'origine, mais d'algériens d'origine marocaine nés dans ce pays avant même le déclenchement de la révolution de novembre 1954. Faut-il rappeler que des milliers de marocains ont combattu pour l'indépendance de l'Algérie et beaucoup sont tombés au champ d'honneur au moment où certaines familles algériennes fuyaient pour trouver refuge au Maroc...? Mais ceci est une autre histoire que le clan d'Oujda aura du mal à expliquer aux générations futures.
    Pour mieux comprendre cette nebka, nous avons retrouvé les traces de Hachemi qui vit aujourd'hui en France depuis 34 ans. Hachemi cet "apatride maghrébin" est un algérien (de père marocain et de mère algérienne), son histoire à elle seule exprime toute la déchirure de ce Maghreb en lambeau.

    Le dernier Aïd Al Adha en Algérie

    En ce début du mois de décembre, je retrouve l'"apatride" dans un café du haut de Vernet dans la coquette ville de Perpignan. Il n'a pas changé depuis notre dernière rencontre. Il est toujours actif est plein d'humour comme le sont toutes les oranais; son histoire est plutôt singulière. Au deuxième jour de l'Aïd al Adha en décembre 1975, il revoit encore le visage triste de son père Azzouz, un ancien maquisard. Il revenait de la mosquée après la prière d'al ichaâ, c'était le 18 décembre. Ce père de famille ne savait pas comment annoncer la nouvelle à ses enfants. Il venait d'apprendre par un proche, que les expulsions étaient prévues pour ce même soir. Haj Azzouz pensait qu'en cette occasion sacrée de la fête de sidna Ibrahim, le sentiment de piété et de fraternité finirait par apaiser les rancunes et que les deux peuples frères ne se diviserainet jamais. A un moment donné, j'avais presque regretté d'avoir ouvert ce dossier avec l'"apatride"; il avait soudain le regard lointain et les larmes aux yeux. Il revoit la scène qui l'a marquée à tout jamais."Ce soir là, des policiers en civils se présentèrent à notre domicile. Ils ont demandé la carte de séjour de mon père, nous étions 5 frères et sœurs tous concernés par l'expulsion, à l'exception de ma mère qui était algérienne. D'ailleurs, l'un des policiers s'adressa à ma mère en lui signifiant qu'elle n'était pas concernée. Folle de rage, elle fonça sur ce policier et il a fallu l'intervention de mon père pour la calmer. Le lendemain à l'aube, après avoir été fichés comme des criminels au commissariat de police, nous étions dans le car qui fonçait tout droit vers la frontière algéro-marocaine. En arrivant à Maghnia, j'ai vu ma mère pleurer. Elle jetait un dernier regard vers son pays, vers notre pays!".
    A ce jour, le drame de cette communauté reste peu connu à travers le monde, mais ce qui est encore plus grave et choquant, "c'est le comportement hypocrite de certains humanitaires et autres responsables politique qui se disent "choqués et inquiets" par la situation d'Aminatou Haidar alors que 350.000 marocains continuent à souffrir sans que personne ne s'en émeuve", tient à rappeler l'enfant de Sidi El Houari...

  • #2
    Expulsion des marocains d'Algérie: qui se souvient du 18 décembre 1975?
    Oui c'est une honte pour les algeriens et sertout pour les autorités algerienne de l'epoque

    Des autorités sans crupule , qui ont volé les biens des gens innocent et les ont jeté en pleine nuit glaciale a la frontiéres juste parceque le maroc a recupéré le sahara

    L'algerie n'a pas pu affrontée le maroc militairement pour l'empecher de prendre le sahara , alors elle s'est rabattu sur de pauvre civile , hoggara !!

    Quelle lacheté !!!

    Et ils osent parler de nif ????
    "La mathématique est la reine des Sciences, mais la théorie des nombres est la reine des sciences mathématiques."

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    • #3
      tu n'as trouvé que sa pour épongé tes nerfs,

      Alors que MohaMmed VI exige la réouverture des frontières
      Les terres d’Algériens toujours confisquées au Maroc



      Par :Salim Tamani




      On a souvent réduit le contentieux qui mine les relations entre l’Algérie et le Maroc à la simple question sahraouie.

