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Douze ans de prison pour une lettre au roi du Maroc

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  • Douze ans de prison pour une lettre au roi du Maroc

    Douze ans de prison pour une simple lettre adressée au roi ? L’histoire de Kaddour Terzhaz, un franco-marocain de 72 ans, retraité de l’armée de l’air marocaine est abracabrantesque. A moins qu’il ne s’agisse d’un règlement de compte de la part de certains généraux influents…
    Cet officier supérieur marocain, marié à une Française – d’où sa double nationalité - avait sous sa responsabilité directe, dans les années 1970 et 1980, les pilotes chargés de bombarder, dans le Sahara, les colonnes du Polisario. Certains d’entre eux ont été faits prisonniers par le Polisario. A l’époque, le roi Hassan II ne voulaient pas entendre parler de ces hommes. Ils étaient, à ses yeux, des « disparus » : Reconnaître qu’ils étaient prisonniers, c’était, déjà, admettre l’existence de la guérilla indépendantiste…
    En septembre 2003 cependant, grâce à l’activisme de la Croix Rouge, plusieurs d’entre eux ont été libérés. Dont Ali Najab. Lui qui a passé 25 ans dans les camps de Tindouf n’accepte pas le climat de défiance qui règne autour des prisonniers libérés, et moins encore le règlement militaire qui veut- au Maroc, mais pas seulement- qu’un prisonnier de guerre soit rayé des tablettes de l’armée avec le grade qu’il avait le jour de sa capture. Et comme nous sommes au début du règne de Mohammed VI, dans un Maroc où souffle un vent de liberté, il crée une association pour défendre la cause de ex-prisonniers de guerre. Il prend aussi contact avec Kaddour Terzhaz, dont il connaît le franc parler. Celui-ci décide alors d’écrire au roi.
    Sa lettre, très respectueuse, reprend l’argumentation d’Ali Najab. Il souligne le caractère particulièrement dangereux des missions des pilotes dont les appareils nétaient pas à l'époque équipés de protections anti-missiles, avant d’en appeler à la « sollicitude » du souverain et de plaider pour des reconstitutions de carrière. Il envoie sa lettre au Palais après en avoir remis une copie à l’ancien pilote. Nous sommes en 2005.
    Kaddour Terhzaz ne recevra jamais de réponse à sa lettre. Mais, trois ans plus tard, le 9 novembre 2008, il est arrêté. Jugé par un tribunal militaire, accusé d’avoir « divulgué des secrets de la défense nationale » il est condamné, le 28 novembre, pour « atteinte à la sûreté externe de l’Etat ».
    Entre temps, la hiérarchie militaire est entrée en possession sans que l’on sache comment, du double de la lettre remis à l’époque à Ali Najab. Et le patron de l’armée, le général Abdelaziz Bennani a décidé de porter plainte contre Kaddour Terhzaz. Avec, en guise d’argument, l’allusion faite par l’officier, dans sa lettre, à l’absence de protection anti-missiles.
    Ce serait cela le « secret » militaire « divulgué » par Kaddour Terhzaz. Or, non seulement Kaddour Terhaz n’a rien divulgué- il n’a jamais rendu publique sa lettre au roi- mais ce « secret » n’en est pas un. « Nos avions n’étaient pas équipés de moyens électroniques anti-missiles. Nous le savions et nous sommes quand même allés au combat » déclarait notamment Ali Najab dans une interview publiée le 21 avril 2006 par l’hebdomadaire Maroc Hebdo International ». Des propos qui ne lui avaient pas valu à l'époque le moindre ennui…
    L’absurdité de l’accusation- et de la condamnation- est telle que, dans un premier temps, la famille de Kaddour Terzhaz se laisse facilement persuader que les choses vont très vite s’arranger, que le roi, dès qu’il sera mis au courant, interviendra pour faire libérer le prisonnier. Elle se tait donc, pendant plusieurs mois. Mais il n’en est rien. Elle décide alors de contacter les autorités françaises.
    A Rabat, le consul, qui dépose une requête pour pouvoir rendre visite au prisonnier, essuie une fin de non recevoir des autorités marocaines A Paris, le ministère de la justice finit par répondre qu’il ne peut rien faire.
    Depuis, un site a été créé sur internet. Une manifestation est prévue, le 22 décembre, sur le Parvis des droits de l’homme à Paris, à 300 mètres de l’ambassade du Maroc.


