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Kouchner: risque de guerre civile si Dadis revient en Guinée

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  • Kouchner: risque de guerre civile si Dadis revient en Guinée

    Kouchner: risque de guerre civile si Dadis revient en Guinée
    22.12.09 | 15h20





    n retour en Guinée du président autoproclamé Moussa Dadis Camara pourrait provoquer une guerre civile, a estimé mardi à l'Assemblée nationale le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner.
    "Je souhaite que M. Dadis Camara reste dans son lit au Maroc et non qu'il revienne" en Guinée "car il serait capable - rien que son retour - de déclencher une guerre civile et on n'en a pas besoin", a déclaré le ministre français qui répondait à une question du député socialiste François Loncle sur la politique de la France à l'égard de ce pays.



    Après la publication du rapport d'une commission d'enquête de l'ONU sur les massacres du 28 septembre à Conakry, "nous devons maintenant attendre que le Conseil de sécurité soit saisi, peut-être mardi et il y aura des sanctions", a aussi dit Bernard Kouchner.

    Le rapport de l'ONU "est effrayant". "Plus encore que ce qu'on croyait", a-t-il ajouté. "La passivité de la France ne peut être mise en cause. Nous avons été à l'origine de ce rapport, nous avons demandé au secrétaire général de l'ONU" d'ouvrir une enquête, a précisé le ministre.

    Le document de l'ONU est accablant pour les plus hautes autorités guinéennes, accusées de crimes contre l'humanité justifiant la saisine de la Cour pénale internationale (CPI). Le rapport onusien fait état d'au moins "156 personnes tuées ou disparues", mentionne de nombreuses atrocités et met directement en cause le chef de la junte militaire (CNDD), le capitaine Dadis Camara.

    Le président autoproclamé de Guinée a été blessé par balles à la tête le 3 décembre par son aide de camp, Aboubacar Sidiki Diakité, alias Toumba, et est soigné depuis au Maroc.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Guinée : pourquoi la junte accuse la France
    Le ministre guinéen des Communications Idrissa Chérif, qui est également porte-parole de la présidence affirme que l’Ambassade de France à Conakry hébergerait Toumba Diakité accusé d’avoir essayé d’assassiner Moussa « Dadis » Camara la semaine dernière.
    La France « pourrait héberger » le lieutenant Aboubakar « Toumba » Diakité, le soldat qui a tiré sur Moussa « Dadis » Camara la semaine dernière, a indiqué mardi Idrissa Chérif, le ministre de la communication et porte-parole du chef de la junte. « Je ne dis pas qu’il se cache là-bas », a-t-il ajouté, en faisant référence à l’ambassade de France à Conakry.
    Dans l’interview qu’il a accordée à la presse à Conakry, Idriss Chérif laisse aussi entendre que le CNDD, Le Conseil national pour la démocratie et le développement, dispose d’ores et déjà d’éléments qui mettent en cause Paris. »…Je dis que les Français sont coupables, les services secrets français sont impliqués dans cette affaire », a-t-il assuré.
    Ce sont « des rumeurs absurdes que je démens énergiquement », laissait entendre à Paris le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Bernard Valero.
    L’ambassadeur de France fouillé
    En attendant les nouveaux rebondissements, le climat entre Conakry et Paris est de plus en plus tendu. Les forces loyalistes ont arrêté la voiture de l’ambassadeur de France et fouillé le véhicule, a annoncé un responsable. Selon des sources bien informées, l’ambassadeur et son épouse s’étaient rendus lundi à l’aéroport, où leur véhicule diplomatique a été encerclé par des militaires qui ont exigé de le fouiller. Les gardes du corps de l’ambassadeur avaient été contraints de se coucher par terre, alors que des lance-roquettes étaient pointés sur eux.
    Une telle fouille est une violation du droit international et montre à quelle point l’armée guinéenne est devenue incontrôlable depuis la tentative d’assassinat contre le chef de la junte, a estimé un diplomate informé de l’affaire. Pour le ministre de la communication, il n’y a pas de commentaire à faire sur la fouille de la voiture diplomatique français, mais sur le rôle des services secrets français « complices de la tentative d’assassinat » du chef de la junte. Un porte-parole de l’ambassade de France à Conakry n’a pas non plus voulu commenter cet incident, confirmé par un diplomate informé de la situation et par une personne proche de l’ambassade.
    Rumeurs de tortures et de décès en masse au camp Alpha Yaya Diallo
    Selon les organisations de défense des droits de l’homme, des nombreux civils, proches de « Toumba » et de ses hommes, ont été arrêtés depuis la tentative d’assassinat jeudi dernier, et enfermés au camp Alpha Yaya Diallo, principale caserne de Conakry. Les dernières informations font état de tortures et de nombreux décès enregistrés actuellement dans ce camp.
    Le président guinéen a été transporté vendredi dans un hôpital au Maroc, après la fusillade de jeudi. Il a été opéré après avoir été blessé par balle au niveau de la tête.
    De source officielle guinéenne, Dadis Camara serait hors de danger et pourrait bientôt s’adresser à la nation. Mais d’autres sources affirme qu’il serait décédé à la suite de cette tentative d’assassinat.
    Linternationalmagazine.com