      Or, face à la campagne de déchaînement de Rabat, qui appelle avec une trop bruyante insistance à la réouverture des frontières, le dossier de l’expropriation des terres des Algériens résidant au Maroc n’a toujours pas été réglé par ce pays.
      Récemment, le roi Mohammed VI, dans un discours à ses sujets, a encore “exigé” la réouverture des frontières communes. Il a mis en avant la “sincérité” et la “fraternité” qui devraient caractériser les relations bilatérales. Dans les médias marocains, l’hystérie habituelle contre l’Algérie s’enclenche à travers une pression médiatique, diplomatique et associative qui a même poussé certaines associations à déposer une plainte contre le président Bouteflika devant le… TPI.
      Il est question de “la marche noire” des expulsés marocains d’Algérie en 1975, de la récupération de biens ou encore des insultes contre le défunt président Boumediène et son ancien ministre des Affaires étrangères, le même Bouteflika, accusés d’avoir humilié les Marocains.
      Toutefois, l’argumentaire marocain occulte tout un pan de l’histoire algéro-marocaine. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi les relations entre frères maghrébins sont devenues aussi tendues ? Quel est ce contentieux terrien qui, sans règlement, continuera d’empoisonner le climat maghrébin ?
      Après l’attentat de l’hôtel Hasni, à Marrakech, le Maroc avait décidé, sous l’impulsion de Hassan II, de chasser des milliers d’Algériens. Brimades, passages à tabac, humiliations, expulsions.
      Les ressortissants algériens ont eu droit à un traitement de choc de la part de voisins qui ne trouvaient rien d’autre à dire que d’accuser les services algériens d’être à l’origine de cet attentat. Affirmation largement démentie par le procès des terroristes marocains, exécutants de cet acte terroriste. D’ailleurs, il serait utile de rappeler qu’Alger attend toujours de Rabat les excuses officielles quant à ces accusations infondées.
      Or, cette opération de “chasse à l’Algérien” n’était pas la première. Déjà, en 1973, et bien avant que la guerre au Sahara occidental n’éclate, le Maroc avait commis un précédent gravissime occulté par l’histoire officielle comme dicté par le palais royal. L’origine de cette agression a été le dahir (décret) du 2 mars 1973 qui a permis la spoliation de terres de nombreuses et honorables familles algériennes vivant au Maroc qui ont vu leurs propriétés agricoles confisquées et versées à une société d’État de gestion de biens agricoles, la Sogeta.
      Selon les chiffres dont nous disposons aujourd’hui, 273 Algériens ont été victimes de la “marocanisation” de leurs terres. Ils possédaient plus de 15 965 hectares en surfaces exploitables et fertiles qui leur ont été carrément pris. Quand on sait que la Sogeta gère actuellement 40 000 hectares sur l’ensemble du Maroc, il s’agit bien de près de 40% du patrimoine foncier agricole public marocain qui a été volé à nos compatriotes.
      Les Marocains mettent en avant des mesures de représailles en accusant l’ex-ministre des Affaires étrangères algérien, Abdelaziz Bouteflika.
      Ce dernier a pourtant été signataire, au nom du gouvernement algérien, de la fameuse convention d’établissement, signée le 15 mars 1969, et du protocole annexe modifiant et complétant les dispositions de ladite convention que Bouteflika signera également à Ifrane le 15 février 1969. Ce jour-là, le Maroc était représenté par Ahmed Laraki.
      Que dit la convention ? D’abord, que les “ressortissants des deux États sont assimilés aux nationaux en ce qui concerne l’exercice des activités professionnelles et salariées (…)”. En un mot, qu’Algériens et Marocains sont égaux sur le plan professionnel.
