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L’ANP impose un laissez-passer aux postes frontaliers du sud de l'Algérie
Le commandement de l’Armée nationale populaire (ANP) a décrété les zones frontalières séparant l’Algérie du Mali, du Niger et de la Mauritanie, en zones militaires. Ce qui signifie que le déplacement à travers ces zones est interdit sauf pour les personnes autorisées par les autorités concernées. Les Gardes frontières ont limité à huit le nombre des postes frontaliers reliant l’Algérie et le Niger, le Mali et la Mauritanie.
Selon une source bien informée, trois mille militaires supplémentaires ont été déployés le long des frontières séparant l’Algérie des pays limitrophes. Ces forces vont constituer un appui considérable pour celles stationnées dans ces zones, estimées à plus de 15 mille éléments, soutient la même source. 20 Postes de contrôle supplémentaires ont été mis en place. Dans le même sillage, le commandant de la 6e région militaire, des officiers supérieurs de l’état major, le commandant des forces aériennes et les services de sécurité ont effectué, la semaine précédente, une visite d’inspection au niveau des postes de contrôle frontaliers, situés à Timiaouine et Bordj Badji Mokhtar.
Par ailleurs, les unités de l’ANP stationnées à l’extrême sud ont informé les populations nomades que tout déplacement à travers les zones frontalières, notamment Bordj Badji Mokhtar, Timiaouine, Ain Guezam, Tinzaouatine, Arik, Tefasast, Tine Trabine et Chuega, exige une autorisation délivrée par l’ANP, par les Gardes frontières ou bien par la Gendarmerie nationale, le cas échéant, ceux qui ne se soumettent pas à cette mesure, seront passibles de poursuites. Selon une note intérieure, les personnes qui décident de s’infiltrer dans des « zones interdites », seront averties la première fois, mais en cas de récidive, elles risquent d’exposer leurs vies au danger.
Ces mesures ont pour objectif de resserrer l’étau contre les groupes de trafic et les groupes terroristes ; elles ont été prises environ une année après la décision d’interdiction des déplacements nocturnes et le renforcement du contrôle autour des sources d’eau. Grâce à ces mesures, au moins 30 terroristes ont été mis hors d’état de nuire et plusieurs dizaines de trafiquants arrêtés. Il y a lieu de relever que les forces terrestres de l’ANP et de la Gendarmerie nationale ont reçu des équipements sophistiqués, comme les appareils de vision nocturne.
El Khabar
Selon une source bien informée, trois mille militaires supplémentaires ont été déployés le long des frontières séparant l’Algérie des pays limitrophes. Ces forces vont constituer un appui considérable pour celles stationnées dans ces zones, estimées à plus de 15 mille éléments, soutient la même source. 20 Postes de contrôle supplémentaires ont été mis en place. Dans le même sillage, le commandant de la 6e région militaire, des officiers supérieurs de l’état major, le commandant des forces aériennes et les services de sécurité ont effectué, la semaine précédente, une visite d’inspection au niveau des postes de contrôle frontaliers, situés à Timiaouine et Bordj Badji Mokhtar.
Par ailleurs, les unités de l’ANP stationnées à l’extrême sud ont informé les populations nomades que tout déplacement à travers les zones frontalières, notamment Bordj Badji Mokhtar, Timiaouine, Ain Guezam, Tinzaouatine, Arik, Tefasast, Tine Trabine et Chuega, exige une autorisation délivrée par l’ANP, par les Gardes frontières ou bien par la Gendarmerie nationale, le cas échéant, ceux qui ne se soumettent pas à cette mesure, seront passibles de poursuites. Selon une note intérieure, les personnes qui décident de s’infiltrer dans des « zones interdites », seront averties la première fois, mais en cas de récidive, elles risquent d’exposer leurs vies au danger.
Ces mesures ont pour objectif de resserrer l’étau contre les groupes de trafic et les groupes terroristes ; elles ont été prises environ une année après la décision d’interdiction des déplacements nocturnes et le renforcement du contrôle autour des sources d’eau. Grâce à ces mesures, au moins 30 terroristes ont été mis hors d’état de nuire et plusieurs dizaines de trafiquants arrêtés. Il y a lieu de relever que les forces terrestres de l’ANP et de la Gendarmerie nationale ont reçu des équipements sophistiqués, comme les appareils de vision nocturne.
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