    Nomade Express

  • #2
    Maroc: 12 ans de prison pour une lettre au roi
    Pour service rendu à la monarchie
    Une carier exemplaire pour son royaume mes à 72 ans le roi des pauvres lui offre 12 ans de paradis dans son royaume par contre pour Ould Souilem la villa, les medias, les voitures, ..........les .....lili ya lile ......

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    • #3
      apres ca on nous bassine ici meme sur le forum que le maroc se démocratise

      la blague du siecle


      j ai vue une fois a la tele une dame tres agée une algerienne qui rouspetait sur boutef elle lui a passé un sacre savon sans qu il ne bronche

      ca prouve au moins qu en algerie a la difference du maroc on n est libre de s exprimer sans risque de se faire interner

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      • #4
        Sincèrement il faut être objectif c'est tout à fait vrai qu'en algérie on peut critiquer le pouvoir le président la mafia des généraux en toute liberté et devant n'importe qui c'est clair et net. Au maroc toucher à la personne du roi est très délicat pareil pour la tunisie. C'est un degré de liberté non négligeable certes mais qui ne constitue pas dans l'immédiat la priorité pour nos peuples

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        • #5
          oui je me souviens de la veille qui dénonce ENTV qui passe trop danseuses tout le temps et boutef lui répondu ta qu'a éteindre la tété
          tien mat ça :
          Depuis l’arrivée au pouvoir d’Abdelaziz Bouteflika en 1999, les journalistes et les éditeurs subissent les pressions d’un gouvernement qui ne veut pas être critiqué. « Bouteflika ne reconnaît aucune entité qui échappe au pouvoir central », explique Mohamed Benchicou dont l’impression du livre « journal d’un homme libre » avait été interdit en octobre dernier. L’écrivain et journaliste algérien dresse un bilan sans appel : « le chef de l’Etat n’a pas su assurer la bonne gouvernance de son pays et s’est distingué par son absence et par ses attaques répétées contre la presse. L’Algérie de Bouteflika a connu une régression accélérée, pour ne pas dire une dégénérescence ».
          Quand le président s’exprime, le peuple doit se taire. Le 26 octobre dernier, l’écrivain Amin Zaoui avait été limogé de son poste de directeur de la Bibliothèque nationale algérienne, pour avoir notamment invité le poète syrien Adonis. Lors d’une conférence, l’auteur, connu pour ses prises positions non conformistes, avait critiqué « l’institutionnalisation de l’islam » dans les pays arabes et la non-reconnaissance d’une existence juridique autonome de la femme. Une erreur de casting qu’Amin Zaoui a payé de son poste.
          Depuis quelques temps, les restrictions des libertés dans ce pays apparaissent au grand jour. Une tribune de Rachid Benyellès, général à la retraite et ancien chef d’état-major de la marine algérienne, dans le quotidien français Le Monde, raconte une Algérie sur le déclin où la liberté d’expression a été muselée. Classé par Reporters sans frontières à la 121ème place dans le classement mondial de la liberté de la presse, le pays souffre d’une image peu reluisante. On est bien loin des années 90, durant lesquelles le chef de l’Etat de l’époque, Mouloud Hamrouche, avait promulgué une loi qui donnait toute liberté à la presse. Avec Abdelaziz Bouteflika, c’est un « black out » progressif qui s’est mis en place. « Le pouvoir veut revenir au système unique, il considère ses acquis comme des prérogatives d’Etat. La liberté de presse, d’entreprise… n’a pas été transférée à la population », confie Mohamed Benchicou.
          et la démocratie continu jusqu'à nouvelle ordre
          lesafrique

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          • #6
            Nouraja avant de poster un article il faut connaitre l'auteur. Or celui ci est benchicou et ce n'est pas une référence