      Ensuite, la convention stipule qu’“ils pourront librement accéder à la propriété des biens mobiliers et immobiliers, en jouir et exercer tous les droits de possession de propriété et de disposition dans les mêmes conditions que les nationaux”.
      En bref, les Algériens spoliés de leurs terres se croyaient aussi à l’abri que les Marocains eux-mêmes.
      Enfin, le texte de la convention dans son article 5 précise qu’“ils pourront assurer la gestion sous toutes ses formes, de leurs biens mobiliers et immobiliers, soit directement, soit par mandataire, ainsi qu’exercer toute activité industrielle, commerciale ou agricole, le tout au même titre que les nationaux”.
      En conclusion, “les biens des ressortissants de chacun des deux pays situés sur le territoire de l’autre ne pourront faire l’objet d’expropriation (…)”.
      Ces accords entre l’Algérie et le Maroc ont été totalement discrédités par l’attitude marocaine qui a “marocanisé” les terres des Algériens. Alors que Rabat met en avant le Sahara occidental comme seule pomme de discorde, l’histoire nous enseigne, dans le cas de cette spoliation, que les Marocains avaient déclenché les hostilités sans en mesurer les conséquences à long terme.
      Même le fameux décret du président Boumediène, qui ne faisait qu’appliquer la réciprocité face au dahir de 1973, était empreint d’une certaine amertume naïve à l’égard d’un Maroc pourtant belliqueux :
      “Ce que l’Algérie a entrepris en direction des citoyens du Maghreb arabe est seulement une position de principe pour les traiter comme des étrangers. Ceci ne peut être de leur part qu’un reniement de notre passé commun (…)”, ajoutant que “nous croyons profondément et toujours en l’avenir du Maghreb arabe unifié que nous voulons réaliser pas après pas”.
      Il faut admettre que cette forme de candeur à l’égard du Maroc allait exploser à la face de l’Algérie quand le Maroc a déclenché sa marche verte contre les Sahraouis, en colonisant tout un territoire au sud du Maroc.
      Ce contentieux peut-il être oublié côté algérien ? Certainement pas. Ni par les familles algériennes elles-mêmes dont certaines ont engendré des hauts cadres de l’État et qui avaient vécu, dans leur chair, ce que suppose la “fraternité” marocaine.
      L’État ne peut également oublier, ni tolérer ces spoliations, surtout que le Maroc avait même indemnisé les colons français et jamais rien proposé aux Algériens spoliés.
      Récemment, le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, originaire de Nedroma et connaissant bien ce dossier du fait que certaines familles spoliées sont issues de cette région frontalière, avait estimé que “la construction du Grand-Maghreb est une nécessité historique qui passe par un discours de vérité”.
      Cette vérité n’est certainement pas entendue du côté marocain, comme l’explique cet ancien propriétaire terrien au Maroc complètement dépossédé de ses biens et qui occupe un haut poste de responsabilité : “Si le Maroc veut une communauté de destin avec l’Algérie, s’il veut renforcer les liens fraternels, construire un partenariat exemplaire et renforcer nos intérêts communs, avantageux pour les uns et les autres, il doit cesser de pratiquer la mémoire sélective.”
      Finalement, le discours de Mohammed VI sur les frontières pose la question fondamentale, côté algérien, de savoir si c’est le bon moment de régler ces contentieux. Le souverain marocain en appelle à la fraternité et à la sincérité. Les Algériens, eux, en appellent à la justice et au droit.
      Si le Maroc franchit ce cap psychologique et rend justice à ces spoliés, ce sera certainement une première fenêtre qui s’ouvrira dans l’espérance du Maghreb. Un acte de justice qui sera beaucoup moins pénalisant que la simple fermeture des frontières.

