Les autorités britanniques se sont officiellement excusées auprès du gouvernement israélien, mardi 15 décembre, après l'émission d'un mandat d'arrêt à l'encontre de Tzipi Livni, chef de file de l'opposition israélienne et du parti Kadima. Cette initiative d'un tribunal britannique faisait référence aux "crimes de guerre" imputés à Israël lors de l'opération militaire à Gaza (décembre 2008-janvier 2009) par le rapport du juge Richard Goldstone. Devant les très vives protestations israéliennes, le ministre britannique des affaires étrangères, David Miliband, s'est engagé à rechercher "de façon urgente" le moyen de modifier la législation "afin d'éviter des cas similaires à l'avenir". Le système britannique permet à toute personne de demander à un tribunal d'émettre un mandat d'arrêt contre un "criminel de guerre" supposé, sans que le gouvernement en ait connaissance. Dans le passé, plusieurs personnalités israéliennes, dont le ministre de la défense, Ehoud Barak, en septembre, ont failli être victimes d'une telle procédure.
lemonde.fr
lemonde.fr
Commentaire