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Beni - Abbes:le musée lance un cri de detresse .

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    Béni Abbès: Le musée lance un cri de détresse

    par Roukbi A.
    Profitant d'une halte à Béni Abbès, où se sont déroulées les festivités marquant la Journée arabe de la police, cette localité, chef-lieu de daïra, distante de 240 km de Béchar, abrite le Centre national de recherches scientifiques sur les zones arides (CNRSZA), dont dépend le musée, qui se trouve actuellement dans un état de dégradation très avancée.

    Ce centre d'études et de recherches scientifiques, créé en 1942 par un géologue franco-russe du nom de Mendicof, a vu plusieurs centaines de chercheurs algériens et étrangers, avant et au lendemain de l'indépendance, en plus de la recherche sur les zones arides, profiter d'instants de quiétude et de repos, car situé au milieu de la luxuriante vallée de la Saoura. Ce cadre, qui autrefois était exemplaire en matière de recherches scientifiques et d'échanges dans la région, notamment pour ce qui est de la botanique, la géologie, la zoologie et des maladies spécifiques au palmier dattier (le bayoud), se voit au fil des années devenir, à l'image de son parc zoologique et de son musée, un endroit de désolation. Situation, dit-on, qui a pour cause le changement fréquent de tutelle, passant d'un organisme public à un autre et, par voie de conséquence, un mouvement quasi quotidien des gestionnaires. Un vieux jardinier, encore en fonction, nous dira, avec un hochement de la tête et la gorge serrée, que la gazelle des sables Rym, le léopard, le fennec, le chacal, le guépard et autres prédateurs, sans compter les reptiles, ont disparu à jamais de cet espace scientifique.

    S'agissant en particulier du musée, qui autrefois renfermait un inventaire important de richesses en éléments géologiques et botaniques, en faune et flore et en pièces de musée datant de la préhistoire, lance un cri de détresse à celles et ceux qui l'on connu, à l'effet de conjuguer leurs efforts pour qu'une solution soit trouvée contre cet état d'abandon caractérisé, afin de faire prendre en charge par qui de droit les dégradations très avancées qu'enregistre ce patrimoine combien important à toute l'histoire de la région.

    Le Quotidien d'Oran .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
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