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      • #4
        C'est quoi cette '' Tahmirite '' de polluer le topic avec un autre sujet ?

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        • #5
          Pour ma part et quitte à être marginalisé, j'approuve cette "expulsion" dont il faut être honnête et rappeler qu'elle était en protection des colons marocains (sans généraliser) sur sol algérien.

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          • #6
            Au début on lit ça :

            Le drame est presque complètement ignoré, notamment dans les pays du Maghreb, que ce soit au Maroc ou en Algérie.
            Quelques lignes plus loin on lit ceci :


            34 ans plus tard, l'émotion, la colère et la frustration, sont encore là.
            Je pense que cela se passe de tout commentaire.

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            • #7
              C'est quoi cette '' Tahmirite '' de polluer le topic avec un autre sujet ?

              s'est un sujet similaire au tien,s'est la réponse du berger a la bergère

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              • #8
                Juris va falloir reviser ses cours de francais

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                • #9
                  clauvis vous avez fait exactement la meme chose bien avant nous, et pourtant on en a pas parlé meme si c'était anormal, c'est des terres algeriennes donc c'est votre droit de les laisser seulement aux algeriens, comme c'est le notre de les laisser seulement aux marocains

                  Mais nous on a jamais expulsé 40.000 familles algeriennes, meme aprés votre expulsion...meme si vous l'auriez mérité !

                  Mais bon, il ne faut pas demander beaucoup au koufar, la dine la mella...un jour d'3id lekbir en plus !

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                  • #10
                    Oui c'est une honte pour les algeriens et sertout pour les autorités algerienne de l'epoque
                    Pourquoi généraliser? Ce n'est pas ainsi qu'on contribu à la construction d'un Maghreb des peuples!

                    Il faut savoir faire la différence! Ici en Algérie on ne dit pas "honte aux marocains", mais seulement honte au makhzene et au Roi qui avait laché ses chiens faire la chasse aux paisibles familles algériennes en 1994 au Maroc! ou quand son Fils Mo6 a expulsé le mois dernier une jeune mére sahraouie de Layoune, la capitale de sa patrie le sahara Occidental, que le Maroc avait annéxé en 75!

                    Quand tout le monde a soutenu le combat de Aminatou Haidar, ce n'était pas un mouvement dirigé contre le peuple marocains, qui n'a rien á voir avec cette histoire, mais pour dénoncer l'arbitraire et l'opression du peuple sahraoui!

                    Donc mon ami, les régimes est une chose, et les peuples en est une autre!

                    Vive les peuples du Maghreb libres et prospères: les algériens, les marocains, les tunisiens, les Mouritaniens, les Sahraouis, les lybiens!
                    à bas les despotes, á bas les républiques bananières, á bas les monarchies archaiques, à bas les pouvoirs de familles!

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                    • #11
                      TAGHITI,

                      Bravo! Je cautionne absolument le contenu de ta contribution et dont d'autres devraient s'en inspirer la sagacité.

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                      • #12
                        Oui c'est une honte pour les algeriens
                        Double zéro est peut-être un adolescent frustré, mais il saura que de très nombreux Algériens sont les premières victimes du régime Boumédiène.
                        Nos régimes du temps plus que ceux de maintenant, autant au Maroc qu'en Algérie, n'ont jamais demandé leur avis au peuple sur quoi que ce soit.


                        Sur le sujet principal ouvert pour Fantoma et bien d'autres avant lui, pour ma part, j'ai toujours trouvé que c'était une ignominie, une tache noire dans le régime Boumediene. L'Algérie doit s'excuser auprès de ces milliers de pauvres Marocains innocents sacrifiés à l'autel de bras de fer entre deux régimes pourris.
                        Dernière modification par Bachi, 19 décembre 2009, 18h06.

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                        • #13
                          THAGHIT tu veux amputer un territoire de mon pays et tu viens me dire vive l'UMA ???

                          Peu importe si pour toi ce territoire est marocain ou non , mais pour moi il l'est , c'est la réalité , j'y peut rien !! desolé


                          Et si le maroc a fait du mal a vos concitoyens , vous !! vous l'avez fait a nos concitoyens bien avant !! 1975 alors c'est vous qui avez commencé

                          Et le maroc a fait la chasse au seulement a une poigné de terrroristes pas au civils innocent

                          Vous ! vous avez chassé des milliers
                          "La mathématique est la reine des Sciences, mais la théorie des nombres est la reine des sciences mathématiques."

                          Commentaire


                          • #14
                            Bachi , je suis OK avec toi mais on ne peut pas cacher le soleil avec un tamis , si on fait un sondage sur FA sur ce sujet la plus part des algeriens vont approuver la décision algerienns de 1975 ,

                            deja taghit , iskra .... sont OK

                            Et merci pour ton : "l'adolescent frustré"
                            "La mathématique est la reine des Sciences, mais la théorie des nombres est la reine des sciences mathématiques."

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                            • #15
                              Et le maroc a fait la chasse au seulement a une poigné de terrroristes pas au civils innocent
                              H2O, si tu veux qu'on te prenne au sérieux, vas te documenter khirr lik, car tu racontes n'importe quoi!!

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