Dans un monde dominé par les hommes, deux femmes font
l'actualité. Aminatou Haïdar, la Sahraouie, et Djamila
Bouhired, l'Algérienne. La première s'est rendue célèbre
par son entêtement indéfectible à retourner chez elle, pendant
que la seconde a demandé à son Président de l'aider à se soigner
ailleurs que chez elle. Entre ces deux femmes courageuses au
combat irréprochable, quels sont les points communs ? Les deux
se battent ou se sont battues pour l'indépendance de leur pays,
les deux sont connues et reconnues à l'échelle mondiale, les deux
ont un compte devises, l'une se bat contre le Maroc, l'autre contre
le mépris de son propre gouvernement. A contrario, qu'est-ce qui
les différencie ? Quelques détails, l'une porte un foulard sur la
tête, l'autre des lunettes de soleil, alors qu'il fait plus chaud dans
le pays de la première que dans celui de la seconde. D'ailleurs l'une
est presque noire, l'autre presque blanche, alors qu'elles sont
voisines, appartiennent à la même région et au même continent.
Autre petit point de divergence, l'une se bat pour la reconnaissance
de sa terre mais se porte bien, l'autre est fatiguée de se battre
et a d'ailleurs des problèmes de santé. Mais en réalité, les deux
portraits étant hâtivement dressés, le point commun entre ces
deux femmes concerne leurs détracteurs. Des hommes en général,
qui affirment qu'elles sont toutes deux manipulées, par des
hommes évidemment. Quelles que soient les accusations et la
crédibilité de celles-ci, la richesse supposée de l'une ou de l'autre,
le plus important dans le cas de l'Algérienne est que encore
une fois, c'est la société et non l'Etat qui la prend en charge, en
alimentant ses comptes de donations privées. Une moudjahida
malade qui est prise en charge par les Algériens à titre privé au
lieu de leur Président au titre d'Etat devrait suffire à demander
une nouvelle fois la nationalisation de l'Etat.
chawki amari
l'actualité. Aminatou Haïdar, la Sahraouie, et Djamila
Bouhired, l'Algérienne. La première s'est rendue célèbre
par son entêtement indéfectible à retourner chez elle, pendant
que la seconde a demandé à son Président de l'aider à se soigner
ailleurs que chez elle. Entre ces deux femmes courageuses au
combat irréprochable, quels sont les points communs ? Les deux
se battent ou se sont battues pour l'indépendance de leur pays,
les deux sont connues et reconnues à l'échelle mondiale, les deux
ont un compte devises, l'une se bat contre le Maroc, l'autre contre
le mépris de son propre gouvernement. A contrario, qu'est-ce qui
les différencie ? Quelques détails, l'une porte un foulard sur la
tête, l'autre des lunettes de soleil, alors qu'il fait plus chaud dans
le pays de la première que dans celui de la seconde. D'ailleurs l'une
est presque noire, l'autre presque blanche, alors qu'elles sont
voisines, appartiennent à la même région et au même continent.
Autre petit point de divergence, l'une se bat pour la reconnaissance
de sa terre mais se porte bien, l'autre est fatiguée de se battre
et a d'ailleurs des problèmes de santé. Mais en réalité, les deux
portraits étant hâtivement dressés, le point commun entre ces
deux femmes concerne leurs détracteurs. Des hommes en général,
qui affirment qu'elles sont toutes deux manipulées, par des
hommes évidemment. Quelles que soient les accusations et la
crédibilité de celles-ci, la richesse supposée de l'une ou de l'autre,
le plus important dans le cas de l'Algérienne est que encore
une fois, c'est la société et non l'Etat qui la prend en charge, en
alimentant ses comptes de donations privées. Une moudjahida
malade qui est prise en charge par les Algériens à titre privé au
lieu de leur Président au titre d'Etat devrait suffire à demander
une nouvelle fois la nationalisation de l'Etat.
chawki amari
Commentaire