L'administration Bush a directement mis en cause le chef des services secrets syriens, Assef Chawkat, et beau-frère du président Bachar Al-Assad, de soutenir l'insurrection armée en Irak et a décidé, mercredi 18 janvier, de geler ses avoirs aux Etats-Unis. Outre le gel de ses biens dont la nature n'a pas été précisé, les ressortissants américains n'ont plus le droit d'effectuer des transactions avec lui.
C'est la première fois qu'un haut responsable syrien est directement accusé de soutenir la rébellion en Irak. "En tant que directeur des services de renseignement militaires syriens, M. Chawkat a directement contribué au soutien de la Syrie au terrorisme, y compris à l'insurrection en Irak, aux groupes terroristes palestiniens qui ont trouvé refuge à Damas, au Hezbollah et à d'autres groupes terroristes au Liban", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Scott McClellan.
C'est la première fois qu'un haut responsable syrien est directement accusé de soutenir la rébellion en Irak. "En tant que directeur des services de renseignement militaires syriens, M. Chawkat a directement contribué au soutien de la Syrie au terrorisme, y compris à l'insurrection en Irak, aux groupes terroristes palestiniens qui ont trouvé refuge à Damas, au Hezbollah et à d'autres groupes terroristes au Liban", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Scott McClellan.
L'Iran, qui pourrait subir des sanctions économiques de la part des Nations unies en raison de ses activités nucléaires, a commencé à transférer des avoirs détenus à l'étranger, a déclaré le gouverneur de la banque centrale Ebrahim Sheibani à l'agence de presse Isna.
"Nous transférons des réserves étrangères dans les endroits qui nous paraissent convenir. Sur cette question, nous avons commencé le transfert. Nous sommes en train de le faire", a-t-il dit sans répondre précisément à une question d'Isna lui demandant si l'argent était transféré vers des comptes en Asie.
Le gouverneur de la banque centrale avait signalé il y a quelques jours que l'Iran était prêt à rapatrier ses avoirs à l'étranger si cela se révélait nécessaire.
Le pays garde en mémoire le gel de ses avoirs détenus aux Etats-Unis après la Révolution islamique de 1979.
La question posée par l'agence Isna semble s'appuyer sur un article paru dans le quotidien arabe basé à Londres Achark al Aoussat, selon lequel le Conseil national suprême iranien de la sécurité aurait ordonné le transfert des avoirs étrangers vers l'Asie.
L'Iran est le quatrième exportateur mondial de brut et le deuxième de l'Opep. Les quatre cinquièmes de ses revenus à l'exportation sont tirés du pétrole, dont le prix a grimpé ces deux dernières années.
Les économistes estiment que le pays aura gagné plus de 40 milliards de dollars grâce au pétrole d'ici la fin de l'année fiscale close en mars 2006. Sur cette somme, 16 milliards de dollars sont dirigés vers le budget, pour les dépenses gouvernementales.
Le reste est récolté par la banque centrale, qui tait le montant de ses avoirs dans des comptes à l'étranger.
La Naftiran Intertrade Company (NICO), puissante division commerciale et financière de la compagnie nationale pétrolière iranienne, est basée en Suisse.
Le gel des avoirs à l'étranger figure parmi les sanctions économiques susceptibles d'être infligées par l'Onu.
http://permanent.nouvelobs.com/etran...1618.html?1016
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