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sahraoui
MADRID, 19/ 12/ 2009 (sps)- Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Madrid pour soutenir le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, au lendemain du retour sans conditions à El Ayoun occupé de la militante sahraouie des droits de l'homme, Mme Aminatou Haidar, après plus d’un mois de la grèvede la faim.
La manifestation a été conduite par plusieurs représentants de partis politiques, du monde de la culture et de plusieurs ONG de défense des droits de l’homme et de soutien au peuple sahraoui, ainsi que des membres de la plateforme de soutien à la militante sahraouie.
Malgré le froid, les manifestants ont marché dans le centre de la capitale espagnole agitant des drapeaux de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), des portraits d’Aminatou Haidar et d’autres militants sahraouis emprisonnés au Maroc.
Tout au long du parcours, ils ont scandé des slogans comme : "Sahara liberté, Polisario vaincra" ou "Maroc coupable, Espagne responsable" et bien d’autres encore en faveur de l’autodétermination et l’indépendance du Sahara occidental.
Du haut d’une tribune, ornée de l'emblème sahraoui, plusieurs intervenants ont rendu hommage à la "Gandhi sahraouie" et appelé le gouvernement espagnol à profiter de la présidence espagnol de l’UE, durant le premier semestre 2010 pour revendiquer l’autodétermination du peuple sahraoui.
"Haidar est rentrée au Sahara occidental avec toute sa dignité, sans avoir accepté le moindre chantage, sans passeport espagnol, sans statut de réfugiée et avec la dignité de son peuple", a affirmé le secrétaire général de la Coordination espagnole des associations solidaires avec le peuple sahraoui (CEAS), Miguel
Castro.
Dans ce contexte, il a souligné que la lutte "n’est pas encore finie",expliquant qu’il faut maintenir la mobilisation et la pression pour la libération "de nos sept autres compagnons sahraouis qui sont dans le couloir de la mort".
Pour sa part, le secrétaire du parti socialiste, chargé des mouvements sociaux et des relations avec les ONG, Pedro Zerolo, a qualifié cette manifestation de "joie, d’émotion mais aussi de revendication" car, a-t-il dit, "l’objectiffinal étant de parvenir à une solution juste, durable et devant respecter le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui".
Le leader de la Gauche unie (IU), Cayo Lara, a indiqué que "la fin du calvaire" d’Aminatou Haidar est le "moment opportun" pour lancer une offensive à tous les niveaux afin que l’ensemble des résolutions de l’ONU sur le Sahara occidental "soient mises en application".
Il a appelé ainsi le gouvernement espagnol de profiter de la prochaine présidence de l’UE pour "exercer des pressions et empêcher la conclusion du statut avancé entre l’UE et le Maroc".
De son côté, le porte-parole de la plateforme de soutien à Aminatou Haidar, Fernando Fernando Peraita, a critiqué le gouvernement espagnol pour sa "mauvaise gestion" de l’affaire Haidar, l’accusant notamment de s’être fait "humilié" par le Maroc lorsque ce pays l’avait menacé d’"inonder l’Espagne de trafiquants de drogue et de terroristes", a-t-il dit.
La manifestation, qui a pris fin par la lecture de plusieurs poèmes et lettres de soutien à Haidar, a été convoquée par plusieurs partis politiques, des syndicats et plusieurs organisations de soutien au peuple sahraoui.(sps)
088/090/ 19 18 30 dec 09 (sps)
MADRID, 19/ 12/ 2009 (sps)- Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Madrid pour soutenir le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, au lendemain du retour sans conditions à El Ayoun occupé de la militante sahraouie des droits de l'homme, Mme Aminatou Haidar, après plus d’un mois de la grèvede la faim.
La manifestation a été conduite par plusieurs représentants de partis politiques, du monde de la culture et de plusieurs ONG de défense des droits de l’homme et de soutien au peuple sahraoui, ainsi que des membres de la plateforme de soutien à la militante sahraouie.
Malgré le froid, les manifestants ont marché dans le centre de la capitale espagnole agitant des drapeaux de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), des portraits d’Aminatou Haidar et d’autres militants sahraouis emprisonnés au Maroc.
Tout au long du parcours, ils ont scandé des slogans comme : "Sahara liberté, Polisario vaincra" ou "Maroc coupable, Espagne responsable" et bien d’autres encore en faveur de l’autodétermination et l’indépendance du Sahara occidental.
Du haut d’une tribune, ornée de l'emblème sahraoui, plusieurs intervenants ont rendu hommage à la "Gandhi sahraouie" et appelé le gouvernement espagnol à profiter de la présidence espagnol de l’UE, durant le premier semestre 2010 pour revendiquer l’autodétermination du peuple sahraoui.
"Haidar est rentrée au Sahara occidental avec toute sa dignité, sans avoir accepté le moindre chantage, sans passeport espagnol, sans statut de réfugiée et avec la dignité de son peuple", a affirmé le secrétaire général de la Coordination espagnole des associations solidaires avec le peuple sahraoui (CEAS), Miguel
Castro.
Dans ce contexte, il a souligné que la lutte "n’est pas encore finie",expliquant qu’il faut maintenir la mobilisation et la pression pour la libération "de nos sept autres compagnons sahraouis qui sont dans le couloir de la mort".
Pour sa part, le secrétaire du parti socialiste, chargé des mouvements sociaux et des relations avec les ONG, Pedro Zerolo, a qualifié cette manifestation de "joie, d’émotion mais aussi de revendication" car, a-t-il dit, "l’objectiffinal étant de parvenir à une solution juste, durable et devant respecter le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui".
Le leader de la Gauche unie (IU), Cayo Lara, a indiqué que "la fin du calvaire" d’Aminatou Haidar est le "moment opportun" pour lancer une offensive à tous les niveaux afin que l’ensemble des résolutions de l’ONU sur le Sahara occidental "soient mises en application".
Il a appelé ainsi le gouvernement espagnol de profiter de la prochaine présidence de l’UE pour "exercer des pressions et empêcher la conclusion du statut avancé entre l’UE et le Maroc".
De son côté, le porte-parole de la plateforme de soutien à Aminatou Haidar, Fernando Fernando Peraita, a critiqué le gouvernement espagnol pour sa "mauvaise gestion" de l’affaire Haidar, l’accusant notamment de s’être fait "humilié" par le Maroc lorsque ce pays l’avait menacé d’"inonder l’Espagne de trafiquants de drogue et de terroristes", a-t-il dit.
La manifestation, qui a pris fin par la lecture de plusieurs poèmes et lettres de soutien à Haidar, a été convoquée par plusieurs partis politiques, des syndicats et plusieurs organisations de soutien au peuple sahraoui.(sps)
088/090/ 19 18 30 dec 09 (sps)
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