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    • #3
      Un autre sinistre Africain...
      Il me fait penser à Tshombé. Je ne me souviens plus ce que l'algérie a fait de lui.

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      • #4
        hihihihi

        pauvre maroc
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          il etai ou ce clown de francais Kouchner qund Zipi livni, celle qu on a un rapport contre elle, se baladiaie dans les rues du Maroc sur invitation du ROI!

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          • #6
            kouchner est le ministre des affaire etrangére de la france.....
            juste pour info , car il me semble que vous pensez qu'il est marocain .
            je sait pas pourquoi vous haisser le maroc , le maroc au moin a une infrastructure sanitaire de qualité.......peut étre un jour votre roi boutef premier remplacera "val de grace " par l'hopital militaire de rabat...qui sait

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            • #7
              atalte
              qu est ce qui te demange
              le fait que vous offrez l asile aux plus sanguinaires
              depuis le shah mobutu bongo cet ignard la bientot biya

              plus loin
              c l appendice du role que vous ont assigne les "ommistes"
              pour recuperer les saletes de l humanite
              que tu n oses denoncer
              parles et meurs mais meurs
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                Kouchner veut que Dadis Camara «reste dans son lit au Maroc»
                Le ministre des Affaires étrangères s'inquiète d'un risque de guerre civile si le chef de la junte guinéenne revient à Conakry. Bruxelles a de son côté décidé de durcir ses sanctions contre la junte.
                Réagir

                Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, le 18 novembre 2009 à Jérusalem (AFP Menahem Kahana)






                Il n'a pas donné signe de vie depuis plus de deux semaines, mais tout le monde s'interroge sur son prochain déplacement. Moussa Dadis Camara, officiellement toujours hospitalisé au Maroc après avoir subi une tentative d'assassinat, sera-t-il bientôt de retour en Guinée?

                Oui, selon l'ambassadeur de Guinée en poste dans le royaume chérifien: «Il va mieux et a l'intention de retourner le plus vite possible à Conakry», a déclaré Mamadouba Diabaté. Le chef de la junte guinéenne «communique régulièrement avec le gouvernement à Conakry dès que le besoin se fait sentir», a-t-il affirmé.

                En revanche, Bernard Kouchner a été beaucoup plus sceptique sur le bien fondé d'un retour de Dadis au pays: «Je souhaite que M. Dadis Camara reste dans son lit au Maroc et non qu'il revienne» en Guinée «car il serait capable - rien que son retour - de déclencher une guerre civile et on n'en a pas besoin».

                Force d'observation
                Le ministre des Affaires étrangères a également évoqué d'éventuelles suites diplomatiques, après la publication du rapport de la commission d'enquête de l'ONU sur le massacre du 28 septembre, qui dénonce un «crime contre l'humanité». «Nous devons maintenant attendre que le Conseil de sécurité soit saisi, peut-être mardi, et il y aura des sanctions», a prédit Bernard Kouchner.

                Pour le chef de la diplomatie française, le général et ministre de la Défense Sékouba Konaté, qui exerce l'intérim du pouvoir, l'«assure avec beaucoup de difficultés entre les groupes divers» qui contrôlent la Guinée.

                Bernard Kouchner a aussi relevé que le rapport de l'ONU évoque la possibilité d'une «force d'observation, pas une force d'interposition, qui conduirait après une période transitoire à des élections générales». C'est «le schéma que nous avons tous souhaité voir adopter», a-t-il dit.