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            • #7
              apres ca on nous bassine ici meme sur le forum que le maroc se démocratise

              la blague du siecle


              j ai vue une fois a la tele une dame tres agée une algerienne qui rouspetait sur boutef elle lui a passé un sacre savon sans qu il ne bronche

              ca prouve au moins qu en algerie a la difference du maroc on n est libre de s exprimer sans risque de se faire interner
              ET LES 9000 DISPARUS?
              DEMANDEZ A LA TUNISIENNE SOUHAIR BELHASSANE
              Vive le Sahara marocain et vive l'UM(A)

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              • #8
                @ nourraja

                Ne confond pas manque de démocratie avec sauvagerie barbare sur
                un de tes concitoyen qui solicite une aide du roi

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                • #9
                  Envoyé par chene
                  apres ca on nous bassine ici meme sur le forum que le maroc se démocratise

                  la blague du siecle


                  j ai vue une fois a la tele une dame tres agée une algerienne qui rouspetait sur boutef elle lui a passé un sacre savon sans qu il ne bronche

                  ca prouve au moins qu en algerie a la difference du maroc on n est libre de s exprimer sans risque de se faire interner
                  ehhh chene , t'as rien oublié ....?

                  Vive Boutef
                  " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                  • #10
                    Sincèrement il faut être objectif c'est tout à fait vrai qu'en algérie on peut critiquer le pouvoir le président la mafia des généraux en toute liberté et devant n'importe qui c'est clair et net.
                    Enfin de l'objectivité. L'Algérie a de l'avance en la matière sur ses voisins. Mais a bcp de retard ailleurs.
                    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                    "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                    Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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                    • #11
                      mehdoche citation
                      Enfin de l'objectivité. L'Algérie a de l'avance en la matière sur ses voisins. Mais a bcp de retard ailleurs.


                      Eh bien developpe .....ne craint rien tu n'iras pas en tole pour divulgation de secret d'etat

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                      • #12
                        quand les marocains auront une vrai culture politique, on poura instaurer une democratie à l'occidental, mais quand les marocains votent Istiqlal le partie le plus pouri c'est une preuve qu'on mérite pas encor la democratie.
                        la plupart des marocains ne font même pas la diferense entre la droite et la gauche, on vote pour la personne et non pour la partie politique!!!SVP
                        et pour la lettre vraiment déçu de la cette décision mais je pense qu'il ya un réglement de compte. et la justice militaire est est incomparable avec la justice civil!!
                        mais le titre m'a bien fait marrer vous croyer que M6 l'a mis au prison pour une simple lettre ?! looooool la blague de lannée

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                        • #13
                          trasit

                          Ne confond pas manque de démocratie avec sauvagerie barbare sur
                          je répond a ca
                          Sincèrement il faut être objectif c'est tout à fait vrai qu'en algérie on peut critiquer le pouvoir le président la mafia des généraux en toute liberté et devant n'importe qui c'est clair et net

                          Commentaire


                          • #14
                            Chacun des 3 pays a ses avantages ses avances et ses retards mais qui pourrait se combler avec plus de coopérations

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                            • #15
                              Zflow

                              quand les marocains auront une vrai culture politique, on poura instaurer une democratie à l'occidental, mais quand les marocains votent Istiqlal le partie le plus pouri c'est une preuve qu'on mérite pas encor la democratie.
                              la plupart des marocains ne font même pas la diferense entre la droite et la gauche, on vote pour la personne et non pour la partie politique!!!SVP
                              et pour la lettre vraiment déçu de la cette décision mais je pense qu'il ya un réglement de compte. et la justice militaire est est incomparable avec la justice civil!!
                              A côté c'est pire , un Boutef élu que pour 3 mandats à 99% des voies
                              pas de gauche ni droite mais un partie unique ; le FLN et le reste c'est des marionnettes dans les mains des juntes militaires.. les bons sont en exil..
                              Tu vois c'est pire chez les voisins..
                              Vive le Sahara marocain et vive l'UM(A)

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