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Foire de la production nationale: Réhabiliter le produit local

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  • Foire de la production nationale: Réhabiliter le produit local

    Le Palais des expositions des Pins-Maritimes à Alger accueille, depuis mercredi dernier, la 20e édition de la Foire de la production algérienne. Placée sous le thème de la “Réhabilitation des capacités productives nationales et encouragement de l'investissement”, l’édition de cette année est l’occasion, dit-on, de mettre en exergue le progrès ou non enregistré par l’économie nationale tant sur le plan de la diversification que sur celui de l’élargissement des gammes de produits fabriqués en Algérie.

    La manifestation accueille, par ailleurs, de nouveaux opérateurs qui ont choisi d’investir dans le marché algérien et de se positionner sur la cartographie de la production nationale. Ils participent pour exposer leurs efforts en matière d’amélioration de leur image de marque, du rapport qualité-prix des produits et services et autres innovations technologiques. Le but retenu et tracé, à ce propos, pour cette édition est donc de réhabiliter les capacités productives nationales, tout en encourageant l’investissement. Plusieurs secteurs de production sont représentés. On cite, entre autres, l’agroalimentaire, l’ameublement, la décoration, l’énergie, le BTPH, les matériels pour collectivités, la mécanique, la sidérurgie, la métallurgie, les services, le textile, le cuir et le prêt-à-porter.

    En tout et pour tout, cette foire enregistre la participation de quelque 260 entreprises, dont 47 publiques, réparties dans un espace d’exposition de plus de 6 700 m2. Des espaces destinés à la vente publique sont également mis à la disposition des exposants durant les sept jours d’ouverture du salon, à savoir du 16 au 22 décembre. Des stands sont, par ailleurs, animés par des associations à but non lucratif qui œuvrent pour notamment la promotion des handicapés et le don du sang. Des journées d’information et des communications sont animées dans le cadre de cette foire. Ainsi, une journée d’information a été organisée, dans la matinée de dimanche, par l’Agence nationale pour la promotion et du développement (Andi), consacrée à la présentation du projet de la Bourse du partenariat lancée par l’Andi.

    À noter également la visite prévue samedi pour les conseillers économiques et commerciaux des ambassades étrangères accréditées à Alger, ainsi que pour les responsables des Chambres de commerce mixte. S’exprimant, en marge de l’inauguration de cette 20e édition de la Foire de la production nationale, le ministre du Commerce, M. El-Hachemi Djaâboub, a estimé que cet événement était l’occasion pour les consommateurs de connaître un peu mieux le produit algérien qui s’améliore et même faire une comparaison entre les produits algériens et étrangers. Le ministre a également réaffirmé le soutien des pouvoirs publics à cette foire sur le produit national, et ce, pour réduire la facture d’importation qui ne cesse de s’accroître. Il faut dire que l’action de l’État va aujourd’hui vers le soutien à la production nationale de sorte à contrecarrer la tendance actuelle à trop importer à un moment où le pétrole commence à décliner. La promotion et la diversification de la production nationale constituent donc le leitmotiv du gouvernement, notamment après la réforme des systèmes économiques et bancaires soutenus dans la LFC 2009.

    D’ailleurs, le choix du thème de cette édition est directement lié aux nouvelles orientations économiques qui mettent l’accent sur la production locale. La question du produit national est donc sous les feux de la rampe. Reste à savoir, maintenant, ce qu’apportera cette foire par rapport aux précédentes. Saura-t-on saisir cette occasion pour évaluer la production nationale et les besoins des PME afin de réussir la diversification tant attendue, et d’éviter de transformer cette foire en braderie comme c’est le cas annuellement ? Surtout quand on sait que l’Algérie passe par une période où son économie poursuit son ouverture avec l’adhésion de l’Algérie à la Zone arabe de libre-échange et l’application de l’accord d’association avec l’Union européenne.

    Deux ouvertures qui n’ont, pour le moment, pas encore bénéficié à l’entreprise algérienne, faute d’une préparation pour une telle transition.

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