                Bruxelles durcit ses sanctions
                De son côté, l'Union européenne a décidé ce mardi de durcir ses sanctions à l'encontre de la junte guinéenne avec un gel des avoirs et une interdiction de fourniture de matériel pouvant servir à la répression dans le pays. En outre, une liste de personnes liées au régime et déjà interdite de visa sur le territoire de l'Union européenne a été allongée. Elle concerne désormais «environ» 70 personnes, le capitaine Camara y figurant «tout en haut».

                Enfin, l'Europe a confirmé mardi le retrait d'un projet d'accord de coopération en matière de pêche au thon. Il prévoyait une aide de 450.000 euros par an pour aider au développement du secteur de la pêche en Guinée, et 1,6 millions d'euros supplémentaires sur quatre ans pour développer le système de contrôle des zones de pêches guinéennes.

                (Source AFP)
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                • #9
                  La solution au dilemme

                  Déchirées entre les pressions occidentales, face auxquelles il est difficile de résister et leurs intérêts personnels, les autorités Marocaines n’auraient pas tout simplement intérêt à ce que le mouton noir ne se réveille pas de son coma ? Ce qui serait une solution qui arrange tout le monde puisque la balle dans la tête de Dadis ne vient ni du Maroc ni de l’occident et peu des Guinéens verserait des larmes sur le corps de Dadis.

                  http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=152818

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                  • #10
                    ils sont vicieux les gars de libe

                    «reste dans son lit au Maroc»
                    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                    • #11
                      moi je souhaite qu'il soit juger dans son pays par son peuple , je pense que le peuple de guinnée mérite cet égard.
                      maintenant pour le role du maroc , bah nous pouvons pas reproché au maroc d'avoir une infrastructure sanitaire de qualité.

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                      • #12
                        en faite atlante t'habite ou à kenitra.

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                        • #13
                          je sait pas pourquoi vous haisser le maroc
                          Ce n'est pas qu'_ils haissent le Maroc,mais c'est juste pour repousser les soupçons qui pesent sur la junte d'Alger ..et montrer du doigt les autres ,leur confère une sorte d'apaisement morale..
                          Coucher du soleil à Agadir

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                          • #14
                            j'habite a bir rami.........
                            mais je passe toute la journée a Rabat , boulot oblige

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                            • #15
                              le roi dans l embarras

                              le royaume marocain
                              avait ouvert les bras au
                              chef de la junte guinéenne.
                              Grièvement blessé par son
                              aide de camp dans une tentative
                              d’assassinat, il a été évacué
                              le 4 décembre au Maroc pour y
                              être opéré à l’hôpital Hay Riyad
                              de Rabat. A travers un communiqué
                              de son ministre des
                              Affaires étrangères et de la
                              Coopération, la diplomatie
                              marocaine avait annoncé que le
                              capitaine Moussa Dadis
                              Camara, qui a atterri le 4
                              décembre 2009 à l’aéroport de
                              Rabat-Salé, allait être reçu
                              pour « des considérations strictement
                              humanitaires afin de
                              lui prodiguer les soins nécessaires
                              en milieu hospitalier marocain
                              » Il n’y aurait peut-être
                              rien à redire si la main tendue
                              des autorités marocaines « pour
                              des raisons humanitaires » au
                              dictateur sanguinaire autoproclamé
                              président de la
                              République de Guinée, juste
                              après le décès du chef de l’Etat,
                              Lansana Conté, n’était entachée
                              en même temps par une
                              véritable question de violation
                              des droits de l’homme : l’affaire
                              Aminatou Haïdar. Les autorités
                              marocaines qui l’ont expulsée
                              vers l’île de Lanzarote, dans les
                              îles Canaries, ont refusé son
                              retour à El Aâyoune, la ville où
                              elle réside.
                              Le Maroc a cédé devant une
                              pression et une solidarité internationales
                              sans précédent.
                              La militante sahraouie des
                              droits de l’homme a fini par triompher
                              après une grève de la
                              faim qui a duré 32 jours. Ces
                              deux exemples situés aux antipodes
                              illustrent le type de traitement
                              réservé à la question
                              des droits humains par le
                              Royaume alaouite.
                              La commission d’enquête de
                              l’Organisation des nations
                              unies, confiée à l’Algérien
                              Mohamed Bedjaoui, chargée
                              d’enquêter sur les massacres du
                              28 septembre dans la capitale
                              guinéenne, vient de rendre son
                              verdict. Ils portent probablement
                              l’empreinte de Moussa
                              Dadis Camara.
                              Ce dernier est accusé, au
                              même titre que plusieurs de ses
                              proches, de «crimes contre l’humanité
                              ». Ce qui leur confère «
                              une responsabilité pénale directe
                              » mentionne le rapport, de
                              quelque soixante pages, cité par
                              le quotidien français Le Monde.
                              Du côté de Rabat, ceux qui
                              ont pris la décision d’accueillir
                              le dictateur, psychopathe, guinéen
                              ne doivent pas en mener
                              large. Moussa Dadis Camara
                              est bien un invité encombrant.
                              Et si un mandat d’arrêt international
                              était lancé contre lui ?
                              Les autorités marocaines le
                              livreront-elles ? Une question
                              que ferait bien de méditer ceux
                              qui ont l’air d’avoir mis le
                              monarque marocain dans l’embarras.
                              Il ne fait pas bon de fricoter
                              par les temps qui courent
                              avec des chefs d’Etat illégitimes
                              qui, de surcroît, n’ont aucun
                              scrupule à supprimer froidement
                              des vies humaines.
                              Le rapport de la commission
                              d’enquête qui a été remis samedi
                              dernier au Conseil de sécurité
                              de l’Organisation des nations
                              unies, l’ONU, décrit « non pas
                              une journée d’affrontements
                              politiques qui aurait mal tournée
                              mais une série de tueries
                              systématiques, de viols, et d’actes
                              de tortures organisés contre
                              une partie de la population ». Il
                              indique, en outre, une « intention
                              préméditée de faire un
                              maximum de victimes parmi les
                              manifestants ».
                              Le 28 septembre 2009, un
                              meeting est organisé dans le
                              stade de Conakry par l’opposition
                              pour protester contre la
                              candidature de Moussa Dadis
                              Camara qui avait pris la décision
                              de briguer la magistrature
                              suprême en 2010.
                              La manifestation tourne au
                              carnage. Les militaires tirent
                              froidement sur la foule. 156
                              personnes sont massacrées
                              selon un bilan officiel qui fait
                              aussi état de milliers de blessés.
                              Le terrain de football de la capitale
                              guinéenne, dont la capacité
                              d’accueil est de 25 000 personnes,
                              était plein à craquer.
                              Les « Bérets rouges » de
                              Dadis Camara ont tiré dans le
                              tas. Les enquêteurs ont confirmé
                              la mort de 156 personnes.
                              109 femmes ou jeunes filles, au
                              moins, ont été victimes de viols,
                              d’esclavage et de mutilations
                              sexuelles.
                              « Le nombre des victimes est
                              très probablement plus élevé »,
                              précise le rapport. La junte guinéenne
                              aurait, selon toute vraisemblance,
                              tenté de masquer la
                              vérité.
                              La commission d’enquête
                              qui a entendu quelque 700
                              témoins « considère qu’il existe
                              des raisons suffisantes de présumer
                              une responsabilité pénale
                              du président Moussa Dadis
                              Camara », fait savoir le quotidien
                              Le Monde qui a pris
                              connaissance du rapport.
                              La commission d’enquête
                              que dirige l’ex-premier magistrat
                              de la planète, Mohamed
                              Bedjaoui, président de la Cour
                              internationale de justice de la
                              Haye de 1994 à 1997, sollicite la
                              saisine de la (CPI) la Cour
                              pénale internationale.
                              Plusieurs personnes de l’entourage
                              du dictateur sont accusées.
                              Parmi elles figure le lieutenant
                              Diakité dit « Toumba »
                              qui a tenté d’abattre, le 3
                              décembre dernier, Moussa
                              Dadis Camara. Il occupait la
                              fonction de chef de la Garde
                              présidentielle au moment des
                              faits. Ce sont ses membres qui
                              sont responsables des massacres
                              du 28 septembre.
                              Le chef de la junte militaire
                              guinéenne qui se remet de son
                              opération est toujours en
                              convalescence à Rabat. Un
                              cadeau de fin d’année dont le
                              souverain marocain se serait
                              bien passé.
                              M. T.
                              ALORS QUE L’ONU ACCUSE DADIS CAMARA DE CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ
                              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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